PUNK PROF, PUNK EDUCATEUR... Un renoncement???

[kolonel muller]

Voilà, un petit sujet que je voulais poster depuis un moment...
Pas mal d'activistes de la scène (plutôt que de punks zonards, il faut bien le dire) ou de punks rockers anonymes finissent par se mettre à bosser un jour et choisissent des professions liées à l'enseignement ou au "social"... prof, éducateur... Je pourrais en citer quelques-uns...
Comment, si ce sujet vous concerne, avez-vous vécu cette orientation professionnelle? Une concession par rapport aux "idées anar/libertaires" (vous voyez de quoi je parle?)? Un acte de maturité? Une mise en pratique de vos idées?... Aujourd'hui, êtes-vous résignés? Toujours enthousiastes? A mille lieues de ce que vous étiez avant de vous diriger vers ce type de professions???...
Le pourquoi de ce sujet? Je passe le concours d'instit la semaine prochaine... Je me demande si j'ai vraiment envie de participer à l'éducation nationale, je vis ça donc plutôt comme une concession, un mal nécessaire... mais en même temps, je n'ai de comptes à rendre à personne, donc si j'y arrive, rien à foutre de ce qu'on pourra dire de mon choix... mais, ET VOUS???

[Asylum]

Bah j'aimerai bien être instit', pas pour assouvir mes désirs d'humiliation de gamins mais plus pour essayer d'aider un peu des mômes en galère (donc enseigner dans une école privée du XVIème m'interresse peu). Après je sais pas si j'ai des grandes théories pédagogiques, et si j'en ai je vois pas comment les mettre en pratique au sein d'une école où les autres profs font différemment, enfin je réfléchis pas mal à la question, faudrait que je lise Libres enfants de Summerhill... mais construire une école libertaire c'est pas un projet du genre "ce soir je vais me faire des pâtes avec un steak soja". Je trouve ça mieux d'être instit que d'être employé de bureau par exemple dans le sens où t'es moins payé mais t'as pas de patron, et encore mieux ! t'as pas d'esclaves.

[Phil le Stef]

[/b] Je trouve ça mieux d'être instit que d'être employé de bureau par exemple dans le sens où t'es moins payé mais t'as pas de patron, et encore mieux ! t'as pas d'esclaves[/b].

oh, j'aimerais bien savoir quels employés de bureau touchent plus que les prof... en tant qu'employé de bureau dont la chérie est prof et qui est responsable (donc chef) de 5 personnes en plus de lui même (donc selon la terminologie classique : chuis un ptit chef de merde qui humilie ses esclaves) ça m'intéresse de connaitre ma valeur potentielle.
un jour faut aller dans le monde réel...
quant aux charmantes petites nenfants, je crois que ça n'existe pas.
le fantasme de l'embrigadement de la jeunesse par l'Education Nationale ahah!

[Alcibiade]

quant aux charmantes petites nenfants, je crois que ça n'existe pas.

c'est à dire?

[Phil le Stef]

il suffit de fréquenter les enfants... c'est pas les bisounours entre eux.
j'aurais pas du dire ça comme ça peut être mais bon, c'est sur qu'ils sont attachants, même les teignes!
il faut simplement éviter de les idéaliser et avec eux la fonction d'instit...

[Alcibiade]

ah bah oui.

[Phil le Stef]

je sais je sais pô parler (enfin écrire!)

[facelift]

faudrait que je lise Libres enfants de Summerhill...

Un des bouquins qui m'a le plus retourné.

Là je suis justement en train de lire "Pour ou contre Summerhill", des éducateurs plus traditionnalistes (certains étant de gros réacs) livrent leurs impressions sur l'école

Tu peux voir aussi du côté de Jean Lévy, je ne connais pas trop le personnage, mais j'ai cru comprendre qu'il a créé des établissements scolaires autogérés (mais reconnus par l'éducation nationale) inspiré par Alexander Sutherland Neill

[Torchons & Soviets]

tu devrais pas plutôt lire "comment réparer un aspirateur en 5 leçons" ?

[facelift]

tu devrais pas plutôt lire "comment réparer un aspirateur en 5 leçons" ?

je ne suis pas concerné
Pendant que certains réparent les aspirateurs, moi je recrute