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par Doctor Louarn » 29 déc. 2008 13:17
2 films de propagande pour larmée américaine
Behind enemy lines: Un copilote de bombardier en Bosnie qui se fait chier parce qu'il avait rêvé de massacrer du serbe, "éclater du nazi", et qu'il passe plus son temps à jouer à la drôle de guerre sur un porte avion. Il part en mission de reconnaissance au dessus de la frontière. Sa frustration est énorme: merde il aurait voulu des missiles pour jouer à charcler de la chaire fraiche! il a pas passé son enfance devant les têtes brûlées pour finir Yann Arthus Bertrand! Trop loin de retrouver l'adrénaline de top gun, Il veut démissionner.Belle scène pathétique où son pater l'appelle au téléphone et en plein noël, lui exprime toute sa fierté du boulot qu'il accomplit, alors que de son côté on voit le bidasse honteux de ne pas avoir commencé son collier d'oreilles. Convoqué, Son amiral lui explique que c'est les petites choses niveau discipline qui font de lui un vrai soldat, ils ne se comprennent pas. Déçu par l'armée, il perd toute valeur et se réfugie dans un rêve d'argent facile: devenir aviateur civil pour des groupes de rock, la honte! Il finit par se faire buter en plein vol par des jusqu'au boutistes serbes, qui tue d'une balle dans la tête son pilote.
Il doit alors survivre et devenir un VRAI guerrier.
De son côté la marine américaine essaye d'abord de le sauver, puis à cause du méchant état major commun, ils laissent tomber le povre petit américain. Honte suprême ils finissent par envoyer des français qui bien évidemment laissent tomber le héros au dernier moment. Contre tout l'état major allié, les marines avec l'amiral himself finissent par prendre d'assaut la zone démilitarisée pour en tirer le soldat Ryan! Et ce dernier tue lui même le général serbe-boss de fin de niveau.
Les serbes sont très très méchants, étonnamment, les bosniaques dits musulmans le sont aussi, puisque personne ne comprends rien dans l'opinion publique dans la réalité vraie, il faut conserver l'image de la sauvagerie des balkans. Mais quand même, parce que la guerre n'a pas été déclenchée pour rien, un sidekick au cheveux longs et tshirts de rock occidental ou nike, je sais plus trop, finit par suivre le héros dans ses péripéties.
Le plus ridicule étant la manière d'amener le pathos du général dans le film, il se grille ses contacts presse, le soutien de l'état major, met sa carrière en jeu pour un pilote qui l'a envoyé chier une demi heure plus tot (alors qu'il suffit d'envoyer Chuck pour les MIA non?).Au 2ème contact satellite, l'amiral est quasi au bord des larmes et s'éloigne des consignes de sécurité en appelant le soldat perdu par son nom "t'inquiéte Bobby, on va te tirer de là". Alors que le manque de discipline et d'implication dans son unité le mettait (bobby Ryan) en position de démissionner et en conflit ouvert avec sa hierarchie, il finit par apprendre la vie de soldat par le sang et la boue, soutenu par le paternalisme de son supérieur. On comprend que son père-officier est fier de lui et que par là même il n'aura aucune honte à racheter auprès de son père-quil'attendaupieddusapinlesyeuxnoyésdefiertédanslestroiscouleursdudrapeau. Les deux Ils finissent par se comprendre, l'empathie joue à plein et la lettre de démission est jeté de l'hélicoptère de secours sous les yeux attendris des trois armes: l'amiral de la navy, l'armée de terre (représenté symboliquement par les marines) et l'aviateur (même si ne fait pas parti de L'US air force, je pense que ça reste clair).
Une belle œuvre de propagande, avec des sabots un peu moins gros que ceux de die hard 4... mais j'ai trouvé pire encore
les larmes du soleil: "Au Nigéria, la famille du Président vient d'être assassinée et une guerre civile est sur le point d'éclater. Un commando secret mené par le lieutenant Waters est envoyé aux confins de la jungle afin de faire évacuer Lena Kendriks, une femme médecin travaillant pour une organisation humanitaire, d'un village menacé par les rebelles. Mais le cours de la mission change lorsque celle-ci refuse de partir sans les villageois... "
La critique est rapide, bruce willis en lieutenant Waters burinés et burnés à donf, qui finit par avoir du coeur grâce à la jolie infirmière humanitaire monica belluci qui nous fait un copier/coller magnifique de la Jeanne d'Arc de Besson: je chiale, "la vie c'est dure", je hurle "car si la vie est dure il faut agir".
Vous imaginez très bien le tableau, seul un grand jedi comme Melvin saurait utiliser la force pour étendre l'espace temps et en trouver suffisamment pour le perdre à écrire une critique sur un film aussi merdique.
En tout cas , 2 oeuvres magnifiques de géopolitiques tendance FOX news
Au fait, quelqu'un d'autres aurait il vu le film casque bleu sur la Bosnie?
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Doctor Louarn le 29 déc. 2008 17:37, modifié 1 fois.