Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Chouette, merci Niap!
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
http://www.cinemasdiran.fr/
Taxi, projeté ce soir à Berlin: http://en.wikipedia.org/wiki/Taxi_%282015_film%29
Taxi, projeté ce soir à Berlin: http://en.wikipedia.org/wiki/Taxi_%282015_film%29
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
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Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Le film de vampire iranien A Girl Walks Home Alone At Night d'Ana Lily Amirpour est projeté demain mardi 10 février à 18h45 au ciné L'écran de St Denis dans le cadre du festival Femmes Femmes.
[youtube]watch?v=_YGmTdo3vuY[/youtube]
[youtube]watch?v=_YGmTdo3vuY[/youtube]
IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
Nous tournons en rond dans la nuit et le feu nous dévore
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Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_tortues_volent_aussi
Un super film, tourné en Irak mais d'un réalisateur kurde iranien...
Un super film, tourné en Irak mais d'un réalisateur kurde iranien...
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
AFP 15-02-2015 - 14:42
La 65e Berlinale couronne "Taxi" de l'Iranien dissident Jafar Panahi
La 65e Berlinale couronne "Taxi" de l'Iranien dissident Jafar Panahi
voir les vidéos
La 65e édition du festival du film de Berlin, réputé sensible aux sujets politiques, a couronné samedi le cinéaste iranien dissident Jafar Panahi, interdit de travailler dans son pays et de voyager à l'étranger, en décernant l'Ours d'or à son film "Taxi".
En l'absence du cinéaste, la récompense suprême de la Berlinale a été reçue par sa nièce, Hana Saeidi, qui joue dans le film. "Je suis incapable de dire quoi que ce soit. Je suis trop émue", a lancé la petite fille en larmes, qui a brandi le trophée.
"Plutôt que de laisser détruire son esprit et d'abandonner, plutôt que de se laisser envahir par la colère et la frustration, Jafar Panahi a écrit une lettre d'amour au cinéma", a déclaré le président du jury, le réalisateur américain Darren Aronofsky, estimant que son film était "rempli de l'amour qu'il porte à son art, à sa communauté, à son pays et à son public".
Symboliquement, l'Ours d'or a été posé et photographié tout seul après la cérémonie sur l'estrade où aurait dû s'exprimer le réalisateur pour une conférence de presse.
"Je me réjouis beaucoup de la décision du jury international de décerner l'Ours d'or à Jafar Panahi" a réagi dans un communiqué le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, y voyant "un signal important pour la liberté de l'art".
Très applaudi à la Berlinale, "Taxi" est une chronique à la fois drôle et saisissante de la société iranienne, à travers les déambulations d'un chauffeur de taxi dans les rues de Téhéran, interprété par le réalisateur lui-même.
Ses passagers, Iraniens hauts en couleur, en disent beaucoup sur leur pays, dont Jafar Panahi s'efforce de saisir l'âme.
Après "Ceci n'est pas un film" et "Pardé", c'est le troisième long métrage réalisé par Jafar Panahi en défiant les autorités depuis qu'il a été arrêté en 2010, alors qu'il préparait un film sur les manifestations contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
Condamné à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de réaliser des films ou de voyager, il a retrouvé une liberté précaire qui lui permet de tourner clandestinement mais sans pouvoir quitter l'Iran.
Observateur engagé de la société, ce cinéaste est un habitué de la Berlinale. Il avait reçu le Grand Prix du jury en 2006 pour "Hors jeu" et le prix du scénario en 2013 pour "Pardé".
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La 65e Berlinale couronne "Taxi" de l'Iranien dissident Jafar Panahi
La 65e Berlinale couronne "Taxi" de l'Iranien dissident Jafar Panahi
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La 65e édition du festival du film de Berlin, réputé sensible aux sujets politiques, a couronné samedi le cinéaste iranien dissident Jafar Panahi, interdit de travailler dans son pays et de voyager à l'étranger, en décernant l'Ours d'or à son film "Taxi".
En l'absence du cinéaste, la récompense suprême de la Berlinale a été reçue par sa nièce, Hana Saeidi, qui joue dans le film. "Je suis incapable de dire quoi que ce soit. Je suis trop émue", a lancé la petite fille en larmes, qui a brandi le trophée.
"Plutôt que de laisser détruire son esprit et d'abandonner, plutôt que de se laisser envahir par la colère et la frustration, Jafar Panahi a écrit une lettre d'amour au cinéma", a déclaré le président du jury, le réalisateur américain Darren Aronofsky, estimant que son film était "rempli de l'amour qu'il porte à son art, à sa communauté, à son pays et à son public".
Symboliquement, l'Ours d'or a été posé et photographié tout seul après la cérémonie sur l'estrade où aurait dû s'exprimer le réalisateur pour une conférence de presse.
"Je me réjouis beaucoup de la décision du jury international de décerner l'Ours d'or à Jafar Panahi" a réagi dans un communiqué le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, y voyant "un signal important pour la liberté de l'art".
Très applaudi à la Berlinale, "Taxi" est une chronique à la fois drôle et saisissante de la société iranienne, à travers les déambulations d'un chauffeur de taxi dans les rues de Téhéran, interprété par le réalisateur lui-même.
Ses passagers, Iraniens hauts en couleur, en disent beaucoup sur leur pays, dont Jafar Panahi s'efforce de saisir l'âme.
Après "Ceci n'est pas un film" et "Pardé", c'est le troisième long métrage réalisé par Jafar Panahi en défiant les autorités depuis qu'il a été arrêté en 2010, alors qu'il préparait un film sur les manifestations contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
Condamné à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de réaliser des films ou de voyager, il a retrouvé une liberté précaire qui lui permet de tourner clandestinement mais sans pouvoir quitter l'Iran.
Observateur engagé de la société, ce cinéaste est un habitué de la Berlinale. Il avait reçu le Grand Prix du jury en 2006 pour "Hors jeu" et le prix du scénario en 2013 pour "Pardé".
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Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Le film sort aujourd'hui en France !Niap a écrit :La 65e édition du festival du film de Berlin, réputé sensible aux sujets politiques, a couronné samedi le cinéaste iranien dissident Jafar Panahi, interdit de travailler dans son pays et de voyager à l'étranger, en décernant l'Ours d'or à son film "Taxi".

"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
c'est un bon film, après c'est difficile d'en parler sans spoiler un max mais je le conseille, il y a aussi IRANIEN, un documentaire :http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 27619.html (dsl si on en a déjà parlé sur ce post, j'ai pas pris le temps de tout lire)
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Cool, merci pour la référence Tatou.
Sinon, un journaliste du New York Times basé à Téhéran publie chaque semaine un mini reportage sur un(e) Téhéranais(e) dans "Our Man in Tehran" : http://www.nytimes.com/2015/03/25/world ... ehran.html
Sinon, un journaliste du New York Times basé à Téhéran publie chaque semaine un mini reportage sur un(e) Téhéranais(e) dans "Our Man in Tehran" : http://www.nytimes.com/2015/03/25/world ... ehran.html
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
yes merci, l'Iran s'ouvre de plus en plus, l'occident s'y intéresse, à voir par la suite si le fondamentalisme du pays changera en quelque chose de moins liberticide, ou si le capitalisme y entrera pour poser les dernières "bombes". Un article intéressant sur l'Iran dans le numéro 82 de philo mag (daté septembre 2014) dans lequel l'auteur fait un "portrait" de la situation intellectuelle chez certain ayatollahs les plus influents (ça rejoins le film IRANIEN) dans la ville de Qom (sorte de Vatican chiite). Il se demande d'ailleurs si on assisterait pas, lentement mais surement, à la fin de 35 ans de mélange entre religieux et politique. Et dans le dernier philo mag (numéro 88) un bref article sur Reihane Taravati qui a malheureusement écopé d'une peine pour avoir réalisé un clip sur la chanson Happy de Pharrell Williams... Si une partie du clergé prend conscience de quelque chose c'est possiblement un bon début :)
Re: Docus sur l'Iran / films iraniens ?
Oui mais des surprises comme ça, on peut en trouver plein au sujet de l'Iran. On dit que le pays s'ouvre de plus en plus, mais le rythme des exécutions a augmenté de façon affolante sous Rouhani (une analyse possible est que les conservateurs veulent montrer que le régime ne fléchit pas sous l'influence occidentale).
Difficile donc de dire si la situation évolue vraiment positivement...
Difficile donc de dire si la situation évolue vraiment positivement...
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
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