Salut,
j'avais pas pris trop de temps à rédiger, nuancer et détailler le petit mot ci-dessus...et je pense que j'aurais du...alors, bon je vais essayer de revenir sur quelques points par rapport à cette brochure. Je préfère préciser que je suis pas super à l'aise pour échanger via forum et que j'ai la tête un peu ailleurs..., du coup, j'espère que ce sera pas trop le bazar et plutôt clair..
Alors je tiens quand même à préciser que je crois que cette brochure peut permettre de se poser pas mal de questions (même si parfois les réponses qui sont apportées par les auteurEs me conviennent moyen...mais bon, c'est chouette de pouvoir échanger dessus hein), que je suis assez d'accord avec les auteurEs sur plusieurs points, et que la première fois que je l'ai lue j'ai trouvé ça super powa ! Je l'ai relue plusieurs fois, à différentes moments, avec un état d'esprit, et une relation aux substances (ou en tous cas une compréhension de ma relation aux substances) qui n'était pas toujours les mêmes...du coup je pense que y'a des moments où j'ai pris différemment ce qui était écrit…(oh, et y'a aussi le contexte nord-américain dans lequel la brochure à été écrite que je ne connais pas, et donc j'ai appréhendée la brochure en fonction de ce que je vis et de l'environnement dans lequel je vis aussi)
donc je l'ai relue y'a peu, et je crois que j'ai notamment compris le « pourquoi le ton abordé est un peu excessif et caricatural », iels l’expliquent un peu dans la brochure, mais je me souviens que ça m'avait un peu gêné et que je savais pas trop si ça allait permettre de vraiment échanger autour de ces questions après.(par exemple, si ça a pu avoir lieu pour toi, ça s'est passé comment ?)
j'avais un peu le sentiment que les auteurEs mettaient touTEs les consommateurICEs et les consommations dans le même panier, alors que je vois pas vraiment ça comme ça : entre autres parce que y'a différentes consommations, qui sont hiérarchisées en fonction de la manière de consommer, de la quantité, du type de substance...etc
je trouve que ça peut limiter un peu pour se poser des questions sur les addictions, les relations aux substances, etc, entre autre dans les milieux anarchistes.
Et il faut ajouter que ces consommations prennent place dans un contexte de culture du viol, de sexisme, de colonialisme, de racisme, de classe et de culture de l'intoxication.(les auteurEs en parlent, mais pas forcément des impacts que tout ça a sur les (non)usagèrEs elleux-mêmes - (et en fait je crois pas que ce soit le propos de la brochure au final, mais je trouve ça important d'aborder ces questions en parallèle)
L'idée aussi que tout le monde peut être sobre (je sais pas si c'est ce que pensent les auteurEs, mais je le ressens comme ça parfois), que c'est merveilleux...hum, je ne sais pas, je suis un peu sceptique...certaines personnes ne peuvent pas et/ou ne veulent pas être sobres (y'a la question de la responsabilité vis-à-vis de celleux qui nous entoure qui est importante, c'est sûr hein).
Qu'est-ce qu'on recherche en buvant ? Comment ça impacte nos vécus personnels et collectifs ? Qu'est-ce qu'on fait, comment on fait ? Pour rendre nos espaces accessibles, « plus safe »… ? Pour soutenir les personnes qui ont besoin d'espaces sobres et celleux qui ont besoin de consommer des substances ? Pour nous soutenir ? Comment on organise d'autres moments/manières de faire pour se retrouver, qui ne soient pas centrés autour de la consommation d'alcool ? Et la réduction des risques dans tout ça ?
...
Ah aussi, en relisant le mot que j'avais écris j'ai l'impression que c'est pas clair, en fait la nouvelle édition est une édition avec de nouvelles ressources dans la liste (là où il n'y en avait qu'une seule et un espace « diy! ») comme les écrits de geoff (
http://livingnotexisting.org/) et Clementine Morrigan (
https://clementinemorrigan.com), les textes et les traductions présentes sur câlins, pavés, paillettes, le zine Quiet Riot et Filling the void...et que Anarchie et alcool est encore dans cette liste.