Message
par Chéri-Bibi » 27 avr. 2020 18:57
Excuse-moi, mais sans plus de biscuit je ne vois pas l'intérêt d'en faire un "zine" (si tant est qu'un zine serait une suite de pages en PDF).
Tu peux tout de même dire si tu les as trouvé pourris ou pas mal, ne serait-ce que sans argumenter des masses (un peu à la manière de notre confrère Kraspek qui donne un avis franc sur chacun des films qu'il voit, même si cela se sent qu'il n'a souvent pas cherché plus que ça à en savoir plus).
A contrario, si tu veux pas exprimer ton avis, tu peux toujours donner quelques billes supplémentaires. Par exemple, pour The Football Factory, développer un brin le fait que ce soit une adaptation de John King (tu le signale sans même préciser l'année de publication), ou pour Cass expliquer que c'est d'après l'autobiographie de Cass Pennant et qui est-il, etc.
Parler d'un film c'est aussi donner des éléments sur l'identité de ses acteurs, réalisateurs, scénaristes ; des éléments historiques et sociaux sur le contexte dans lequel ils ont émergés ; les problématiques qu'ils soulèvent ou ne soulèvent pas... surtout pour ce sous-genre porté par un voyeurisme de la violence sous un vernis de faits divers à prétentions sociologiques.
Bref, ceux qui s'intéressent déjà à ce type de film n'apprennent quasiment rien et ceux qui sont juste curieux restent sur leur faim.
Un peu comme si j'avais fait un dossier Rape & Revenge juste en donnant une suite de titres et de résumés trouvés sur Imdb...
Désolé, je dis pas ça pour descendre la chose (et ma critique se voulant constructive paraît sûrement moins attentionnée à l'écrit qu'à l'oral), juste que ça me paraît davantage une esquisse qu'un truc fini, une ossature à compléter avec de quoi bouffer.
Par exemple, tu peux regarder ce que fait le fanzine Toutes les couleurs du bis : chaque numéro est thématique et développe son sujet de manière assez basique (un film par double-page) en un tout cohérent démontrant l'évolution et les différents aspects du traitement cinématographique du thème choisi.
IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
Nous tournons en rond dans la nuit et le feu nous dévore