
que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Venant d'un mec qui se prend pour don quichote, mais remplace les moulins par des bagnoles, ça ne m'étonne pas...


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Il nous faut un plus gros bateau !
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Si tout le monde se tenait par la main, ce serait plus facile pour les electrocuter.Cro-mag a écrit : Ensuite, cette espèce de délire mystique à 2 balles du style tenons-nous la main et faisons une ronde autour de la terre en attendant que le 27 eme boddhisatva permette notre réincarnation en hommes bons qui pourront à nouveaux faire une ronde autour de la terre en se tenant par la main, me les brise profondément! Si ça c'est pas babos.....
Moi je vois bien la comparaison avec Manu Chao, ca me va.

Re: Un peu de littérature
Je l'ai chopé cette semaine, mais j'ai pas encore eu le temps de le commencer. Dans le même genre, je voudrais bien trouver Le talon de Fer de jack London.Riot girl a écrit :Ievgueni Zamiatine, vous connaissez ?
D'après un article de Wikipédia, "1984" s'inspirerait d'une oeuvre de cet écrivain russe, intitulé "Nous autres" et paru en 1920, décrivant une contre-utopie totalitaire.
Plus intéressante encore est l’œuvre d’anticipation du bonhomme. Car London est aussi auteur de science-fiction. Et là les rééditions sont phénoménales parce qu’elles montrent que London est, tout simplement, le plus grand auteur de science-fiction à caractère politique qui ait jamais écrit au XIXème. Dans le "Talon de Fer", London imagine qu’une révolution socialiste éclate aux Etats-Unis et est sévèrement réprimée par les conservateurs. Des Communes se forment à Chicago et ailleurs, des traîtres ont infiltré le mouvement ouvrier, des "jaunes" se vendent contre des positions dans la nouvelle société, des hommes périssent, des têtes tombent, des gens s’aiment. "Le Talon de Fer" marque l’apposition d’un joug infâme sur le monde et l’affirmation sans conteste de la domination bourgeoise à caractère balladuro-fasciste. Cette domination qui passe par le contrôle de la presse, le contrôle de la mémoire collective et du récit historique des événements est décrite avec des raffinements qui rappellent Orwell. London nappe le tout d’une histoire d’amour inter-classes à faire se pamer les amoureux du "Titanic" de Cameron. Néanmoins, alors qu’Orwell dénonçait en creux et en avance les totalitarismes (Staline et là on simplifie), London est déjà cinquante ans plus loin. Il critique Balladur et la droite sournoise, il critique la gauche caviar, l’organisation du système d’informations en multinationales. Il critique la langue de bois et le politiquement correct. En cela, "Le Talon de Fer" est mille fois plus pertinent et intéressant aujourd’hui que disons… "1984". London ne s'en prend pas aux formes les plus violentes d'oppression mais à ces vagues de fond, malicieuses et écœurantes, qui lui permettent de croître dans le dos du monde. Par moment, on croit lire du super-Conrad (l'Anarchiste) mais London est plus lyrique, plus ambitieux, plus hugolien dans sa manière de fixer les destins.
Et pour ce qui est de Fallet, j'ai lu et déjà relu plusieur fois "Le beaujolais nouveau est arrivé", qui me donne toujours autant de plaisir, du coup j'vais voir à en trouver d'autres.
Ah ouais idem y a quelques années, et je ne l'ai pas terminé...Starsky a écrit :héhé, j'ai lu "si c'était vrai" en entier, pour savoir...
Si je puis me permettre, je te conseille vivement "La soupe aux choux" et "Les vieux de la vieille", pour la bidonnade et la finesse, et dans un autre genre "Y a t-il un docteur dans la salle" (Trilogie sentimentale) et "Paris au mois d'Août", entre autres.Gonzo a écrit :Et pour ce qui est de Fallet, j'ai lu et déjà relu plusieur fois "Le beaujolais nouveau est arrivé", qui me donne toujours autant de plaisir, du coup j'vais voir à en trouver d'autres.
Sinon, je suis rendue aux quinze dernières pages de "La jambe gauche de Joe Strummer" du sieur Férey et j'ai stoppé pour cause de mal de crâne, tellement j'ai lu longtemps, pour dire comme c'est bon.
Et sinon je me suis bien marrée avec ça:Mc Cash, s'il n'est plus flic, reste borgne et dévoré par une colère aussi vieille que son premier concert des Clash, à Belfast, avant les grèves de la faim de Bobby Sand et les victimes du Bloody Sunday... Plus de femme, pas d'avenir, des illusions perdues... Un ophtalmologue l'informe que s'il persiste à soigner par la destruction tout ce qui l'entoure, il sera vite et définitivement aveugle. Belle raison pour en finir d'une lumineuse balle dans la tête ! L'étincelle pourtant viendra d'ailleurs. Une lettre lui révèle qu'il est le père d'Alice. La mère est morte et c'est à lui désormais qu'il revient de veiller sur la petite... À peine Mc Cash est-il arrivé dans le village de sa fille qu'il trouve une autre fillette noyée. Alice vient le voir. Elle est le témoin qui dérange. Mc Cash, lorsque tombent les morts, redécouvre la peur et l'espoir mêlés. Lui qui voulait mourir mesure de plein fouet la valeur d'une vie. Celle de son enfant...

CLUMSY parle de son idylle avec Theresa qui a duré presque un an alors qu'ils habitaient dans différents états des USA. On y retrouve toutes les étapes de leur histoire d'amour dans le désordre le + complet : leur rencontre, la première nuit, les retrouvailles, l'évolution de leurs sentiments, leur séparation, le tout découpé en petites séquences de 2/3 pages. J'ai trouvé ça très touchant, le dessin naïf rend l'ensemble très personnel.
Je n'ai rien lu d'autre de lui sinon.
Je n'ai rien lu d'autre de lui sinon.
Magicraph is my copilot
Et bien je le lirai certainement car je m'étais dit que lirais bien autre chose de lui, comme le livre sur les chats m'a plu. Là c'est pareil, de courtes séquences (pour la plupart sur une page) sur les attitudes du chat au quotidien, et c'est tellement vrai que c'est très drôle, c'est tout simple mais très bien vu. Et je partage ton avis quand tu dis: "le dessin naïf rend l'ensemble très personnel." car c'est aussi le cas dans celui que j'ai lu. Un bon auteur en tous cas.
Je l'ai pas trouvé super ce bouquin. Plutôt intéressant à lire, parce que la vie de Marius Jacob est forcément intéressante, mais je n'ai pas aimé du tout le style de l'auteur, qui présente les choses d'une manière lyrique et grandiloquente que j'ai trouvé particulièrement agaçante.Raf a écrit :Alain Sergent, Un anarchiste de la Belle Epoque : Alexandre Marius Jacob
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