Je pense que le texte est infantile.
Peut être qu'il n'y a pas d'échelle de valeurs à mettre entre les révoltes mais les perspectives du mouvement grec sont en partie révolutionnaires. Mais que de se limiter à combattre les flics et tenir la rue, ça montre pour moi les limites des mouvements insurectionnalistes.
Que les organisations d'"extrême-gauche" n'aient pas vu l'"insurrection qui vient" dans le mouvement ces banlieues ne me choquent pas! Je ne l'ai pas vu non plus dans ces émeutes, désolé...
Ça n'empêche absolument pas de juger une révolte légitime que de considérer que certaines formes qu'a pu prendre la révolte n'avançaient à rien ou pouvaient être stupide.
Que certaines orgas le précisent dans des communiqués de presse ça c'est ridicule, mais ça n'est pas en fin de compte de ça que traite le texte, mais toujours de se prouver qu'on est du bon côté de la radicalité plutôt AIT que CNT, par exemple. Plutôt émeutier que piquet de grève.Plutôt lonsdale que dreadlock etc... (et vous pouvez intervertir les termes et orgas, en ajouter, en enlever, c'est du pareil au même...)
Je fais justement bien la distinction entre les deux.Au contraire, le texte cherche à dire qu'il n'y a pas de distinction à faire entre une violence soit disant "insconsciente" et une autre qui serait le fait de gens conscients...
Je pense que les thèses situ sur la destruction du mobilier urbains sont à côté de la plaque et que faire sauter des vitrines ça fait surtout plaisir. Il n'empêche que si ça vous voulez à tout prix y voir une certaine radicalité, je ne peux pas nier que je cède à la même myopie
