Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[Starsky]

sinon, starsky, regarde ce que j'ai trouvé là :
http://lesintrouvables.blogspot.com/201 ... iroir.html

MOR-TEL!

[melvinjunko]

THE OFFENCE de Sydney Lumet
Bordel quel film étrange. Sean Connery incarne un flic torturé qui enquête sur la disparitions de jeunes filles, un suspect est arrêté, il va le battre à mort durant son interrogatoire.
Le film débute sur la découverte du drame par ses collègues, cette séquence est diffusée dans un ralentis interminable avant que le récit ne s'intéresse à l'enchainement inéxorable qui conduira à l'irréparable. Connery est un flic autoritaire, antipathique et qu'on devine progressivement en colère, frustré, obsédé, hanté pour finalement laisser le spectateur contempler son état psychologique lamentable... Dans un contre emploi stupéfiant, Sean Connery est de chaque plan trimballant sa grande silhouette et ses moustaches n'ouvrant la bouche que pour gueuler et engueuler ses collègues ou sa femme dans un comportement cruel, atrabilaire et finalement totalement destructeur.
A l'unisson avec la chute de l'irrascible inspecteur Johnson, la mise en scène est progressivement possédée par ses angoisses, par des flashs backs morbides, en même temps qu'elle s'enfonce dans l'obscurité (on est souvent dans le noir) le glauque et finit par offrir un spectacle désespéré et désespérant.
Réalisé l'année après l'excellent GANG ANDERSON (de Lumet aussi), The Offence est une sacré découverte, une réussite qui m'aura laissé un gout un peu amer, et l'impression d'avoir passé 2h sous la pluie.

[Starsky]

et reflecting skin, tu l'as pas maté ?

[melvinjunko]

je le chouffe ce soir, mais ça me saoule d'avoir qu'une VF

[Starsky]

En ce moment sur inter, dans l'excelente emission "les persifleurs du mal" (Philippe Colin Rules): "Massacre à la Tronçoneuse, qui, je viens de l'apprendre, a été copropuit par ces gens là (exactement la même famille) :

On apprend alors que les fonds provenaient de la mafia, que celle ci envoyait directement ses encaisseurs dans les cinémas, 40 ans après certains semblent encore inquiets de témoigner à ce sujet (merveilleuse séquence de la vieille houspillant son mari pourtant peu loquace).

[Guantar]

Bon premier post ici, si vous voulez une présentation je vous invite à un vote à main levée.

Bref, moi qui suis amateur de Kubrick, David Lynch, Cronenberg & autres, je suis allé voir TAMARA DREWE, une comédie de Stephen Frears - à qui l'on doit l'excellente adaptation du roman de Laclos, Les Liaisons Dangereuses.
Le scénario est loin de casser des briques, une ferme en campagne anglaise où les écrivains viennent rechercher la tranquilité, une jeune journaliste tendance qui revient dans son village natal après s'être fait refaire le nez, un batteur de pop-rock indie, de l'adultère, de l'amour-du-vrai, etc. Mais, mes amis, je me suis surpris à rire devant une comédie anglaise. Alors oui, aucune gelée à la menthe en vue, pas de Mr. Bean en gilet marron et pas de Hugh Grant grisonnant, mais la splendide campagne anglaise et des acteurs inconnus jouant vraiment très bien. La caméra de Frears est rapide et efficace - je n'ai rien contre les travelling de 10 min de Tarkovsky hein :p - les différentes intrigues s'entrecroisant plutôt bien, et une absence de tout manichéisme qui fait vraiment plaisir : oui, c'est jouissif d'avoir des personnages qui ont un semblant de profondeur, qui font des erreurs et qui peuvent se révéler être des salopards là où on ne les attendait pas.
Je reviendrais éditer ce message un peu brouillon si jamais je revois le film. Tschuss !

[Starsky]

Perso, j'ai pas vu le film, mais j'ai bien kiffé le bouquin, un peu vite estampillé "truc de filles" par plein de gens qui ne l'avaient pas lu (notez la teneur de la critique, entre dénonciation de snobs branchouilleux et mitomanes et celles des sexistes enclins aux stéréotypes de genres)...
Mais le film me donne pas plus envie que ça.

Sinon, je me suis refait Shinning et Robocob version videoprojecteur avec du gros son...
Miam Miam

Sinon, je suis bourré, aussi.

[niap]

Moi, je me suis bien éclaté devant "Kick Ass" avec l'acteur préféré de Melvin j'ai nommé Nicolas Cage.
Puis vu aussi Sweeney Todd de Burton.

[melvinjunko]

Si t'as kiffé Kick Ass tiens je te conseille DEFENDOR avec Woody Harrelson, un véritable petit chef d'oeuvre.


Sinon ces derniers jours, je me suis fait rudement chier devant L'ENFANT MIROIR (en partie du à un doublage affreux), j'ai revu DIE HARD WITH A VENGEANCE, bon, c'est bien mais la dernière demie heure c'est vraiment portninwak... et puis REPO MEN, une bande SF plutôt sympa, citant joyeusement Dick, Brazil, les Monty Pythons, Total Recall, Verhoeven pour au final déboucher sur un truc sympa, juste sympa, mais sympa quand même

Et sinon, alors, qui qu'a vu A SERBIAN MOVIE, vu que le film qui va peiner à trouver des distributeurs vient de débarquer en torrent. J'ai été un peu déçu...
Voila la bande annonce pour ceux et celles qui savent pas de quoi il retourne :
http://www.traileraddict.com/trailer/se ... -trailer-b

[melvinjunko]

INCEPTION
Pas super convaincu, pour moi le film oscille entre deux histoires, l'intrigue d'espionnage et la relation de Cobb et de sa femme, les deux ont du potentiel mais débouchent sur deux films différents. A ménager la chèvre et le chou, ben il ne me convainc qu'à moitié, la partie "action" est plutôt sympa, même si inégale, la poursuite en caisse est assez naze, la partie dans l'hotel est plutôt flambante et celle dans la base enneigée est ultra poussive. L'intrigue personnelle du perso de DiCaprio m'a également laissé sur ma faim, pas convaincu du jeu de Cotillard, j'ai trouvé tout ça très artificiel. Il y avait pourtant un parallèle intéressant entre les deux personnages cobb et fischer quant à leur rapport à la culpabilité, au remord, aux regrets de ne pouvoir régler leurs problèmes avec leur femme ou leur père et leur unique possibilité de régler ça avec eux mêmes, dans leur subconscient.

Mais surtout je comprend pas pourquoi un réalisateur qui propose un tel script tente pas de rendre son intrigue "immédiate" plus lisible. Parce qu'au bout du compte, si je me sens à un moment un peu paumé, c'est pas parce que le récit est complexe, c'est qu'il est surtout confus. Dans Blade Runner ou Matrix je me demande jamais qui est où ou ce qu'il se passe, c'est l'intrigue qui crée un vertige intellectuel, pas la confusion... Enfin c'est ce que j'ai ressenti, j'ai trouvé ça un peu naze de me demander pourquoi comment ils se retrouvaient dans les limbes, tout ce qui tourne avec les "décharges", la mort qui n'éveille plus mais te jette dans les limbes, pourquoi s'ils sont en apesenteur ça marche plus... Enfin une foule de petits détails qui m'ont un peu encombré l'esprit pour rien.

J'ai lu au dessus quelques posts qui faisaient des comparaisons avec Matrix, dans le (premier) film des frères/soeur Wacho, on prenait le temps de nous expliquer les tenants et aboutissants de ce qui se tramait, on nous présentait la technologie mise en jeu tout ça quoi. Là, y'a des raccourcis un peu facile (la création de l'idée de Cotillard par exemple existe dans le film sous forme d'une astuce visuelle qui nous sert d'illustration, à prendre ou à laisser) et des moments où je trouve que ça se prend les pieds dans le tapis (tout ce qui tourne autours des limbes) pour pas grand chose. Les promesses de la BA, et des possibilités ludiques infinies offertes par l'idée de base et les CGI de notre époque ont fait un peu pchiiit. Ce qui m'a poussé à aller voir le film était quasiment intégralement dans la BA, mis à part une scène de fight en apesenteur monstrueuse. Ce qui fait que rien que pour cette scène je ne regrette pas de m'être déplacé, mais bon, je reste sur ma faim. Le film est pour moi un peu à l'image du plan final, astuce d'une roublardise éculée tentant de donner une dimension mystère/complexité/double fond totalement vaine et inutile.
Le film aurait gagné à être plus simple, il aurait probablement dit plus de choses.
Après c'est un avis "à chaud", je le reverrai chez moi et je me ferai un avis définitif à ce moment là.