Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[Acrate33]

BODY SNATCHERS de Ferrara.

de loin le plus mauvais des trois !

[dr krank]

oué je prefere celui de 78, puis celui de siegel, la version de ferrara me laisse l'impression d'un truc bancal un peu inabouti, curieusement immature et sans relief apres bad lieutenant

[melvinjunko]

BODY SNATCHERS de Ferrara.

de loin le plus mauvais des trois !

Y'en a quatre...

Je vais revoir le Kaufman bientôt...

oué je prefere celui de 78, puis celui de siegel, la version de ferrara me laisse l'impression d'un truc bancal un peu inabouti, curieusement immature et sans relief apres bad lieutenant

Ben le côté inabouti ou un peu bancal vient, peut être, du scénario signé Stuart Gordon ! La prod a également censuré quelques trucs qui pénalisent la radicalité du film. Mais il reste néanmoins des cadrages et des scènes vraiment réussis.
Sinon certains pensent que Ferrara n'a pas fait grand chose sur ce film tourné au moment où il était à fond dans la dope, à peine capable d'être éveillé sur un plateau... De plus le film ne ressemble en rien aux autres films de Ferrara, surtout ceux tournés à cette époque ! A priori il faudrait regarder du côté du chef op' qui aurait pu avoir un rôle un peu plus important que celui crédité au générique.

[dr krank]

BLACK SWAN: consciemment ou non aronofsky nous balance plein de references a la gueule (pas degueu en soi) sans jamais les depasser... on pense pele mele à SUSPIRIA bien sur, REPULSION, CARRIE pour la mere, POSSESSION de zulawski, avec une etrangeté à la lynch façon inland empire. le final est ultra previsible, alors qu'en cours de peloche des possibilités autrement plus foutraques se profilaient

LE MASSACRE DES MORTS VIVANTS/LET SLEEPING CORPSES LIE/LIVING DEAD AT THE MANCHESTER MORGUE: un film italo espagnol assez mal fichu mais plutot sympathique qui se deroule dans la campagne anglaise (qui rappelle celle de TERRE BRULEE) présenté a tort comme le trait d'union entre fulci et romero.
en fait pendant une bonne heure il se passe pas grand chose (et meme apres..), on voit des mecs du ministere de l'agriculture tester des nouveaux insecticides qui vont etre a l'origine d'une zombification de faible envergure. les zombies sont pas tres bandants.. ils mordent pas, se servent d'armes, sont pas decomposés et meme une balle ds la tete n'y fait rien, il faut les bruler! bon les codes se faisaient alors c'est pas grave. ceci dit, de la poesie macabre a la fulci, de sa demesure dantesque, il n'y en a pas trace dans ce pietre massacre des morts vivants! par contre le discours ecolo et anti flics est cool aha

LE PROVISEUR revu un soir de beuverie, james belushi tres credible en proviseur tout de cuir qui arpente les couloirs du lycee en moto pour tabasser du violeur, et gifler (toujours en moto!) des gros bonnets de la came. happy end et ultra realiste, bien sur

TANGO ET CASH... CASH ET TANGO.. non mais ptain c'est bien de revoir les films qu'on avait kiffé gamin avec un peu de recul par contre j'avais pas oublié la zik du film!!

"rambo, c'est une pedale" ca vient de la. le virage comique, ou au moins le stallone moins constipé du slip ca commence avec ce monument debilitant de l'action, qui est un peu un gros couronnement de n'importe nawak: du racisme (les asiatiques n'ont encore pas le beau role) et de l'homophobie a foison (la scene de la douche etait inevitable) bien sur, des gentils qui s'en tirent de toutes les situations pire que tintin dans ses BD et avec le sourire et la decontraction, des explosions, des gros flingues, des vannes nazes pendant les fusillades, et un scenario qui s'encombre pas de souci de vraisemblance: nos heros se suspendent a des cables haute tension 10 000 volts, la prison est un vrai moulin ou chacun est libre d'y entrer et d'en sortir, et des tas d'autres trucs, bref a l'instar de COMMANDO un plaisir honteux ou on s'ennuie pas une seconde!!


BAD BOYS de 83 (pas la bouse avec will smith), le jeune sean penn fait les 400 coups et finit par tuer un mome, fait un tour en prison/maison de redressement ou il y retrouve le grand frere de sa victime, qui entre temps a eu le temps de violer sa copine!! ca se laisse voir, des trucs ressemblent a SCUM d'alan clarke (le petit nouveau qui devient le nouveau caid, le jeune qui se fait violer par les gros durs) et un des mechants, on dirait... BIFF TANNEN en 70s!

[Starsky]

TANGO ET CASH... CASH ET TANGO.. non mais ptain c'est bien de revoir les films qu'on avait kiffé gamin avec un peu de recul par contre j'avais pas oublié la zik du film!!

"rambo, c'est une pedale" ca vient de la. le virage comique, ou au moins le stallone moins constipé du slip ca commence avec ce monument debilitant de l'action, qui est un peu un gros couronnement de n'importe nawak: du racisme (les asiatiques n'ont encore pas le beau role) et de l'homophobie a foison (la scene de la douche etait inevitable) bien sur, des gentils qui s'en tirent de toutes les situations pire que tintin dans ses BD et avec le sourire et la decontraction, des explosions, des gros flingues, des vannes nazes pendant les fusillades, et un scenario qui s'encombre pas de souci de vraisemblance: nos heros se suspendent a des cables haute tension 10 000 volts, la prison est un vrai moulin ou chacun est libre d'y entrer et d'en sortir, et des tas d'autres trucs, bref a l'instar de COMMANDO un plaisir honteux ou on s'ennuie pas une seconde!!

c'est quand même un cran au dessus de COMMANDO, film sur faf, à la photo digne d'un Jean François Porry, et vraiment vraiment abusé du début à la fin (quoi que le revoir sur grand écran reste un moment génial de pure rigolade).
Avec Tango et Cash, on sort du cinéma reaganien pour un buddy movie très 90's. Au final, c'est une purge pour quiconque ne l'aura pas vu à douze ans au moment de sa sortie. Mais dans ce cas là, quel plaisir, quelle joie...

"Je veux ton insigne, je veux ta plaque et je veux ta peau... Non mais, il se prend pour qui ce con ?
- Il se prend pour rambo !
rires
- Rambo, c''est une pédale !
Pan
Quelqu'un veut se faire une ligne ?"

C'est quand même un peu au dessus de

"Joooohn, c'est pas entre les yeux que je vais te buter, John, c'est entre les couilles !!!
- Crache ta vapeur, sale pourriture !

[Athalie]

Je ne suis pas tout à fait d'accord sur Black Swan. On peut y lire pas mal de références (parce que les sujets traités sont assez universels et sont effectivement des thèmes assez récurrents du cinéma) mais je trouve au contraire qu'il parvient à les dépasser. Si on pense inévitablement à Suspiria par exemple, la référence reste à un niveau esthétique, parce que Black Swan propose une vraie réflexion psychanalytique qui est absente chez Argento (qui sait très bien créer un univers fantasmatique mais dont le but n'est pas vraiment d'analyser des comportements et des fantasmes) - ou à un niveau très basique. Les personnages sont assez typés mais je ne trouve pas ça dérangeant, pour moi ce ne sont pas des clichés mais l'utilisation de mythes et d'un imaginaire collectif (comme le coup du couple brune/blonde, présent dans un nombre incalculable de films ... pour moi ce n'est pas un cliché, c'est un mythe qui travaille toujours notre imaginaire).
J'ai peut-être tendance à surestimer le film parce qu'à la base toutes ses thématiques me fascinent, et pour l'étrangeté à la Lynch dont je suis une fan absolue - quoi que je ne trouve pas qu'il fasse du sous-Lynch pour autant - mais je trouve quand-même le film extrêmement fin sur les désirs et angoisses féminins, sur les troubles identitaires, le rapport à la mère qu'il faut tuer symboliquement, etc. Ce ne sont pas des thèmes très "originaux" mais ça n'est pas le but du film, et ils sont particulièrement bien traités ici, en tout cas moi j'ai trouvé qu'il y avait vraiment un rythme soutenu tout du long et une tension très palpable. J'ai apprécié aussi que la danse ne soit pas un thème accessoire comme dans Suspiria mais qu'il y ait une vraie réflexion sur cet art, sur le rapport au corps qu'il induit, et qu'elle soit superbement filmée. Et pour finir, je ne trouve pas gênant que la fin soit prévisible, elle est assez logique du point de vue de la logique psychologique du personnage, elle intervient comme une acmé qu'on attend depuis un moment, parce que l'identification au personnage a fonctionné (ça s'apparente à du suspense plutôt qu'à de la surprise, selon la distinction d'Hitchcock, on sait que ça va exploser à un moment et le moment tarde... Hitchcock qui est un grand maître également d'ailleurs pour lier film de genre et réflexion psychanalytique très approfondie).

Bon sinon, pour les amateurs d'Herzog, je conseille si vous ne les avez pas déjà vus "Cœur de verre" qui est encore plus insolite que ses films les plus connus, et son tout premier film "Signes de vie", très intéressant aussi. Aguirre ou Cobra Verde paraissent des films très grand public à côté !

[dr krank]

oué COMMANDO, tres bon des le debut.. la foret, la famille modele, la maison en bois, la chasse, c'est du leni riefenstahl avant 45! ce que je kiffe surtout la dedans, c'est l'histoire dans l'histoire, celle de schwarzy et vernon wells, anciens amants, nouveaux meilleurs ennemis.. parce qu'entre bennet et matrix, c'est du tom of finland!! la gueule de bennet quand matrix lui propose de se servir de son gros couteau plutot que d'un flingue pour le final.. il frole le priapisme! et a la fin, on se rend bien compte que si cindy sera bien la nouvelle mere d'alyssa milano qui l'adopte instinctivement, elle sera certainement pas la femme de schwarzy!! une bonne introduction aux chefs d'oeuvre de l'ami BRUCE LABRUCE

je conseille si vous ne les avez pas déjà vus "Cœur de verre" qui est encore plus insolite que ses films les plus connus, et son tout premier film "Signes de vie", très intéressant aussi. Aguirre ou Cobra Verde paraissent des films très grand public à côté !

il y a CABEZA DE VACA de nicolas echevarria dans le genre qui est ressorti le mois passé

[niap]

Et le dernier Rodriguez, vous l'avez vu? Avec Bruce Willis (pour Alcibiade) et Danny Trejo (pour Melvin).

ICI

[Starsky]

Alalalalala, quel génie, quel talent !
Je me bastonnais déjà à l'époque de DESPERADO pour le talent du bonhomme. tout ceux qui chiaient sur ce film et sur FROM DUSK TILL DAWN l'encensent aujourd'hui. Pourtant, c'était déjà habillé de la même verve cinématographique qu'il rendait hommage à son cinéma, sans pour autant lui même se prendre au serieux. Docteur, je dois le confesser, même lorsqu'il s'attaqua au teen movie pour une vulgaire commande, avec THE FACULTY, j'ai pris mon pied. Bien qu'assez circonspect quand à son adaptation fidèle (arf) de SIN CITY, je reste un partisan radical du cinéma de Robert. Et en plus, il a un beau chapeau et il joue bien.
:)

[Starsky]

oui, je suis saoul comme un porche