Sacem la merde

[Jonn]

Bon voila!!! Comment ca se passe pour éviter de payer la sacem quand lors d'un concert t'as pas eu de benef, t'as pas de groupe a la sacem, et qu'elle te demande de payer 60€uro....

1] tu leur dis on ne peut pas vous payer et ca passe....
surtout que maintenant ils sont chiant la-dessus
2]....????...???....
3]..,.,???...??..

si quelqu' un a un plan????

[melvin]

si y' a pas de groupes sacem, tu leur dis d'aller se faire foutre... Ils savent qu'ils ont affaire à des gens qui ne connaissent pas forcément la loi alors ils se croient tout permi...

si tu organises un concert où y'a un groupe sacem il faut leur demander une lettre dans laquelle ils abandonnent leurs droits pour le concert

[abFab]

si tu organises un concert où y'a un groupe sacem il faut leur demander une lettre dans laquelle ils abandonnent leurs droits pour le concert

nan ça, ça marche pas.

un groupe à la sacem ne peut ni abandonner ses droits pour un concert, ni ceder un morceau de son repertoire.

Un groupe à la sacem ne gère plus rien en ce qui concerne la diffusion (et les dividendes afférentes) de sa zique.

(à la base c'est fait pour protéger les zartistes contre les escrocs.. c'est un peu fastoche de dire à un zartiste "ok tu viens dans mon festoche mais tu abandonnes tes droits pour ce soir"... enfin bref, ça concerne pas trop les genzz de ce forum, mais à la base c'est plutôt dans cette optique que la sacem verrouille tout)

[Tof]

Aaaaah la SACEM...on a eu droit à leur petite visite en novembre dernier au CCL pdt le concert Urban Blight + Tatanka Yotanka...aprés avoir bien expliqué à la p'tite dame toute souriante (enfin surtout au début, bcp moins à la fin..."vous êtes sur une autre planéte monsieur!" qu'elle m'a dit... ) que les groupes que l'on faisait jouer n'étaient affiliés d'aucune sorte à la SACEM et donc qu'on avait aucun compte à leur rendre, refuser de remplir/signer quoi que ce soit et de donner le nom des "responsables" (ben oui on est touTEs irresponsables au CCL t'façon... ) on a juste reçu un courrier la semaine d'aprés qui nous demandait de payer ou d'expliquer pourquoi leur démarche nous apparraissait sans objet, courrier auquel on a répondu en refaisant le topo "les groupes que l'on fait jouer sont auteurs/compositeurs/interprétes de l'ensemble de leur répértoire et ne sont pas adhérents à la SACEM, vous ne les "représentez" donc pas et donc rien à payer...", lettre envoyé en recommandé avec AR au cas ou ils joueraient l'entourloupe et hop plus de nouvelles depuis...(c'est pas dit qu'ils ne reviendront pas à la charge mais pour le moment on est tranquille en tous cas...)

[Jonn]

C'est ce qu'on comptait faire....
Sinon je sais que si c'est des groupes étrangers, ils peuvent rien dire car ils dépendent pas de la sacem...

[Jul]

Sinon je sais que si c'est des groupes étrangers, ils peuvent rien dire car ils dépendent pas de la sacem...

Non çà ne veut rien dire, la SACEM étant représentant délégué pour la gestion du droit d'auteurs des organismes similaires étrangers comme la SGAE (Espagne) ou la SABAM (Belgique). Bref, pour faire concis, si le gars est sociétaire d'une société de gestion de droits d'auteurs, y'a de furieuses chances que la SACEM soit en droit de réclamer des thunes .

[Jonn]

ouai! je pense bien qui doivent bien s'arranger entre eux mais j'en connait qui ne l'ont pas payé à cause de ça... peut-etre que ça les gonflait de faire un tas de paperasse en plus!!??

[L'Corsaire]

Sujet bien intéressant, j'adore la SACEM, c'est même pourquoi que j'ai créé ma licence de libre diffusion "CIML" Collectif Indépendant Musique Libre.


L’association «Collectif Indépendant Musique Libre CIML » est née du désir et de la volonté d'artistes de rendre la culture libre et accessible à tous, désireux de permettre au public de découvrir gratuitement et légalement les œuvres d'artistes non standardisés.
Pour ce faire, CIML a choisi le mouvement du libre et de la libre diffusion. Nous souhaitons faire connaître les artistes libres de tous les horizons dans un esprit d'entraide, d’échange et de partage.
Plus qu'une plateforme de téléchargement, nous voulons être un élan militant en ces temps de luttes qui opposent deux visions de la société : le désir économique d'uniformisation au désir humaniste de "diversité partagée".
Cette charte définie le fonctionnement du Collectif Indépendant Musique Libre.
[Qu'est-ce que le CIML ?]
Nous sommes un collectif d'artistes du mouvement du libre et de la libre diffusion, souhaitant faire découvrir et mettre à la disposition de chacun nos créations en utilisant le net et tout autre moyen de diffusion.
L’action du collectif, basée sur le net, peut s’étendre au-delà de la toile par le biais de son association loi 1901, par le soutien ou l’organisation de manifestations libres.
L'association "CIML " s'engage, ainsi que les artistes qu’elle représente, à ne pas entrer dans le système des corporations du disque, de l’industrie du divertissement, du pouvoir d'achat et de la surconsommation. Le collectif veut défendre réellement les droits des artistes et leurs œuvres sans en tirer de profit quel qu'il soit (notion de NO PROFITS)
Nous soutenons la culture dans son contenu et sa richesse le plus vaste possible.
[L'éthique]
CIML est un collectif basé sur l'entraide, l'échange, le partage et la communication. Indépendants, les membres de ce collectif partagent les mêmes convictions et les mêmes passions : la défense de la liberté et le droit d'être entendu.
Nous nous réclamons de la culture libre ou plus simplement « du Libre » qui est un courant de pensée défendant la libre diffusion et l'appropriation collective des œuvres de l’esprit.

[Les buts du collectif]
Le CIML se donne pour objet de favoriser, développer et promouvoir :
• les artistes et toutes actions culturelles. La création et l’exploitation musicale indépendante dans le cadre des licences libres.
• Militer pour la gestion individuelle des droits d’auteur auprès des sociétés civiles, organisateurs de spectacles, labels et diffuseurs.
• Informer les artistes et le public sur les modes émergents de diffusion & d’exploitation des œuvres musicales à l’ère numérique et sur l’économie qui en découle....
• Tous autres moyens propres à favoriser les activités de l'association, la diffusion et la promotion des artistes, du mouvement de la libre diffusion...
• Diffuser sur son site Internet les morceaux d’artistes et de groupes de musique sous licence libre (ou les morceaux/les œuvres des artistes composant le Collectif Indépendant Musique Libre)
• Des actions et des activités professionnelles ou en voie de professionnalisation, dans un champ d’intervention artistique, culturel éducatif et social.
• La formation des hommes et des femmes, leur participation à la pratique culturelle, voire à leur insertion sociale et professionnelle.
• Produire, réaliser, créer, diffuser des productions culturelles destinées à tous les publics, ainsi que d’autres formes d’expression artistique, dont les productions d’artistes amateurs.
• Elle peut également animer, gérer, administrer et représenter d’autres structures de spectacles similaires ou apparentées.
• Elle se donne également la possibilité, par tous les moyens légaux, d’aider à l’organisation d’autres structures de spectacles.


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La licence libre ne se substitue pas au droit d'auteur. La paternité de l'œuvre d'origine est inaliénable, mais elle reste dans un esprit de liberté et de partage.
« On appelle donc Musique Libre l’ensemble de la musique placée sous licence de libre diffusion, c’est-à-dire l’ensemble des morceaux, compositions et enregistrements pour lesquels les auteurs et les interprètes ont accordé au public un droit d’échange, de partage et de rediffusion. »
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