Je vais essayer de le trouver ce bouquin, on verra bien:
Lu d'une traite "parures" de Franz Bartelt, bon c'est très court mais très bon, comme du Bartlet en somme. C'est un peu le Michel Quint des Ardennes.
http://www.lalettrine.com/article-parur ... 89862.html
JE suis maintenant parti sur :http://chroniquesdelarentreelitteraire. ... im-robbins, ça m'a l'air bien déjanté, j'espère que la suite me donnera raison.
que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Bon. J'pensais revenir causer de L'obscurité du dehors mais je me suis retrouvée un peu coi devant mon clavier là...
Bon. J'essaie quand même...
Bon... allez oui, ou cette obscurité du dehors comme tellement trop insinuée à l'intérieur que j'en suis pas encore revenue du côté obscur de la force de ses mots enchainés et de ses descriptions..., sur le coup indescriptibles! Je l'ai fini y'a peu et oui j'crois que c'est un peu tôt en fait. Quand certaines phrases peuvent être à elles seules d'aussi lourds et sourds u-percut à résonner encore après de cette façon si spectrale (de poing amputé ou fantôme) jusque dans l'antre et l'ombre même de l'estomac... oui, j'vous parle donc même pas de tout le bouquin tellement (af)futé pour retenir la tension dans toute cette pénombre et cette solitude oppressives... Lequel, de bouquin, laisse sur le bord de sa route serpentine, sombre et inquiétante, de celle qui va juste bien plus haut que le bout de la route... et laisse là oui. Retournée, et pensive...
Alors en pleine digestion jusque dans des cavités entérologiques insoupçonnées (plurielles et différentes!! comme une ruminante...) j'dis juste encore merci, Athalie, pour le conseil et l'invitation à cette intense, forte et puissante lecture de chef d'oeuvre... (n'ayons pas peur des mots hein, alors que McCarthy nous en livre et ponctue justement toute l'épaisseur et toute la profondeur à portée d'yeux, de ces maux là!).
Et bon bah allez, à la place j'peux pitêtre alors dire aussi que dernièrement j'me suis également fait un Gaston Leroux (ça faisait longtemps - une plaisante et bienheureuse trouvaille dans la bibliothèque de mes hôtes que j'connaissais pas parmi les fabrications du bonhomme !) : La poupée sanglante. Dans et pour le genre (émaillé de péripéties), ne pas trop en dire de l'histoire, c'est mieux, j'trouve. Néanmoins j'peux dire que je donne ma p'tite voix pour ces deux voies, journalistique et intimiste, qui se côtoient et laissent la place à la fouille dans les profondeurs des personnages et des rouages intriguants ! Et alors que j'me suis faite savamment vampirisée, argh
en maître de la prose haletante... la suite au prochain épisode (évidemment, j'ai envie de dire !) : dans La machine à assassiner... que j'vais donc guetter comme une fleur de tournesol un soleil... euh, comme une vampire une lune et des étoiles !
Ah et toujours dans le lot des derniers lus et aimés y'a notamment aussi, au chapitre des bédées c'te fois, le "Monkey Bizness - Arnaque, bananes et cacahuètes" d'Eldiablo, Pozla et Miaw (entre autres produit label 619, çui de Run (Mutafukaz)) qui avait visuellement sauté dans le zieu et qui vaut bien la poutre colorimétrique que la couv' y avait enfoncée (jolie mention pour cette atmosphère de pigmentation plutôt tonitruante oui!) ; et là, pour l'histoire, la bafouille officielle en donne bien mieux que je ne saurais le faire le ton et la teinte :
"L’humanité a finalement réussi à s’auto détruire. Rapidement la nature a repris ses droits, et la gent animale a finalement récupéré son hégémonie sur la planète bleue. Le monde leur appartient désormais. Tout est bien qui finit bien ? Malheureusement, les nouveaux maitres de la terre sont bien aussi cons que leurs prédécesseurs, et ce n’est pas encore ce coup-ci que la paix règnera.Au cœur de cet univers pétri de violence, de culture de meute et d’instincts pavloviens, Jack Mandrill le babouin et Hammerfist le gorille, figures notoires de la pègre locale, tentent de tirer leur épingle du jeu et de défendre leur place au sommet de la chaine alimentaire. Arnaque, bananes et cacahuètes, la faim justifie tous les moyens."
C'est dit. Donc. Y'a plus rien à rattraper (... même l'amitié???). Et ça y va (donc)... sans (rien pour) se raccrocher aux branches (mmmh... même d'une paire de lunettes ???)
! Personnellement ce duo a plutôt fonctionné à plein... eh eh alors même qu'ils sont précisément souvent (tout le temps?) plein - comme des barriques! Et j'dois avouer que déjà rien que pour la verve posément éloquente et châtiée mais non moins acide du placide et non moins combatif Hammerfist et les plutôt nerveuses, invectives et grossières brèves et autres jurons lâchés non moins ingénieusement entre deux vomis bien dosés de Jack Mandrill... j'suis conquise, déjà ! Ca me fait kiffer oui, alors de là... déjà séduite par ce gorille et ce babouin!, pensez donc : à les suivre ensuite entre escroqueries animalières vénales pelées d'humain-e-s sans poil dans des combats clandestins, tripots, filets de flicaille vérolée, taule et autres gueules de(s) bois de LA (Los Animales)... ça en fait une bien méchamment belle bestiole : avec un humour (deux) bête(s) : sensible et ravageur précieusement distillé... de partout, tout comme l'hémoglobine plutôt talentueusement prodiguée hors des corps (en soin externe) aux coins des rues et détours (en forêts)... bref, pour ma part (du gâteau à la banane et aux cahuètes), en une traite manuelle ce fut un bien chouette p'tit moment de lecture haut en cool heure...
Bon. J'essaie quand même...
Bon... allez oui, ou cette obscurité du dehors comme tellement trop insinuée à l'intérieur que j'en suis pas encore revenue du côté obscur de la force de ses mots enchainés et de ses descriptions..., sur le coup indescriptibles! Je l'ai fini y'a peu et oui j'crois que c'est un peu tôt en fait. Quand certaines phrases peuvent être à elles seules d'aussi lourds et sourds u-percut à résonner encore après de cette façon si spectrale (de poing amputé ou fantôme) jusque dans l'antre et l'ombre même de l'estomac... oui, j'vous parle donc même pas de tout le bouquin tellement (af)futé pour retenir la tension dans toute cette pénombre et cette solitude oppressives... Lequel, de bouquin, laisse sur le bord de sa route serpentine, sombre et inquiétante, de celle qui va juste bien plus haut que le bout de la route... et laisse là oui. Retournée, et pensive...
Alors en pleine digestion jusque dans des cavités entérologiques insoupçonnées (plurielles et différentes!! comme une ruminante...) j'dis juste encore merci, Athalie, pour le conseil et l'invitation à cette intense, forte et puissante lecture de chef d'oeuvre... (n'ayons pas peur des mots hein, alors que McCarthy nous en livre et ponctue justement toute l'épaisseur et toute la profondeur à portée d'yeux, de ces maux là!).
Et bon bah allez, à la place j'peux pitêtre alors dire aussi que dernièrement j'me suis également fait un Gaston Leroux (ça faisait longtemps - une plaisante et bienheureuse trouvaille dans la bibliothèque de mes hôtes que j'connaissais pas parmi les fabrications du bonhomme !) : La poupée sanglante. Dans et pour le genre (émaillé de péripéties), ne pas trop en dire de l'histoire, c'est mieux, j'trouve. Néanmoins j'peux dire que je donne ma p'tite voix pour ces deux voies, journalistique et intimiste, qui se côtoient et laissent la place à la fouille dans les profondeurs des personnages et des rouages intriguants ! Et alors que j'me suis faite savamment vampirisée, argh
en maître de la prose haletante... la suite au prochain épisode (évidemment, j'ai envie de dire !) : dans La machine à assassiner... que j'vais donc guetter comme une fleur de tournesol un soleil... euh, comme une vampire une lune et des étoiles !Ah et toujours dans le lot des derniers lus et aimés y'a notamment aussi, au chapitre des bédées c'te fois, le "Monkey Bizness - Arnaque, bananes et cacahuètes" d'Eldiablo, Pozla et Miaw (entre autres produit label 619, çui de Run (Mutafukaz)) qui avait visuellement sauté dans le zieu et qui vaut bien la poutre colorimétrique que la couv' y avait enfoncée (jolie mention pour cette atmosphère de pigmentation plutôt tonitruante oui!) ; et là, pour l'histoire, la bafouille officielle en donne bien mieux que je ne saurais le faire le ton et la teinte :
"L’humanité a finalement réussi à s’auto détruire. Rapidement la nature a repris ses droits, et la gent animale a finalement récupéré son hégémonie sur la planète bleue. Le monde leur appartient désormais. Tout est bien qui finit bien ? Malheureusement, les nouveaux maitres de la terre sont bien aussi cons que leurs prédécesseurs, et ce n’est pas encore ce coup-ci que la paix règnera.Au cœur de cet univers pétri de violence, de culture de meute et d’instincts pavloviens, Jack Mandrill le babouin et Hammerfist le gorille, figures notoires de la pègre locale, tentent de tirer leur épingle du jeu et de défendre leur place au sommet de la chaine alimentaire. Arnaque, bananes et cacahuètes, la faim justifie tous les moyens."
C'est dit. Donc. Y'a plus rien à rattraper (... même l'amitié???). Et ça y va (donc)... sans (rien pour) se raccrocher aux branches (mmmh... même d'une paire de lunettes ???)
! Personnellement ce duo a plutôt fonctionné à plein... eh eh alors même qu'ils sont précisément souvent (tout le temps?) plein - comme des barriques! Et j'dois avouer que déjà rien que pour la verve posément éloquente et châtiée mais non moins acide du placide et non moins combatif Hammerfist et les plutôt nerveuses, invectives et grossières brèves et autres jurons lâchés non moins ingénieusement entre deux vomis bien dosés de Jack Mandrill... j'suis conquise, déjà ! Ca me fait kiffer oui, alors de là... déjà séduite par ce gorille et ce babouin!, pensez donc : à les suivre ensuite entre escroqueries animalières vénales pelées d'humain-e-s sans poil dans des combats clandestins, tripots, filets de flicaille vérolée, taule et autres gueules de(s) bois de LA (Los Animales)... ça en fait une bien méchamment belle bestiole : avec un humour (deux) bête(s) : sensible et ravageur précieusement distillé... de partout, tout comme l'hémoglobine plutôt talentueusement prodiguée hors des corps (en soin externe) aux coins des rues et détours (en forêts)... bref, pour ma part (du gâteau à la banane et aux cahuètes), en une traite manuelle ce fut un bien chouette p'tit moment de lecture haut en cool heure...
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Ahhh, ça fait plaisir de partager l'amour de Cormac et de L'obscurité du dehors en particulier 
D'accord aussi sur La poupée sanglante !
Et bien moi présentement, figurez-vous que je suis en train de me lire les Pensées de Pascal ... et que c'est même pas chiant !! Non vraiment ça se lit, l'écriture et le raisonnement sont assez limpides, c'est intéressant sur le mode de pensée catho et assez instructif quant à l'histoire des religions... moi j'aime bien !
D'accord aussi sur La poupée sanglante !
Et bien moi présentement, figurez-vous que je suis en train de me lire les Pensées de Pascal ... et que c'est même pas chiant !! Non vraiment ça se lit, l'écriture et le raisonnement sont assez limpides, c'est intéressant sur le mode de pensée catho et assez instructif quant à l'histoire des religions... moi j'aime bien !
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Ben du coup, je suis allé le commandé hier, avec d'autres.Athalie a écrit :Ahhh, ça fait plaisir de partager l'amour de Cormac et de L'obscurité du dehors en particulier
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
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L’image des enfants qui partent dans les trains
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Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Tu veux parler de Pascal Sevran ?je suis en train de me lire les Pensées de Pascal
Bon, moi sinon je suis dans un Léo Malet, L'envahissant cadavre de la plaine Monceau. Par ce temps froid, ça permet de visiter Paris sans mettre le nez dehors.
« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo
Victor Hugo
-
Doctor Louarn
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- Messages : 610
- Enregistré le : 31 oct. 2008 13:16
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Nicoby a ecrit dans le journal tentacules dont le sous titre était "le journal qui t'enc..." et dont une partie de l'équipe forme le grignous sur canalB
Chouette récit super culcul au départ...
Si vous aimez blacksad, c'est dans la continuité des autres tomes, passage à la nouvelle Orléans.
Des bonnes idées mais des rebondissements très attendus. Ça cause du Liban durant la guerre civile, sans manichéisme, et sans en faire des tonnes en explication historico politique.
Ca aurait pu être un peu naze, un sous peter pan, en fait ca le fait bien, évite pas mal d'écueils. Ca se lit carrément très bien
Un braquage qui part en sucette, des destins qui se croisent et un gagnant inattendu. Bon esprit!
Je kiffais déja dingo jack, ce bouquin tombe donc comme un cadeau du ciel. Ca vaut largement une raclette
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Rien ne vaut une raclette.Ca vaut largement une raclette
« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo
Victor Hugo
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Indignez-vous ! De Stéphane Hessel
J'ai été étonné de l'épaisseur du "livre". 25 pages, plus les annotations. 3 euros. Je comprends pourquoi il est aussi bien vendu
L'auteur prend la défense des valeur du CNR (Conseil National de la Résistance) qui sont l'indépendance de la presse, l'éducation pour tous sans discrimination, , l'éviction des grandes féodalités économiques et financières (partage des richesses), ... Toutes ces valeurs qui sont remises en cause aujourd'hui.
J'ai été étonné de l'épaisseur du "livre". 25 pages, plus les annotations. 3 euros. Je comprends pourquoi il est aussi bien vendu
L'auteur prend la défense des valeur du CNR (Conseil National de la Résistance) qui sont l'indépendance de la presse, l'éducation pour tous sans discrimination, , l'éviction des grandes féodalités économiques et financières (partage des richesses), ... Toutes ces valeurs qui sont remises en cause aujourd'hui.
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Je plussoie, quoiqu'une tartiflette...Bibo a écrit :Rien ne vaut une raclette.Ca vaut largement une raclette
J'ai récupéré aujourd'hui "No country for the old man" et "l'obscurité du dehors" de McCarthy, je finis vite mon Tim Robbins et j'attaque.
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains
Re: que lisez-vous en ce moment ? - le retour -
Les Enfants de la Violence, Claude Couderc, 1990.
Un genre de reportage romancé, docu-fiction sans fioriutures. Un classique qui, 20 ans après sa sortie, reste tellement actuel dans les problèmes de société qu'il soulève. Douloureux de vérité, écoeurant de violence parfois. Mais à lire absolument. :-)
Apocalypse Bébé, Virginie Despentes, 2010.
Je l'ai à peine entamé. L'histoire d'une disparition. Polar moderne. J'aime bien l'auteure, mais ça m'a fait mal de raquer 19€! Bref, il a pas l'air mal, mais je ne comprends pas encore pourquoi il a raflé le Renaudot. A suivre...
Un genre de reportage romancé, docu-fiction sans fioriutures. Un classique qui, 20 ans après sa sortie, reste tellement actuel dans les problèmes de société qu'il soulève. Douloureux de vérité, écoeurant de violence parfois. Mais à lire absolument. :-)
Apocalypse Bébé, Virginie Despentes, 2010.
Je l'ai à peine entamé. L'histoire d'une disparition. Polar moderne. J'aime bien l'auteure, mais ça m'a fait mal de raquer 19€! Bref, il a pas l'air mal, mais je ne comprends pas encore pourquoi il a raflé le Renaudot. A suivre...
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