Violences sexistes dans le milieu Punk
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Tout dépend si elle a effectivement dit au gars d'attendre ou si elle n'a fait que le penser (mais on en revient toujours au même point : pour cette histoire en particulier on en sait rien). Cela dit je ferais des nuances dans ta définition du viol. il y a des tas de cas de figure imaginables, y compris des cas où un "non" n'est pas perçu comme tel, où il n'est pas prononcé mais où il y a bien contrainte (donc l'absence de non n'est pas suffisante pour dire qu'il n'y a pas contrainte), où il y a une contrainte uniquement psychologique et alors comment l'évaluer de l'extérieur ? etc, etc...Se faire violer,c'est un acte sexuel imposé physiquement ou psychologiquement par autrui.
Se faire violence c'est (selon la definition) S’obliger soi-même à faire quelque chose, malgré une tendance spontanée. .
Alors à l'époque l'auteur ne s'est elle pas fait violence puis l'a ressenti comme s'etant fait violée?
oui enfin le fait d'être bourré ne justifie rien. en dehors de la définition du viol ce qui est consternant c'est aussi de se rendre compte qu'on peut faire autant de mal sans même le ressentir, ça pose quand même des questions plus générales sur les rapports entre les gens. à la limite dans ce cas précis, même si la fille ne qualifiait pas ce qu'elle a vécu de "viol" à proprement parler, elle aurait été en tout cas profondément blessée par cette histoire qui n'était qu'un coup d'un soir pour l'autre.cela mérite surement d'etre debattu mais je doute que se soit le genre de question que l'on se pose tous et toutes bourré(e)s aprés un concert dans un squatt.
après le but du sujet je sais pas non plus. enfin c'est sûr que si c'est pour désigner un coupable dans cette histoire particulière j'en vois pas l'intérêt, en revanche ça permet de voir les différences de réactions que ça suscite et qui ne correspondent pas vraiment d'ailleurs à une opposition hommes/femmes...
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Bah, à la base le but du sujet était d'informer. Mais comme nous sommes des gens très intelligents et très chiants, certains ont réfléchi et trouvé que l'accusation était injustifiée, eu égard aux faits décrits. D'autres ont trouvé grave de remettre en question un tel témoignage et d'accorder du crédit à la réponse de l'accusé. Le but initial du sujet s'est donc perdu dans une dispute qui, de toute façon, ne trouvera pas d'issue.Mokmo Alvil a écrit :dites moi, le but du sujet c'est quoi ?
je sais, j'arrive comme un cheveu dans la soupe et me permet quand meme de l'ouvrir car j'ai eu beau lire 2 çou 3 pages je comprend pas le but du sujet (et encore moins sa classification "alternative et politique" ) si ce n'est "oui il y a des punks sexstes et violents" ..... et ? ...
Je ne sais pas si quelqu'un a totalement raison, et si à l'inverse, quelqu'un se fourvoie complètement dans cette histoire. Mais je pense qu'il est toujours important de pouvoir discuter ce qu'on vient nous affirmer de façon presque autoritaire.
Après, oui il est important de causer de sexisme, on ne peut pas s'arrêter à "oui il y a des punks sexistes et violents", et s'en contenter. Ce à quoi il faut s'attaquer ne se limite évidemment pas au milieu alternatif, mais je comprends qu'il faille rappeler que ce n'est pas parce qu'on évolue dans un milieu qui se dit antisexiste que l'on est à l'abri de toute violence sexiste. Simplement, ce serait bien mieux de le faire à partir d'exemples moins discutables (cet exemple-là ne m'a pas convaincue), et d'éviter surtout de pointer explicitement le doigt sur quelqu'un, d'accuser presque nominativement.
Modifié en dernier par Anomalia le 12 janv. 2009 14:13, modifié 1 fois.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Excellent résumé, utile visiblement.
Complètement d'accord. On voudrait nous dire ce qu'il faut penser sans surtout en discuter, ben non ça ne marche pas comme ça.Anomalia a écrit : Je ne sais pas si quelqu'un a totalement raison, et si à l'inverse, quelqu'un se fourvoie complètement dans cette histoire. Mais je pense qu'il est toujours important de pouvoir discuter ce qu'on vient nous affirmer de façon presque autoritaire.
Tout à fait. C'est d'ailleurs ce qui fait l'intérêt des dernières pages de ce topic, et c'est très instructif à lire.Athalie a écrit : ça permet de voir les différences de réactions que ça suscite et qui ne correspondent pas vraiment d'ailleurs à une opposition hommes/femmes...
- Mokmo Alvil
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Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Ah bon , la pensée unique ne nous a donc pas encore atteint........... on doit pas etre bien nombreux .Yanic a écrit :Excellent résumé, utile visiblement.
Complètement d'accord. On voudrait nous dire ce qu'il faut penser sans surtout en discuter, ben non ça ne marche pas comme ça.Anomalia a écrit : Je ne sais pas si quelqu'un a totalement raison, et si à l'inverse, quelqu'un se fourvoie complètement dans cette histoire. Mais je pense qu'il est toujours important de pouvoir discuter ce qu'on vient nous affirmer de façon presque autoritaire.
.

Et en abandonnant le cynisme de ma phrase precedente, Anomalia je suis entierement daccord avec toi .
j'ai beaucoup de respect pour le mépris que j'ai de l'être humain
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Bon, je sais que je ne devrais pas intervenir, mais cette histoire commence sèrieusement à me gonfler...
Comment peut-on croire que ce texte, posté sans aucune explication, mais dénonçant de manière quasi nominative un "coupable", soit présenté dans un but de débat ?
Comment peut-on croire que l'auteure a écrit ceci dans le but de pousser à la reflexion alors qu'elle censure la réponse de l'accusé dans les commentaires de son blog, alors qu'elle refuse toute communication avec celui qu'elle jette en pâture sur la place publique ?
Comment peut-on croire qu'on cherche à poser des bases de discussions en pointant quelqu'un du doigt de cette manière ?
Je suis soulagée de voir que beaucoup ici ont des réactions plutôt saines et réfléchies, de voir que certains sont dérangés par la volonté évidente et malsaine de ce texte de coller une fatwa sur la tête de quelqu'un.
Pour le reste, je ne vois qu'une recherche d'un coupable à cette souffrance, doublée d'une aversion du genre masculin (profil de la meuf sur CCC : "centre d'intérêt : coupeuse de couilles", citation philosophique : "« Si on coupe la bite à un mec c’est un acte salutaire, si on coupe la bite à 100 mecs c’est un acte politique » etc etc...), et la volonté de faire tomber une tête.
C'est trop facile, n'importe qui ayant eu une expèrience sexuelle désagréable dans sa vie ou s'étant fait planter le lendemain par un partenaire occasionel peut écrire une telle brochure, en utilisant des moyens dégueulasses, pourvu que ça soit bien larmoyant et sous couvert de militantisme...
Je trouve vraiment que ce texte ressemble à une grosse parodie, j'hallucine de voir que certains tombent dans le panneau sans voir le côté extrêmement manipulateur de ce pamphlet...
Comment peut-on croire que ce texte, posté sans aucune explication, mais dénonçant de manière quasi nominative un "coupable", soit présenté dans un but de débat ?
Comment peut-on croire que l'auteure a écrit ceci dans le but de pousser à la reflexion alors qu'elle censure la réponse de l'accusé dans les commentaires de son blog, alors qu'elle refuse toute communication avec celui qu'elle jette en pâture sur la place publique ?
Comment peut-on croire qu'on cherche à poser des bases de discussions en pointant quelqu'un du doigt de cette manière ?
Je suis soulagée de voir que beaucoup ici ont des réactions plutôt saines et réfléchies, de voir que certains sont dérangés par la volonté évidente et malsaine de ce texte de coller une fatwa sur la tête de quelqu'un.
Je vois surtout dans ce texte une fille qui a été extrêmement tromatisée par son premier rapport, qu'elle s'est sans doute imposée elle même parce que conditionnée par pression sociale, au point qu'elle en souffre encore 8 ans plus tard."J’avais un peu la pression mais je le trouvais beau et marrant. Et puis chez moi, on s’est déshabillés, tripotés, je n’osais pas lui dire que j’avais un peu peur ; je voulais que la « première fois » se passe vite, sans chichi"
"je gémissais pas mal, le repoussais mais l’embrassais."
"En y repensant, je me dis que je n’ai même pas osé dire : j’ai mal, on arrête ; j’avais mal mais je ne voulais pas me dégonfler, j’ai préféré me mettre en danger."
"Je ne sais plus si je lui ai dit non"
Pour le reste, je ne vois qu'une recherche d'un coupable à cette souffrance, doublée d'une aversion du genre masculin (profil de la meuf sur CCC : "centre d'intérêt : coupeuse de couilles", citation philosophique : "« Si on coupe la bite à un mec c’est un acte salutaire, si on coupe la bite à 100 mecs c’est un acte politique » etc etc...), et la volonté de faire tomber une tête.
C'est trop facile, n'importe qui ayant eu une expèrience sexuelle désagréable dans sa vie ou s'étant fait planter le lendemain par un partenaire occasionel peut écrire une telle brochure, en utilisant des moyens dégueulasses, pourvu que ça soit bien larmoyant et sous couvert de militantisme...
On a donc un texte dénonçant "M. le punk violeur" qui s'appuie sur des commérages dont on se rappelle "très très vaguement", des trucs qu'on "croit"... C'est un peu limite tout de même de balancer le mot "viol" sans se rappeler vraiment ce que la copine du cousin de machin à dit..."Je me rappelle très très vaguement d’une discussion, une fois. Une copine parle de M., le punk qui m’a violée quand j’avais 18 ans. Elle raconte qu’il a été limite avec sa copine, qu’il est pas clair avec les filles. Je crois qu’elle prononce le mot viol.
Je ne me rappelle plus exactement ce qu’elle a dit."
Peut-être donc, que si "M. le punk violeur" n'étais pas parti le lendemain matin, il n'aurait jamais été ainsi trainé dans la boue... On peut au moins reconnaître à l'auteur l'honnêteté d'avouer à moitié que ce n'est pas le rapport sexuel en lui même qui pose problème, mais bien le comportement de "M." qui lui a déplu, qui n'a visiblement pas répondu à ses attentes. Fallait-il donc qu'il ne parte pas le lendemain ? Ce rapport impliquait-il forcément une relation suivie par la suite sous peine d'être taxé de viol ?"J’avais peur qu’on me dise « ouais t’as les boules qu’il se soit cassé, et t’as inventé toute cette histoire pour te venger ». Peut être que oui.
Peut être que si il s’était pas juste vidé les couilles et parti, j’aurais pas relevé."
Je trouve vraiment que ce texte ressemble à une grosse parodie, j'hallucine de voir que certains tombent dans le panneau sans voir le côté extrêmement manipulateur de ce pamphlet...
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
D'accord avec toi de A à Z.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Moralité et conclusion personelles,pour eviter ce genre de desagrements(en tant que mec):
mieux vaut etre un crust qui pue de la bite qu'un anarchopunk propre sur lui(on rique moins d'etre invité).
mieux vaut etre un crust qui pue de la bite qu'un anarchopunk propre sur lui(on rique moins d'etre invité).
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
euh ouais le truc de dire qu'elle se l'est imposé à elle-même je trouve ça un peu excessif quand-même, ça se passe à deux et c'est grave aussi qu'on puisse faire si peu attention à son amant(e), aussi occasionnel soit-il, qu'on le blesse à vie. je dis pas mon dieu c'est mal, mais enfin ça dit quand même des choses sur les relations humaines, et c'est culturel. Après, juger la démarche de cette meuf je m'en garderais aussi. c'est toujours pareil, j'en sais rien moi si elle est légitime ou pas, mais si elle l'était je trouverais quelque peu déplacé de la lui reprocher, quand la démarche de beaucoup de personnes démunies est d'envoyer les gens en taule, ce qui me semble être vraiment la "solution" ultime.Je vois surtout dans ce texte une fille qui a été extrêmement tromatisée par son premier rapport, qu'elle s'est sans doute imposée elle même parce que conditionnée par pression sociale, au point qu'elle en souffre encore 8 ans plus tard.
Sinon, après relecture de la discussion, le truc qui me choque le plus c'est l'affirmation de bub, pour qui le viol n'est rien de pire qu'une quelconque violence physique. pfff... s'il faut encore expliquer en quoi le viol est plus grave... je suis moins niée en tant qu'individu en étant haïe qu'en étant considérée comme un pur instrument au service d'appétits sexuels. on me casse la gueule, je peux être choquée mais l'agressivité même qu'on me déverse me place comme sujet, qu'on cherche à écraser physiquement certes mais qu'on reconnait comme tel. le viol n'a rien à voir, et même "sans haîne" il est beaucoup plus profondément blessant, parce qu'il fait de soi juste un corps qui ouvre des appétits, un "quatre heures" quoi. bref, ça me fait halluciner d'écrire un truc qui me semble tellement évident...
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
bordel mais qu'est ce que t'en sais toi ?Athalie a écrit :euh ouais le truc de dire qu'elle se l'est imposé à elle-même je trouve ça un peu excessif quand-même
et comment tu veux savoir que c'est pas un coup d'un soir du côté de la fille !?... Crois tu que ramener un punk bourré que tu connais pas un soir de concert ça soit la meilleure façon de commencer une longue et profonde histoire ?profondément blessée par cette histoire qui n'était qu'un coup d'un soir pour l'autre.
Bon, j'arrête là, je veux pas intervenir plus pour plein de raisons, mais athalie tes affirmations, supputations et tes positions morales commencent sérieusement à me lourder... Y'a des fois il faut savoir fermer sa gueule plutôt que de se forcer à avoir un avis sur tout.
Hey, professor! I recognize these teeth. This is Felipe Ocanya. He knew the jungle as well as I do
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