du travail et des parasites sociaux anarchopunkvegan DIY...

[Uncas]

ah non il n'est pas du tout question ici de nostalgie primitiviste, je voulais juste montrer que l'activité productrice n'est pas forcément synonyme de douleur. et d'abord pourquoi parler au passé, des peuples de chasseurs-cueilleurs existent toujours, et ont d'ailleurs fait l'objet d'une encyclopédie (The Cambridge Encyclopedia of Hunters and Gatherers).
sinon de quel choix me parles-tu ? celui de rentabiliser ou non leur activité ? oui ils l'ont, les études anthropologiques montrent bien comme le dit Pierre Clastres que les peuples "primitifs" "ne rentabilisent pas leur activité non pas parcequ'ils n'en sont pas capables mais parcequ'ils n'en n'ont pas envie". le choix de cueillir ou non ? evidemment que non, mais cela ne rend en rien leur activité aliénante.

[Jul]

Où ai-je bien pu parler de rentabilité?

Sinon pour en revenir au point, tu reconnais qu'ils n'ont pas le choix que de cueillir pour vivre, il s'agit donc bien d'une activité aliénante.

[Uncas]

j'ai parlé de rentabilité parceque je ne comprenait pas le sens de ta question, justement parceque j'ai l'impression que l'on a pas la même définition d'"aliénation". Qui si j'en crois wikpédia (hum, je sais) désigne d'un point de vue juridique "la dépossession de l'individu et la perte de maitrise de ses forces propres au profit de puissances supérieures", ou d'un point de vue marxiste, le fait que "dans le monde capitaliste, le travailleur vend sa force de travail. La finalité de son travail lui échappe complètement."
dès lors je me demande bien où tu vois une quelconque forme d'aliénation dans l'activité productrice des chasseurs-cueilleurs qui ne sont en rien déposséder de leur force productive et encore moins étranger à leur travail.
apparemment ce que tu considères comme aliénant c'est la nécessité vitale de se nourrir et alors là faudrait que tu m'expliques.

[Noir Vomi]

A ce moment là ce n'est pas le travail qu'il faut condamner, c'est la vie, que l'on ne peut pas non plus dissocier d'une forme de masochisme. Parceque du premier cri au dernier soupir, l'ensemble des efforts nécessaire à assurer la survie est aussi un effort, qui peut être associé à une pénibilité, peut aussi être qualifié de "travail". Et c'est l'origine du bouzin. La première aliénation, la première cause du travail, c'est la nature et malheureusement nul ne s'y soustrait ('fin tant qu'il est en vie quoi). Masochisme? Peut-être, mais au fond nous le pratiquons tous.

Evidemment si tu me dis "il y aura toujours du travail parce que effort égale travail", oui, du genre il faudra toujours se lever un moment ou un autre dans la journée et c'est plutôt chiant, lacer ses chaussures, pousser le dernier soupir et autres subtilités (tu parlais de ça ? De toute façon Nervous breakdown l'aurait amené à un moment ou un autre dans le sujet), d'accord, mais je pensais pas faire l'éloge absolu de la paresse, ni critiquer l'effort en lui même, dans le sens où tout effort n'est pas pathogène, inutile ou destructeur. Et surtout, ce n'est pas parce qu'il y aura "toujours des efforts à faire tant qu'on vivra" que ça justifie plus le travail en tant que machine marchande, qui lui est totalement ou au moins largement dispensable.

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"Je précise que j'ai pas envie de tomber dans les clichés, et les amalgames."

Pour le moment il a que l'illustration APF à son dossier, il mentait donc pas en se prétendant pas archiviste. Mais la bannière du forum (Classe contre classe) me fait penser à un truc qu'on peut rapprocher des 6 milliards d'humainEs dont tu nous parles Jul. La lutte des classes c'est une approche parmi d'autres, qui historiquement a surtout réussi à consolider les rapports de production capitaliste (c'est comme ça que je le vois, mais Nervous breakdown ou autre me prouvera sans mal que je suis juste un con qui n'y connaît pas grand chose) en bâtissant des empires bureaucratiques maintenant quasi-intouchables. Parce que d'un côté t'as le capitalisme qui exploite la force de travail, mais de l'autre (ce qui nous fait une autre classe ?) t'as aussi des individuEs (c'est dit sans le moindre mépris) qui se reconnaissent là dedans, dans la "force de travail", ce qui prouve bien que le capitalisme ne fait pas qu'exploiter et manipuler les rapports de production mais surtout il a pénétré dans l'économie désirante de ceux/celles qui bossent (les exploités, non ?) ce qui confine la lutte révolutionnaire (bien que je ne vois aucune révolution là dedans) au seul niveau des rapports de force apparents : la classe contre la classe. C'est rester bloqué à la classe (pour le plus grand bénéfice du capitalisme), se comporter consciemment ou non en tant que force de travail (parfaitement exploitée) en éludant tous les autres niveaux de l'économie désirante de l'individuE (qui n'est pas juste "un sujet d'une classe précise") qui sont tout autant bouffés par le système de la domination, la lutte pour une amélioration des conditions de travail etc c'est juste un paravent qui dérange en rien, ça fait partie de la règle du jeu, l'abolition du travail, non. Les autres niveaux (au-delà de la "classe") peuvent être ceux du couple, de la famille, de l'organisation militante, de la sexualité, les prisons, l'appareil psychiatrique et en dépassant l'anthropocentrisme, la libération animale mais ça fait "anarkoskattn'importe quoi alors que tant de gens crèvent de faim, on pensera aux animaux plus tard", alors que c'est justement ce nivellement des luttes qui laisse les 6 milliards (et plus) dans la merde. Le discours anti-travail "marié" au discours squatt, vegan, queer et autres je le vois pas parcellaire, ni spécialement radical ou quoi, simplement cohérent et une réponse complète à certaines sources d'exploitations (et pas juste "une"). (Même si je nie pas que chez les peaux rouges aussi on se soucie libération animale, pro-féminisme et d'autres choses, mais en restant derrière une barrière "classe contre classe" tout ceci me semble un peu illusoire).

[Starsky]

Noir vomi, cette digression t'es gentillement adressée: aère tes paragraphes, sauts de lignes et alinéas. Pour reprendre son souffle et pas rendre un gros pavé indigeste.
C'est pas une attaque, hein, un conseil.

Bon, je continue de vous regarder palabrer, je me refais des pop corns...

[Norma Bates]

D'une manière plus concise, moi je dirai juste que LES GENS QUI BOSSENT ET QUI SONT TOUT FRUSTRÉS DE VOIR QUE CEUX QUI NE TRAVAILLENT PAS NE CRÈVENT PAS LA GUEULE OUVERTE, ET SE METTENT ALORS A PENSER QU'ILS TRIMENT POUR NOURRIR CETTE VERMINE, ÇA M'ÉNEEEEEEEEEERVE profondément

C'est pas du tout constructif mais ça défoule. (J'me permets, j'ai assez argumenté avant ).

[Tiriwurst]

Bof ça me fait plutôt plaisir en fait de taper sur les nerfs de ceux qui payent mon RMI et tiennent des discours réactionnaires de ce type là...

Et pis je comprends pas la réaction outrée par rapport au dessin de l'APF. Enfin quoi, oui c'est à dégeuler une vie passer à trimer, d'ailleurs pourquoi les prolos luttent-ils ? Pour que ce soit moins une vie de merde, non ?

[Noir Vomi]

Noir vomi, cette digression t'es gentillement adressée: aère tes paragraphes, sauts de lignes et alinéas. Pour reprendre son souffle et pas rendre un gros pavé indigeste.
C'est pas une attaque, hein, un conseil.

Bon, je continue de vous regarder palabrer, je me refais des pop corns...

Discours anti-soixante-huitard typique. Les pavés sont notre seule arme pour répondre aux coups portés par la botte ferrée des cochons de patrons que sont les CRS, espérons qu'un jour tu atteignes la maturité politique pour le comprendre, nihiliste bouffeur de pop-corn. Individualiste...
T REAC OU KOA VIEU FACHO???????????
Prends garde, Starsky. Tout doucement, j'archive.

[PariA]

la réaction outrée par rapport au dessin de l'APF

c'est pas plutot un dessin de Tapage, tiré d'un texte de Haine Brigade, qui date d'au moins 20 ans ?

[Tiriwurst]

Ben si, mais pour le remettre en contexte dans ce topic j'ai emprunté un raccourci assez peu orthodoxe basé sur la source actuelle et non originelle du dit dessin.
Excuse moi, donc.