Tiens, ça me rappelle une anecdote : quand j'organisais des concerts à Paris-banlieue, plutôt que de tamponner les gens, je leur dessinais un mort aux vaches, et du coup les personnes se présentant avec un mort aux vaches tatoué entraient gratos. Un jour, de mémoire à la Cantine de Belleville, concert du Singe Blanc je crois, un type ne veut pas que je lui en dessine un, "ah non, pas de marqueur, blablabla", et c'est en partant qu'il m'avouera discrètement être flic, pour justifier son refus. J'étais bien sur le cul. Je n'ai jamais revu ce gars, donc on ne peut pas vraiment dire qu'il traîne dans la scène punk ou noise, on peut par contre supposer qu'il était venu avec des potes à lui. Je pense qu'un exemple comme ça est rarissime, mais je tenais quand même à l'évoquer.
Bref, mais de mon point de vue, dans le metal, à part l'exemple de Thrash qui nous décrit quelque chose d'assez proche de l'éthique DIY à la fin des années 1980 vers Sainté, j'ai tout de même l'impression que c'est largement l'apolitisme - donc la droite - qui est majoritaire. Ajoutez à ça que le metal a toujours eu une portée populaire - même si on observe de fortes aspirations ascensionnelles dans le côté "je suis un ouf, mais je veux qu'on me respecte" ou le côté décomplexé du business dans le metal -, n'oubliez pas que la majorité des flics de base sont plutôt d'origine modeste, du coup ce n'est pas très étonnant sociologiquement parlant que des flics écoutent du metal. Mais mon analyse est très approximative, puisque je ne source pas mes propos, hein. C'est juste une impression.
Tiens et regarde ce que je trouve direct en tapant "flic metal" dans un moteur de recherche :
