L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
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on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
MANIF DE SOUTIEN DU 24 JANVIER : Répression, violence policière et abus de pouvoir
Samedi 24 janvier 2009 devait avoir lieu à Barbès un rassemblement de soutien pour Isa, Juan et Damien, militants incarcérés depuis presque un an dans le cadre d’une instruction antiterroriste.
Le cortège n’a pas eu le temps d’amorcer la moindre marche qu’il était déjà cerné par les CRS et bombardé de gaz lacrymogènes. Une centaine de manifestants (et de passants !) ont été arrêtés et conduits au commissariat du 13e pour rassemblement non déclaré et refus de se disperser. Mais, selon de nombreux témoignages, l’ordre de dispersion n’a jamais été donné et les cordons de flics empêchaient quiconque de partir. Une employée du métro a ouvert les grilles pour permettre aux gens d’évacuer, mais elle a été elle-même gazée à grand renfort de bombe lacrymo.
Gilles est arrivé sur place après que le cordon de CRS a été déployé. Il a observé la scène avec de nombreux autres manifestants et riverains qui criaient leur désapprobation face à l’abus de pouvoir et la violence policiers. Les forces de l’ordre se sont rapidement retournées contre ces spectateurs indésirables en essayant de les cerner à leur tour. Des commerçants (qui sont généralement prompts à baisser leur grille lors des manifestations) ont relevé leurs grilles, épouvantés par tant de violence, pour permettre aux militants de se réfugier dans leur boutique.
Gilles a été arrêté et emmené avec sept autres personnes au commissariat de Riquet. Ils sont accusés de violences sur agents dépositaires de la force publique, rébellion, dégradations, attroupement en bande armée. Un autre groupe de sept personnes conduites au Central 13 est accusé d’avoir refusé de se disperser suite à des sommations policières et est convoqué au tribunal le 6 mai. Les autres personnes retenues dans le 13e ont été relâchées.
Trois policiers ont témoigné avoir vu Gilles lancer une canette sur les forces de l’ordre. Ils l’ont décrit très précisément avec les vêtements qu’il portait… en cellule ! Mais lors de la manif (rappelons que nous sommes en janvier), Gilles portait manteau, casquette, foulard et sac ! De plus Gilles n’a absolument rien lancé (il devait jouer sur scène le soir même, il n’est pas irresponsable), son seul tord était d’être là. Il y a fort à parier que les charges pesant contre les autres reposent également sur de grossiers faux témoignages de représentants de la loi cherchant à justifier la violence de leur intervention.
Une autre personne arrêtée a dû subir durant une vingtaine de minutes les coups que quatre policiers lui donnaient à tour de rôle. Ces coups lui ont occasionné une perforation du tympan. Pour justifier une fois de plus leurs actes et couvrir leur bavure, les policiers ont isolé cette personne du reste du groupe et l’ont conduite devant le tribunal bien après les autres, cherchant des éléments pour le charger et essayant de le faire passer pour un gros poisson.
Gilles et les sept autres ont comparu devant le Tribunal de Grande Instance lundi après-midi. Il y a mise en examen, mais heureusement aucune détention provisoire. Le procès aura lieu début mars. Il faudra être nombreux au rendez-vous.
Ci-dessous quelques articles pour complément.
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Une centaine de militants interpellés à Paris
NOUVELOBS.COM | 24.01.2009 | 18:42
Ils se rassemblaient à Paris en solidarité avec Isa, Juan et Damien, incarcérés dans le cadre d’une instruction antiterroriste.
Les forces de l’ordre ont procédé à des interpellations massives, samedi 24 janvier à Paris, lors d’une manifestation en soutien à trois militants placés en détention provisoire dans le cadre d’une enquête antiterroriste.
Une centaine de personnes -des manifestants et des passants- ont été interpellées vers 15h au niveau du métro Barbès-Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. La manifestation se déroulait dans le cadre de la semaine "Sabotons l’antiterrorisme". Les participants voulaient marquer leur soutien à Isa, Juan et Damien, placés en détention provisoire. Ils ont déployé une banderole "Solidarité avec les révoltés incarcérés" et ont distribué des tracts appelant à une nouvelle manifestation organisée le 31 janvier, en soutien aux inculpés de l’antiterrorisme.
Une opération d’envergure
Peu de temps après son arrivée, le groupe, qui comptait environ cent à deux cent personnes, selon la police et des participants, s’est retrouvé face à un cordon de CRS tandis qu’il avançait boulevard Barbès. Il lui fut impossible de faire demi-tour, les forces de l’ordre étant déjà présentes de l’autre coté. Les arrestations commencèrent très rapidement.
"La plupart de ceux qui étaient dans le cortège de départ se sont fait embarquer, environ une centaine de personnes" estime un manifestant. Contactée par nouvelobs.com, la préfecture de police confirme la tenue de l’opération et estime elle aussi le nombre d’interpellations à une centaine. "Il s’agissait d’une manifestation non déclarée de la mouvance contestataire. Ils n’avaient pas le droit de se rassembler. Les policiers ont appelé à la dispersion mais les manifestants n’ont pas obéit" nous explique le service de presse de la préfecture.
"Je n’ai pas entendu d’ordre de dispersion. De toute façon, c’était impossible, nous étions bloqués entre deux cordons de CRS, le métro (aérien ndlr) et les immeubles" témoigne une participante.
"Des badauds aussi se sont fait arrêter"
Des échauffourées ont eu lieu. Les forces de l’ordre ont utilisé quantité de gaz lacrymogène, selon des témoins. "Voyant les gens suffoquer, une employée de la RATP a ouvert les grilles du métro pour permettre à une dizaine de personnes de s’enfuir, mais elle aussi s’est faite gazer" nous raconte un manifestant. "Des badauds aussi se sont fait arrêter", témoignent plusieurs personnes présentes sur les lieux.
Des policiers en civil ont poursuivi les interpellations jusqu’à 17h dans les rues adjacentes.
La préfecture a assuré à nouvelobs.com qu’il ne s’agissait pas d’une opération policière particulière : "C’était un dispositif adéquat, normal pour répondre au refus de dispersion d’une manifestation non déclarée".
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Arrestations ce 24 janvier : refusons la répression !
samedi 24 janvier 2009 (21h12)
Cet après midi, samedi 24 janvier, devait se tenir à Paris un rassemblement contre la répression et notamment pour demander la libération de trois personnes détenues depuis depuis plusieurs mois (parfois presque un an) en prison de manière « préventive » suite à des manifestations qui avaient eut lieu après l’élection présidentielle de mai 2007.
Ce rassemblement a immédiatement été l’objet de charges policières brutales, et plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées, dont plusieurs syndicalistes de Sud étudiant entre autres. Ces personnes sont actuellement en garde à vue dans le commissariat du XIIIème arrondissement, au motif de « rassemblement illégal ».
Il s’agit une nouvelle fois d’une attaque contre le droit de manifester. Nous ne devons en aucune manière accepter que soit porté atteinte aux libertés de rassemblement, comme cela a été le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous demandons que soit libérés immédiatement l’ensemble des personnes interpellés, sans faire l’objet de mises en examen.
A quelques jours du début d’un mouvement social appelé à durer, les pouvoirs publics semblent vouloir multiplier les provocations contre l’ensemble des militant-e-s du mouvement social. Ces démonstrations pathétiques n’entameront pas notre détermination : un rassemblement de soutien aux interpellé-e-s a d’ores et déjà débuté devant le commissariat du XIIIème arrondissement (place d’Italie), nous appelons ceux et celles qui le peuvent à s’y rendre dès maintenant pour défendre la liberté de rassemblement et la libération immédiate des personnes interpellées.
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LA RUE N’EST PAS A LA POLICE
samedi 24 janvier 2009 - 21:04
Cet après-midi, 24 janvier, à 15 heures, une manifestation était organisée à Barbès en solidarité avec des camarades incarcérés et tous les prisonniers.
LA RUE N’EST PAS A LA POLICE
Cet après-midi, 24 janvier, à 15 heures, une manifestation était organisée à Barbès en solidarité avec des camarades incarcérés et tous les prisonniers.
Dès le départ du cortège, 300 personnes se sont fait encercler par la police sur le boulevard de la Chapelle. Immédiatement, les gens présents dans le quartier ont manifesté leur solidarité, bloquant notamment le carrefour et faisant face aux forces de l’ordre.
Les policiers ont répliqué en lançant des lacrymos dans la rue et dans le métro, qui a très vite été fermé. Puis ils ont chargé tout ce qui bougeait.
Pendant plus d’une heure, des unités mobiles en uniforme et en civil ont arrêté sans distinction manifestants et passants. Plus de 120 personnes au total ont été interpellées et conduites dans différents commissariats : Charles Dallerey, dans le 11ème arrondissement, Riquet dans le 19ème et peut-être d’autres.
Depuis plusieurs mois, la présence de la police s’intensifie dans ce quartier comme ailleurs, que ce soit pour les rafles de sans papiers ou pour le contrôle des populations en général.
Face à cela, la solidarité s’organise au quotidien. C’est ce qu’ils craignent, c’est ce qu’ils veulent briser.
ILS N’Y ARRIVERONT PAS !
NOTRE DETERMINATION N’EN EST QUE RENFORCEE !
Samedi 24 janvier 2009 devait avoir lieu à Barbès un rassemblement de soutien pour Isa, Juan et Damien, militants incarcérés depuis presque un an dans le cadre d’une instruction antiterroriste.
Le cortège n’a pas eu le temps d’amorcer la moindre marche qu’il était déjà cerné par les CRS et bombardé de gaz lacrymogènes. Une centaine de manifestants (et de passants !) ont été arrêtés et conduits au commissariat du 13e pour rassemblement non déclaré et refus de se disperser. Mais, selon de nombreux témoignages, l’ordre de dispersion n’a jamais été donné et les cordons de flics empêchaient quiconque de partir. Une employée du métro a ouvert les grilles pour permettre aux gens d’évacuer, mais elle a été elle-même gazée à grand renfort de bombe lacrymo.
Gilles est arrivé sur place après que le cordon de CRS a été déployé. Il a observé la scène avec de nombreux autres manifestants et riverains qui criaient leur désapprobation face à l’abus de pouvoir et la violence policiers. Les forces de l’ordre se sont rapidement retournées contre ces spectateurs indésirables en essayant de les cerner à leur tour. Des commerçants (qui sont généralement prompts à baisser leur grille lors des manifestations) ont relevé leurs grilles, épouvantés par tant de violence, pour permettre aux militants de se réfugier dans leur boutique.
Gilles a été arrêté et emmené avec sept autres personnes au commissariat de Riquet. Ils sont accusés de violences sur agents dépositaires de la force publique, rébellion, dégradations, attroupement en bande armée. Un autre groupe de sept personnes conduites au Central 13 est accusé d’avoir refusé de se disperser suite à des sommations policières et est convoqué au tribunal le 6 mai. Les autres personnes retenues dans le 13e ont été relâchées.
Trois policiers ont témoigné avoir vu Gilles lancer une canette sur les forces de l’ordre. Ils l’ont décrit très précisément avec les vêtements qu’il portait… en cellule ! Mais lors de la manif (rappelons que nous sommes en janvier), Gilles portait manteau, casquette, foulard et sac ! De plus Gilles n’a absolument rien lancé (il devait jouer sur scène le soir même, il n’est pas irresponsable), son seul tord était d’être là. Il y a fort à parier que les charges pesant contre les autres reposent également sur de grossiers faux témoignages de représentants de la loi cherchant à justifier la violence de leur intervention.
Une autre personne arrêtée a dû subir durant une vingtaine de minutes les coups que quatre policiers lui donnaient à tour de rôle. Ces coups lui ont occasionné une perforation du tympan. Pour justifier une fois de plus leurs actes et couvrir leur bavure, les policiers ont isolé cette personne du reste du groupe et l’ont conduite devant le tribunal bien après les autres, cherchant des éléments pour le charger et essayant de le faire passer pour un gros poisson.
Gilles et les sept autres ont comparu devant le Tribunal de Grande Instance lundi après-midi. Il y a mise en examen, mais heureusement aucune détention provisoire. Le procès aura lieu début mars. Il faudra être nombreux au rendez-vous.
Ci-dessous quelques articles pour complément.
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Une centaine de militants interpellés à Paris
NOUVELOBS.COM | 24.01.2009 | 18:42
Ils se rassemblaient à Paris en solidarité avec Isa, Juan et Damien, incarcérés dans le cadre d’une instruction antiterroriste.
Les forces de l’ordre ont procédé à des interpellations massives, samedi 24 janvier à Paris, lors d’une manifestation en soutien à trois militants placés en détention provisoire dans le cadre d’une enquête antiterroriste.
Une centaine de personnes -des manifestants et des passants- ont été interpellées vers 15h au niveau du métro Barbès-Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. La manifestation se déroulait dans le cadre de la semaine "Sabotons l’antiterrorisme". Les participants voulaient marquer leur soutien à Isa, Juan et Damien, placés en détention provisoire. Ils ont déployé une banderole "Solidarité avec les révoltés incarcérés" et ont distribué des tracts appelant à une nouvelle manifestation organisée le 31 janvier, en soutien aux inculpés de l’antiterrorisme.
Une opération d’envergure
Peu de temps après son arrivée, le groupe, qui comptait environ cent à deux cent personnes, selon la police et des participants, s’est retrouvé face à un cordon de CRS tandis qu’il avançait boulevard Barbès. Il lui fut impossible de faire demi-tour, les forces de l’ordre étant déjà présentes de l’autre coté. Les arrestations commencèrent très rapidement.
"La plupart de ceux qui étaient dans le cortège de départ se sont fait embarquer, environ une centaine de personnes" estime un manifestant. Contactée par nouvelobs.com, la préfecture de police confirme la tenue de l’opération et estime elle aussi le nombre d’interpellations à une centaine. "Il s’agissait d’une manifestation non déclarée de la mouvance contestataire. Ils n’avaient pas le droit de se rassembler. Les policiers ont appelé à la dispersion mais les manifestants n’ont pas obéit" nous explique le service de presse de la préfecture.
"Je n’ai pas entendu d’ordre de dispersion. De toute façon, c’était impossible, nous étions bloqués entre deux cordons de CRS, le métro (aérien ndlr) et les immeubles" témoigne une participante.
"Des badauds aussi se sont fait arrêter"
Des échauffourées ont eu lieu. Les forces de l’ordre ont utilisé quantité de gaz lacrymogène, selon des témoins. "Voyant les gens suffoquer, une employée de la RATP a ouvert les grilles du métro pour permettre à une dizaine de personnes de s’enfuir, mais elle aussi s’est faite gazer" nous raconte un manifestant. "Des badauds aussi se sont fait arrêter", témoignent plusieurs personnes présentes sur les lieux.
Des policiers en civil ont poursuivi les interpellations jusqu’à 17h dans les rues adjacentes.
La préfecture a assuré à nouvelobs.com qu’il ne s’agissait pas d’une opération policière particulière : "C’était un dispositif adéquat, normal pour répondre au refus de dispersion d’une manifestation non déclarée".
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Arrestations ce 24 janvier : refusons la répression !
samedi 24 janvier 2009 (21h12)
Cet après midi, samedi 24 janvier, devait se tenir à Paris un rassemblement contre la répression et notamment pour demander la libération de trois personnes détenues depuis depuis plusieurs mois (parfois presque un an) en prison de manière « préventive » suite à des manifestations qui avaient eut lieu après l’élection présidentielle de mai 2007.
Ce rassemblement a immédiatement été l’objet de charges policières brutales, et plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées, dont plusieurs syndicalistes de Sud étudiant entre autres. Ces personnes sont actuellement en garde à vue dans le commissariat du XIIIème arrondissement, au motif de « rassemblement illégal ».
Il s’agit une nouvelle fois d’une attaque contre le droit de manifester. Nous ne devons en aucune manière accepter que soit porté atteinte aux libertés de rassemblement, comme cela a été le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous demandons que soit libérés immédiatement l’ensemble des personnes interpellés, sans faire l’objet de mises en examen.
A quelques jours du début d’un mouvement social appelé à durer, les pouvoirs publics semblent vouloir multiplier les provocations contre l’ensemble des militant-e-s du mouvement social. Ces démonstrations pathétiques n’entameront pas notre détermination : un rassemblement de soutien aux interpellé-e-s a d’ores et déjà débuté devant le commissariat du XIIIème arrondissement (place d’Italie), nous appelons ceux et celles qui le peuvent à s’y rendre dès maintenant pour défendre la liberté de rassemblement et la libération immédiate des personnes interpellées.
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LA RUE N’EST PAS A LA POLICE
samedi 24 janvier 2009 - 21:04
Cet après-midi, 24 janvier, à 15 heures, une manifestation était organisée à Barbès en solidarité avec des camarades incarcérés et tous les prisonniers.
LA RUE N’EST PAS A LA POLICE
Cet après-midi, 24 janvier, à 15 heures, une manifestation était organisée à Barbès en solidarité avec des camarades incarcérés et tous les prisonniers.
Dès le départ du cortège, 300 personnes se sont fait encercler par la police sur le boulevard de la Chapelle. Immédiatement, les gens présents dans le quartier ont manifesté leur solidarité, bloquant notamment le carrefour et faisant face aux forces de l’ordre.
Les policiers ont répliqué en lançant des lacrymos dans la rue et dans le métro, qui a très vite été fermé. Puis ils ont chargé tout ce qui bougeait.
Pendant plus d’une heure, des unités mobiles en uniforme et en civil ont arrêté sans distinction manifestants et passants. Plus de 120 personnes au total ont été interpellées et conduites dans différents commissariats : Charles Dallerey, dans le 11ème arrondissement, Riquet dans le 19ème et peut-être d’autres.
Depuis plusieurs mois, la présence de la police s’intensifie dans ce quartier comme ailleurs, que ce soit pour les rafles de sans papiers ou pour le contrôle des populations en général.
Face à cela, la solidarité s’organise au quotidien. C’est ce qu’ils craignent, c’est ce qu’ils veulent briser.
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>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
- Mokmo Alvil
- touriste
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- Enregistré le : 07 janv. 2009 16:27
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Je n'ai pas lu les 7 pages du sujet et peut etre que ca a deja abordé donc dsl pour ma feignantise si c'est le cas , mais est ce que quelqu'un a lu le livre dont les tarnaciens emprisonnés seraient les auteurs, le livre intitulé "l'insurection qui vient' et signé par le "comité invisble" aux editions la fabrique :
http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
?
http://www.lafabrique.fr/IMG/pdf_Insurrection.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
?
j'ai beaucoup de respect pour le mépris que j'ai de l'être humain
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Oui. Pourquoi ?
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
- Mokmo Alvil
- touriste
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- Enregistré le : 07 janv. 2009 16:27
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Et bien pour savoir si les inepties que j'ai lu dans la presse concernant ce livre sont reellement des inepties ou si vraiment il y a un appel au soulevement par la paralisation des transports via des actes de terrorismes ou de sabotages ?
Tu me diras "t'as qu'"a le lire " mais j'arrive pas a me mettre dedans ....
Tu me diras "t'as qu'"a le lire " mais j'arrive pas a me mettre dedans ....
j'ai beaucoup de respect pour le mépris que j'ai de l'être humain
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Ouais je crois que c'est évoqué sur deux lignes et que c'est cité parmi d'autres moyens de faire pression sur l'Etat, bref c'est pas un manuel sur l'art et la manière de saboter des caténaires SNCF, ils se sentaient plus les journalistes qui ont écrit ça.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
C'est des deutérostomiens.Anomalia a écrit :ils se sentaient plus les journalistes qui ont écrit ça.
Dénomination d'un groupe d'animaux supérieurs dont l'orifice unique de l'embryon sert d'anus alors que la bouche se forme de manière secondaire
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
En attendant, le "nouveau marx ou blanqui" est toujours en zonz.

laberation du 27 jan 2009 a écrit : POURQUOI COUPAT d'Eric Hazan
Sur les neuf personnes arrêtées pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste»,huit sont en liberté sous contrôle judiciaire. Seul Julien Coupat reste en prison. La raison n’est certainement pas qu’en liberté il représenterait une menace à l’ordre public, ni qu’il pourrait faire obstacle au bon déroulement de l’enquête ni qu’il risquerait de se soustraire à la justice. Pas plus lui que les autres, en tout cas. On pourrait penser qu’il est maintenu en détention pour ne pas infliger un désaveu total à la ministre de l’Intérieur et au procureur de la République qui parlaient, dans les jours suivant l’arrestation de Tarnac, de «terrorisme de l’ultragauche», du «noyau dur d’une cellule qui avait pour objet la lutte armée». Risible, mais y a-t-il beaucoup à gagner en laissant Julien à la Santé ? Tant qu’il y sera, le bruit ne risque pas de retomber, ni le ridicule de s’éteindre.
La vraie raison est que l’oligarchie qui gouverne ce pays veut faire un exemple. Ce qu’elle craint par-dessus tout, c’est la jeunesse, et les événements de Grèce l’ont renforcée dans sa peur. Les lois antiterroristes, en particulier cette criminelle «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», qui permet d’inculper n’importe qui pour n’importe quoi, servent avant tout à contrôler la jeunesse. Celle des quartiers populaires pour laquelle un arsenal militaire sophistiqué a été préparé, et la jeunesse qu’on qualifie d’intellectuelle pour mieux la couper de la première. Car c’est leur convergence à la grecque qui constitue la menace la plus imminente contre l’ordre établi. Aucune preuve que Coupat ait dégradé les caténaires du TGV. On essaie de trouver autre chose à lui mettre sur le dos - vieux incendies non élucidés de bureaux d’ANPE, lointaines menées aux Etats-Unis - mais il n’est pas si facile de monter des affaires crédibles. L’acharnement dont il est l’objet a ses raisons : avec ses amis, Julien réfléchit, ce qui est suspect, surtout si cette réflexion porte sur le renversement du capitalisme et sur l’élaboration d’autres formes de vie. De plus, Julien et ses amis mettent leurs idées en pratique : ils manifestent quand il faut, par exemple à Vichy, ils redonnent de la joie à un village en déshérence, ils sont drôles, généreux, accueillants. Tout cela constitue un exemple dangereux, il était temps d’y mettre un terme. Julien Coupat a été choisi comme symbole de l’inadmissible : la jonction de la théorie et de la pratique, comme l’ont menée autrefois d’autres persécutés, Karl Marx ou Auguste Blanqui.
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Apparemment on était environ 1200 à la manif... Un peu décevant. C'est pas ça qui va changer quoi que ce soit pour Julien...
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
bon écoute, tu m'as l'air d'être une gentille personne alors je vais te donner une info exceptionnelle : la police ment. Tu peux aussi apprendre a compter.
(clairement au moins 2000 personne, jusqu'a 3500 pour un journaliste de france3)
(clairement au moins 2000 personne, jusqu'a 3500 pour un journaliste de france3)
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