Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
bah, la soirée beaujelais était pas mal quand même (meilleure que le beaujelais lui même en tout cas...),le procès est maintenant:
Cette affaire remonte à novembre 2005.
Elle est évoquée depuis hier matin devant le tribunal de Grenoble. 20 prévenus, 7 absents... tous comparaissent pour violence aggravée à l'encontre des forces de l'ordre. Cette nuit là, en plein centre de Grenoble, la fête avait tourné à la bataille de rue. Bilan de la soirée: une trentaine de blessés, dont 17 policiers. Le procureur a requis des peines d'amende, 1200 euros à l'encontre de 13 prévenus, 900 pour deux autres.
Cette affaire remonte à novembre 2005.
Elle est évoquée depuis hier matin devant le tribunal de Grenoble. 20 prévenus, 7 absents... tous comparaissent pour violence aggravée à l'encontre des forces de l'ordre. Cette nuit là, en plein centre de Grenoble, la fête avait tourné à la bataille de rue. Bilan de la soirée: une trentaine de blessés, dont 17 policiers. Le procureur a requis des peines d'amende, 1200 euros à l'encontre de 13 prévenus, 900 pour deux autres.
Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Comme quoi, on est peu de choses face à la clique fesse-bouc, myspace, et face à l'agitation rouge tendance beaujol'pif ... 

« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo
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Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Y'avait aussi le même genre de choses à Rennes et Montpellier si je ne me trompe pas, rapport à la fermeture des bars et à la consommation d'alcool dans les rues.
Et plus loin dans l'histoire, la fameuse émeute dite de Gordon à Londres où la populace avait attaqué la prison du coin suite à l'augmentation honteuse du prix du gin.
A la vôtre !
Et plus loin dans l'histoire, la fameuse émeute dite de Gordon à Londres où la populace avait attaqué la prison du coin suite à l'augmentation honteuse du prix du gin.
A la vôtre !

Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Un peu là :Raf a écrit :Qui en a entendu parler dans les journaux TV / radio nationaux ? ou dans d'autres journaux hors région ?
L'article de la NR sent bon son poujadisme des familles...
http://www.libeorleans.fr/libe/2009/03/ ... olice.html
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Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
La NR poujadiste? Ah mais on a la Tribune aussi:
"Emeutes urbaines place Plumereau : stupeur sur la ville
Écrit par La Tribune de Tours
11-03-2009
Douze personnes interpellées remises en liberté, des policiers sur les dents, un préfet en colère, des internautes en ébullition, un maire étrangement muet... Et une seule question sur toutes les lèvres : que se passera-t-il ce samedi soir place Plumereau à Tours ? Il s'agit d'éviter la répétition du samedi 7 mars qui aura vu la place Plumereau et ses abords immédiats submergés par une véritable émeute urbaine, initiée à la suite d'un appel à un rendez-vous festif passé sur le site communautaire Facebook... Internet comme début d'une émeute urbaine en plein centre de Tours, c'est nouveau et consternant pour les Tourangeaux qui ont vu un quartier pendant plusieurs heures noyé sous les fumées des grenades lacrymogènes, les tirs de flash-ball, les jets de pierre et les fumées grasses de feux de poubelle improvisés par des manifestants jeunes et souvent ivres...
Alors, depuis plusieurs jours, les policiers de Tours veillent sur la Toile et sur Facebook pour analyser les réactions et anticiper un éventuel nouveau rendez-vous. Samedi 7 mars, on est passé à deux doigts de la catastrophe. De l'aveu même de Patrick Subrémon, le préfet d'Indre-et-Loire: « les forces de l'ordre ont répondu avec fermeté et retenue à une grande violence et ont permis d'éviter que les choses ne deviennent plus graves, en particulier en empêchant que les feux de poubelles ne touchent des voitures et des immeubles ». Selon des témoins, les pompiers ont même été insultés par quelques émeutiers... Tout avait commencé comme un rassemblement plutôt bon enfant. D'abord un rendez-vous sympa donné sur Facebook. Une cinquantaine de jeunes qui se rassemblent aux environs de 23 heures. On se retrouve pour boire un coup, pour faire le point sur la grève de la faculté des Tanneurs... Puis, idée « géniale », un feu de palettes est allumé et tout dégénère... Bien sûr, les pompiers et les policiers interviennent immédiatement. Impossible de laisser en plein centre de Tours, s'installer une atmosphère de Technival champêtre. Les policiers, peu nombreux réagissent bien. Mais selon le préfet Subrémon, les jeunes ont été rejoints par des marginaux souvent avinés... Et très vite ce sont près de 150 personnes qui se sont retrouvées face à une trentaine de policiers qui au milieu de la nuit recevaient les renforts de gendarmes... « Les derniers affrontements cesseront vers 4h du matin... Certains étaient manifestement là pour casser du flic...», selon le préfet Subrémon. Depuis le blog qui appelait au rendez-vous a été fermé. Les jeunes Tourangeaux y vont de leurs commentaires sur internet. La tentation pour l’extrême-gauche de politiser ce qu'il faut bien appeler une nuit d'émeute est bien là. « La jeunesse est en situation de rupture et la société ne lui offre que peu de débouchés et d'avenir » peut-on lire par exemple sur tourainepolitik.online.fr... Les milieux anarchistes s'en donnent à coeur joie... Et le préfet Subrémon en profite pour rappeler qu'il souhaiterait que Tours dispose de caméras de vidéo-surveillance... Un appel du pied lancé à un maire de Tours resté étrangement sur la réserve alors que sa bonne ville a failli brûler... Le contexte est, il est vrai éminemment explosif et politique. Depuis plusieurs années, la place Plumereau est devenu le point de rassemblement de nombreux SDF, de marginaux pas franchement ravis de croiser des policiers... La crise économique, la politique gouvernementale n'en finissent plus d'exacerber les tensions au sein de la communauté estudiantine tourangelle toujours tentée par la grève et une épreuve de force... Il aura fallu un feu de palettes allumé en toute inconscience pour provoquer une émeute urbaine dans une ville de province universitaire. Voilà qui en dit long sur l'exaspération de certains jeunes en rupture sociale, d'étudiants en manque de repères et en quête d'avenir... Le climat social est devenu électrique avec la crise... Alors, depuis quelques jours, les policiers s'emploient à bloquer sur la Toile toute tentative d'appel à un nouveau rassemblement. Et la classe politique de droite comme de gauche est unanime, il importe d'abord de passer sous silence ces étranges événements... On préfère s'interroger sur la responsabilité d'internet, la place du législateur... Quant aux internautes et aux policiers, ils ne redoutent qu’une chose : une récupération par l’ultra-gauche de ces événements révélateurs d’une vraie détresse sociale."
Aujourd'hui dans la NR:
"la police- qui veut calmer le jeu au maximum- se refuse à dire si un dispositif a été prévu ou non"
Si si, il est prévu, hier soir les gendarmes patrouillaient, par paquet de 3/4, et 6 ou 7 camions de gendarmerie étaient postés aux sorties du centre ville, un bel état de siège! Ça se sent bien qu'ils veulent calmer le jeu: ils se sont bien montrés toute la soirée et la municipale en a profité pour faire chier les bars (pas n'importe lesquels bien sûr, le bar des "gauchistes" et celui des "teufeurs") pour une chaise qui dépasse de la terrase... Et les éboueurs ont vidés les poubelles hier soir (c'est pas le vendredi d'habitude)!!!
heureusement, facebook a lancé un appel au calme...
"Emeutes urbaines place Plumereau : stupeur sur la ville
Écrit par La Tribune de Tours
11-03-2009
Douze personnes interpellées remises en liberté, des policiers sur les dents, un préfet en colère, des internautes en ébullition, un maire étrangement muet... Et une seule question sur toutes les lèvres : que se passera-t-il ce samedi soir place Plumereau à Tours ? Il s'agit d'éviter la répétition du samedi 7 mars qui aura vu la place Plumereau et ses abords immédiats submergés par une véritable émeute urbaine, initiée à la suite d'un appel à un rendez-vous festif passé sur le site communautaire Facebook... Internet comme début d'une émeute urbaine en plein centre de Tours, c'est nouveau et consternant pour les Tourangeaux qui ont vu un quartier pendant plusieurs heures noyé sous les fumées des grenades lacrymogènes, les tirs de flash-ball, les jets de pierre et les fumées grasses de feux de poubelle improvisés par des manifestants jeunes et souvent ivres...
Alors, depuis plusieurs jours, les policiers de Tours veillent sur la Toile et sur Facebook pour analyser les réactions et anticiper un éventuel nouveau rendez-vous. Samedi 7 mars, on est passé à deux doigts de la catastrophe. De l'aveu même de Patrick Subrémon, le préfet d'Indre-et-Loire: « les forces de l'ordre ont répondu avec fermeté et retenue à une grande violence et ont permis d'éviter que les choses ne deviennent plus graves, en particulier en empêchant que les feux de poubelles ne touchent des voitures et des immeubles ». Selon des témoins, les pompiers ont même été insultés par quelques émeutiers... Tout avait commencé comme un rassemblement plutôt bon enfant. D'abord un rendez-vous sympa donné sur Facebook. Une cinquantaine de jeunes qui se rassemblent aux environs de 23 heures. On se retrouve pour boire un coup, pour faire le point sur la grève de la faculté des Tanneurs... Puis, idée « géniale », un feu de palettes est allumé et tout dégénère... Bien sûr, les pompiers et les policiers interviennent immédiatement. Impossible de laisser en plein centre de Tours, s'installer une atmosphère de Technival champêtre. Les policiers, peu nombreux réagissent bien. Mais selon le préfet Subrémon, les jeunes ont été rejoints par des marginaux souvent avinés... Et très vite ce sont près de 150 personnes qui se sont retrouvées face à une trentaine de policiers qui au milieu de la nuit recevaient les renforts de gendarmes... « Les derniers affrontements cesseront vers 4h du matin... Certains étaient manifestement là pour casser du flic...», selon le préfet Subrémon. Depuis le blog qui appelait au rendez-vous a été fermé. Les jeunes Tourangeaux y vont de leurs commentaires sur internet. La tentation pour l’extrême-gauche de politiser ce qu'il faut bien appeler une nuit d'émeute est bien là. « La jeunesse est en situation de rupture et la société ne lui offre que peu de débouchés et d'avenir » peut-on lire par exemple sur tourainepolitik.online.fr... Les milieux anarchistes s'en donnent à coeur joie... Et le préfet Subrémon en profite pour rappeler qu'il souhaiterait que Tours dispose de caméras de vidéo-surveillance... Un appel du pied lancé à un maire de Tours resté étrangement sur la réserve alors que sa bonne ville a failli brûler... Le contexte est, il est vrai éminemment explosif et politique. Depuis plusieurs années, la place Plumereau est devenu le point de rassemblement de nombreux SDF, de marginaux pas franchement ravis de croiser des policiers... La crise économique, la politique gouvernementale n'en finissent plus d'exacerber les tensions au sein de la communauté estudiantine tourangelle toujours tentée par la grève et une épreuve de force... Il aura fallu un feu de palettes allumé en toute inconscience pour provoquer une émeute urbaine dans une ville de province universitaire. Voilà qui en dit long sur l'exaspération de certains jeunes en rupture sociale, d'étudiants en manque de repères et en quête d'avenir... Le climat social est devenu électrique avec la crise... Alors, depuis quelques jours, les policiers s'emploient à bloquer sur la Toile toute tentative d'appel à un nouveau rassemblement. Et la classe politique de droite comme de gauche est unanime, il importe d'abord de passer sous silence ces étranges événements... On préfère s'interroger sur la responsabilité d'internet, la place du législateur... Quant aux internautes et aux policiers, ils ne redoutent qu’une chose : une récupération par l’ultra-gauche de ces événements révélateurs d’une vraie détresse sociale."
Aujourd'hui dans la NR:
"la police- qui veut calmer le jeu au maximum- se refuse à dire si un dispositif a été prévu ou non"
Si si, il est prévu, hier soir les gendarmes patrouillaient, par paquet de 3/4, et 6 ou 7 camions de gendarmerie étaient postés aux sorties du centre ville, un bel état de siège! Ça se sent bien qu'ils veulent calmer le jeu: ils se sont bien montrés toute la soirée et la municipale en a profité pour faire chier les bars (pas n'importe lesquels bien sûr, le bar des "gauchistes" et celui des "teufeurs") pour une chaise qui dépasse de la terrase... Et les éboueurs ont vidés les poubelles hier soir (c'est pas le vendredi d'habitude)!!!
heureusement, facebook a lancé un appel au calme...
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Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Hahaha. Ben tiens. La détresse sociale est née de quelques dizaines de flics énervés en trop dans les rues, dirait-on.Quant aux internautes et aux policiers, ils ne redoutent qu’une chose : une récupération par l’ultra-gauche de ces événements révélateurs d’une vraie détresse sociale.
- Entraîneuse
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Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
Ce samedi, c'était en principe le come-back à place Plumereau. 21h30, des gens, de l'ambiance. De la musique avec des bidons, quelques cris, quelques pétards et fumigènes, mais rien de bien sérieux - et les gendarmes de la garde mobile, justement mobilisés par camionnettes blindés garées dans des rues proches, regardent sans intervenir.
Après un petit tour, on revient vers 22h30 ou 23h. Les gens sont plus alcoolisés, ça gueule plus qu'au début. Moins de flics en uniforme, mais ceux en civil grouillent. On commence à se demander si ça va repartir ou non. Une poubelle brûle. Deux ou trois personnes de la rue ferment le couvercle, affirmant que ça n'a aucune crédibilité, qu'il ne faut pas que la fête soit gâchée. On gueule, on leur explique que c'est une revanche, une provocation, qu'on ne veut pas ramper en refaisant ce qu'aurait dû être la semaine dernière comme si les lacrymos et les flash-balls n'avaient pas agressé le peuple par la main d'une police plus qu'abondante. Une jeune femme essaye de m'expliquer qu'il faut s'organiser sans laisser le désordre et la provocation l'emporter. Ils insistent, nous aussi, ça commence à chauffer. On se pousse, la poubelle brûle, ne brûle pas. Même schéma, une demi-heure plus tard, avec une autre poubelle.
Il est une heure ou deux du matin, la place se vide. Tout le monde est plus ou moins ivre, on chante et danse.
En partant, au très petit matin, boulevard Béranger, j'ai le petit plaisir de voir des pompiers et des gendarmes mobilisés par une benne à ordures encore fumante et puante.
Pas d'insurrection spontanée cette nuit du samedi au dimanche 15 mars. Reste à voir si l'organisation prônée par ceux qui ont éteint les flammes se verra un jour.
Après un petit tour, on revient vers 22h30 ou 23h. Les gens sont plus alcoolisés, ça gueule plus qu'au début. Moins de flics en uniforme, mais ceux en civil grouillent. On commence à se demander si ça va repartir ou non. Une poubelle brûle. Deux ou trois personnes de la rue ferment le couvercle, affirmant que ça n'a aucune crédibilité, qu'il ne faut pas que la fête soit gâchée. On gueule, on leur explique que c'est une revanche, une provocation, qu'on ne veut pas ramper en refaisant ce qu'aurait dû être la semaine dernière comme si les lacrymos et les flash-balls n'avaient pas agressé le peuple par la main d'une police plus qu'abondante. Une jeune femme essaye de m'expliquer qu'il faut s'organiser sans laisser le désordre et la provocation l'emporter. Ils insistent, nous aussi, ça commence à chauffer. On se pousse, la poubelle brûle, ne brûle pas. Même schéma, une demi-heure plus tard, avec une autre poubelle.
Il est une heure ou deux du matin, la place se vide. Tout le monde est plus ou moins ivre, on chante et danse.
En partant, au très petit matin, boulevard Béranger, j'ai le petit plaisir de voir des pompiers et des gendarmes mobilisés par une benne à ordures encore fumante et puante.
Pas d'insurrection spontanée cette nuit du samedi au dimanche 15 mars. Reste à voir si l'organisation prônée par ceux qui ont éteint les flammes se verra un jour.
Re: Des heures d'affrontements à Tours le 7 mars
bah bah bah...
moi ce qui m'as quand même fait marré, c'est le groupe " si toi aussi tu t'es cru à bagdad samedi 7 mars 2009 à Tours " qui collectent des témoignages et photos sur la soirée.
J'en suis encore plié.
Comme quoi il en faut peu pour être heureux.
moi ce qui m'as quand même fait marré, c'est le groupe " si toi aussi tu t'es cru à bagdad samedi 7 mars 2009 à Tours " qui collectent des témoignages et photos sur la soirée.
J'en suis encore plié.
Comme quoi il en faut peu pour être heureux.

" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.
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