Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[niap]

"Blanche", un western de cape et d'épée de Bernie Bonvoisin.

Au XVIIe siècle, Blanche de Péronne, alors âgée de quatorze ans, est témoin du meurtre de ses parents par le capitaine KKK, responsable des "Escadrons de la mort", milice privée du cardinal Mazarin.

Quinze ans plus tard, elle se retrouve à la tête d'une bande de malfaiteurs et souhaite venger la mort de ses parents. Un mercenaire solitaire surnommé l'Étranger vient à sa rencontre pour lui proposer d'attaquer un convoi spécial destiné au cardinal.

L'embuscade réussit. La troupe découvre alors deux biens précieux très convoités par le cardinal : une substance farineuse, appelée "poudre du Diable", aux effets dévastateurs, et une lettre codée que seul Bonange, un espion à la solde de Mazarin, est capable de décrypter. Le cardinal tente de récupérer cette missive et la poudre rougeâtre qu'ils lui ont dérobées.


A part Lou Doillon, casting parfait.

[culte de la charogne]

j'en ai vu une super bonne version, au projo chez des potes..
OK ca envoie severe tout le long, il n'y a pas un moment ou il se passe rien, mais c'est peu etre ca qui m'a saoule...
un peu comme si un groupe de grind / power violence jouait 2 heures... c'est excellent les 20 premieres minutes, apres tu sors boire des bieres.

Je l'ai vu trois fois actuellement, à chaque fois au cinoche (et ça m'a coûté 11 euros en tout, on peut toujours se débrouiller m&c ).

Au départ, j'ai été principalement gêné par la plastique trop propre des pondeuses d'élite d'Immortan Joe. Même avec un peu de poussière sur les joues, pas vraiment crédible dans ce monde où les mutations génétiques et l'infirmité sont presque devenues la norme. Charlize Théron en revanche, cartonne avec son moignon, et vole la vedette à Tom Hardy.

La conversion du warboy Nux me semblait un peu rapide aussi, mais ce sentiment a disparu à la revoyure.

Le guitariste à l'avant du camion c'est tellement "too much" que c'est jouissif au final. Par contre les percussionnistes à l'arrière des camions de guerre, c'est excellent.

Au final, je crois que c'est le meilleur film que j'ai vu depuis des années, surtout depuis ma déception de jeune ado à la sortie de Mad Max 3. Là, j'ai l'impression d'avoir vu de nouveau un film important. Le boulot de G.Miller est démentiel, les images, le montage, les (la ?) scènes d'action sont époustouflantes. Alors, oui ça part dans tous les sens, y'a des trucs à voir dans tous les coins de l'écran (la multi-vision est bien pratique pour ça), c'est frénétique, mais ça colle avec le pitch simpliste du film, un aller-retour sur la fury road (avec un petit détour par "les terres vertes"). Le développement du monde post-apocalyptique corrige certaines erreurs ou omissions des précédents opus (notamment et surtout le rapport à l'eau), avec un propos féministe pas déplaisant (même si peut-être un poil hypocrite).

Je suis prêt pour le 5, si George Miller a le temps de le faire avant d'être sénile.

[Toma]

d'autres tres bonnes decouvertes : AFTER HOURS, ....

[niap]

Je suis mort mais j'ai des amis: un film franco-belge écrit et réalisé par les frères Guillaume et Stéphane Malandrin


Des rockers quinquagénaires barbus, ventrus, chevelus… et belges… veulent croire que la mort de leur chanteur ne changera rien à la tournée qu'ils ont prévu à Los Angeles. La veille du départ, ils rencontrent Dany, un militaire qui se présente comme l'amant caché de leur chanteur. C'est à ce moment-là que leurs vrais ennuis commencent…

[niap]

Calvaire de fabrice Du Welz (https://fr.wikipedia.org/wiki/Calvaire_%28film%29). Belgerie bizarre, assez trash.

Electric Dragon 80000V film japonais réalisé par Sogo Ishii (https://en.wikipedia.org/wiki/Electric_Dragon_80.000_V)

R-point, film sud-coréen réalisé par Kong Su-chang (https://fr.wikipedia.org/wiki/R-Point)

Scalps de Fred Olen Ray (https://en.wikipedia.org/wiki/Scalps)

[niap]

Twice upon a time: https://en.wikipedia.org/wiki/Twice_Upo ... 83_film%29
Mélange d'animation et de film classique, produit par Georges Lucas. Ce qui m'a m'a surpris, c'est que les sbires du méchant du film se nomment "minions" (j'ai vu le film de 2015 la semaine dernière)-et que le rat du méchant s'appelle Ratatouille (ratatooie). Minion est la traduction littérale de "Grouillots", " laquais"...
Ce film reste néanmoins très poétique, si j'avais une VF, je le montrerais volontiers à mes enfants.

[Alcibiade]

"Minion" existe en français : Mignon.
On se souvient de Zuul et Vince Clortho, les mignons de Gozer le Gozerien, Gozer le Destructeur, Volgus Zildroar, Gozer le Voyageur. Non?

[niap]

J'avais bien les mignons d'Henri 3 en tête, mais je les voyaient plus en "favoris" qu'en "sous-fifres" ou "grouillots".

Zuul et Vince Clortho, les mignons de Gozer le Gozerien, Gozer le Destructeur, Volgus Zildroar, Gozer le Voyageur. Non?

Bin non.

J'ai attaqué "le trésor des îles chiennes" de Ossang.

[Alcibiade]

Zuul et Vince Clortho, les mignons de Gozer le Gozerien, Gozer le Destructeur, Volgus Zildroar, Gozer le Voyageur. Non?

Bin non.

c'est dans Ghostbusters!

[Norma Bates]

Je suis mort mais j'ai des amis: La petite description de Niap quelque posts plus haut m'avait donné envie de le voir et c'est bien tombé, il passait dans mon ciné récemment. J'ai bien aimé le périple de ces vieux rockeurs qui ont refusé de « grandir », marchant à l'émotion plus qu'à la raison, un peu (euh beaucoup) tête baissée et les réactions toujours à fleur de peau (avec tout le merdier de conséquences que ça entraîne pour eux). Le rendu des interactions entre chaque membre du groupe est bien parlant. Avec l'amitié forte et les vieilles histoires d'accrochages qui entourent un groupe de rock comme toile de fond de toute l'épopée de leur voyage.
Point de vue musique, aussi, c'est plutôt pas mal, y a même du punk, ça change des bande-sons habituelles. Le ton se veut réaliste et simple (à tel point qu'on dirait parfois de l'impro, comme si on était avec eux, au milieu d'une conversation entre vieux potes) et ça rend les personnages drôles et émouvants.
Les gars (les frères Malandrin) ont réalisé aussi « Où est la main de l'homme sans tête », que je n'ai pas encore vu mais qui me tente bien. Visiblement bien plus sombre que « Je suis mort... », décrit comme un thriller labyrinthique/psychanalytique. L'histoire d'une fille qui, après une sortie de coma, se rend compte de la toute puissance de son père sur elle, qui lui impose d'incarner le rôle du fils parfait, que son frère à elle ne remplit pas....

La Isla Minima: Pendant les années 80, dans une Andalousie post-franquiste, deux flics aux méthodes et sensibilités opposées vont devoir enquêter ensemble sur la mort de jeunes filles durant la fête locale. Sur fond de loi du silence et de politiques véreuses, dans une petite communauté aux mœurs passéistes, on est embarqués dans l'ambiance toute particulière des marécages de la Isla Minima. En plus du scenar, j'ai aimé l'atmosphère générale du film et le suspens de certaines scènes, dont une course poursuite dans les marais qui m'a laissée aussi haletante que les protagonistes et une autre qui a fait décoller complètement une pote de son siège.

The Lunch Box: J'en avais pas mal entendu parler quand il est sorti mais ça ne m'avait pas décidé à aller le voir. Et comme l'autre jour, on m'a encore dit qu'il était bonnard, ben je l'ai pécho. L'histoire se passe à Bombay, où chaque jour des centaines de milliers de repas sont livrés par des porteurs à des employés sur leurs lieux de travail. Ces boîtes à repas sont confectionnées quotidiennement par leurs conjointes, mères ou filles et sont livrées moyennant une petite somme. Ila est une de ces femmes. Son mari ne s'intéressant pas à elle, elle se dit un matin qu'elle pourra peut-être susciter chez lui quelque-chose en lui préparant un super repas pour le travail, en espérant qu'il en soit touché. Mais la lunchbox est livrée à la mauvaise adresse et c'est Saajan, un employé solitaire proche de la retraite qui la reçoit et la savoure. S'en suit une conversation entre Saajan et Ila, sous forme de lettres placées dans la lunchbox.
Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler, mais il y a beaucoup de subtilités dans la confrontation de leurs solitudes respectives. Les sauts de plans quand chacun écrit ou lit, les rappels à leurs propres histoires dans les anecdotes qu'ils se racontent. Et puis, on peut y lire une forme de message féministe au fur-et-à mesure des prises de conscience éveillées par cet échange autour de la vie quotidienne d'Ila ; là aussi, tout en subtilité.

Scum (1979/2015): Le film dépeint les conditions de (sur)vie dans un centre de détention pour jeunes britanniques. A la base, en 1977, ça devait d'abord être un téléfilm de la BBC, mais il a été interdit de diffusion car jugé trop violent. En 1979, pour contrer la censure, le réalisateur a donc sorti un film, dont la même version est ressortie cet été au cinéma. Réaliste, dérangeant, il dénonce l'ultra-violence envers la majorité des détenus, au profit de conditions plus supportables pour de rares autres, qui se la jouent main dans la main avec les geôliers et le directeur. L'intérêt du film réside dans son minimalisme (pas de générique, ni de musique, dialogues et images crus, sans détour) ainsi que dans son scenario, qui ne se plie pas forcément aux attentes du spectateur. Il n'y a pas les méchants d'un côté et les gentils de l'autre, il y a des pourris qui n'en avaient pas l'air au départ et les retournement de situations sont bien vus. Un 8 clos qui fout bien la rage, à la manière de « Les révoltés de l 'île du Diable », que j'ai vu récemment aussi (dont l'histoire se déroule dans le centre de Bastoy en Norvège) et très fort également.