Le Squat le Komifo etait expusable depuis jeudi
hier soir lors de la dernière soirée, le quartier a été quadrillé par la police et les baceux en nombre
impressionnant,
arrestations?
flashball
lacrymos...
pas de nouvelles pour l instant pour les personnes arrêtées.
Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
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Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
il me semble qu'il n'y a pas eu d'arrestation mais un message à du être mis sur rebellyon...
sinon il y a eu plusieurs blessés dont un par ce qu'il avait des autocollants anti fasciste dans sa poche lors d'un contrôle de la bac suite à l'évacuation...
sinon il y a eu plusieurs blessés dont un par ce qu'il avait des autocollants anti fasciste dans sa poche lors d'un contrôle de la bac suite à l'évacuation...
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Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
non, il n y a toujours pas d articles sur rebellyon.info, car pour le moment il n ' y a pas eu moyen d'avoir des infos presices sur ce qui s 'est passé au komifo (déroulement des évenements, états des lieux des blessés et des arrêtés etc..)
donc si il ya des personnes qui visitent ce forum et qui etait presentEnts ya moyen de venir proposer des infos precises dans la partie privé de rebellyon.
il devrait y avoir un texte collectif...
cette attaque est passé inaperçu faute d un écho suffisant...
donc si il ya des personnes qui visitent ce forum et qui etait presentEnts ya moyen de venir proposer des infos precises dans la partie privé de rebellyon.
il devrait y avoir un texte collectif...
cette attaque est passé inaperçu faute d un écho suffisant...
Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
bon, je vais essayer faire au plus précis et objectif possible mais c'est difficile de tout retranscrire à chaud, et de manière individuelle, n'étant pas en contact avec les autres habitant.e.s dans l'instant. j'ai pas non plus l'âme d'un grand rédacteur de tracts donc désolé pour la prose.
on va pas revenir sur le déroulement de la soirée, ( session hiphop et boum) qui avais tout d'une sortie en grandes pompes, la maison fut enterrée dignement par une foule venue en masse pour cette dernière fiesta. on peut estimer le public présent au moment des faits a 100-150 personnes environ.
aux environs de 4 heures du matins, trois keufs se promènent dans la cour, la porte étant restée mystérieusement ouverte. on les raccompagne direction la sortie avec tous les égards dûs a leur rang.
quelques minutes plus tard les flics arrivent en masse au portail, ne laissant aucune place aux négociations, arrachant le cadenas et gazant a travers la grilles les personnes venues en nombre pour retenir la porte.
le public sors groupé par l'arrière de la maison pendant qu'une barricade se monte a la porte (tout le mobilier y passe
)
retenant les flics a l'extérieur pour quelques précieuses minutes le temps que tout le monde évacue les lieux.
on sors groupé-e-s dans la rue, quelques slogans sont lâchés et le mobilier urbain légèrement redisposé, la flicaille charge et matraque a tout va.
a partir de là, tout le monde s'est dispersé en petits groupes donc il deviens difficile de savoir précisément ce qui c'est passé. certaines personnes auraient vu des arrestations sans qu'on puisse confirmer. la bac a contrôlé massivement dans le quartier, avec le tact dont ils ont l'habitude. il y effectivement eu une personne maintenue contre un mur et frappée au simple pretexte d'avoir porté sur elle des stickers antifas. au niveau des blessé.e.s, on parle d'un bras cassé (non confirmé) et de beaucoup d' hématomes dus au coups et de malaises a cause des lacrymos. pour ma part j'ai laissé deux dents sur le bitume et je suis bon pour faire la zombie pride sans maquillage.
des chiens d'attaque ont étes lâchés sur la foule et des tirs de flashball ont retenti a l'intérieur du komifo. une fois la foule dispersée, il semble que les flics se soient lâché sur le matos de son, j'ai pas pu voir de mes yeux mais a priori il a pas mal morflé
(au passage, merci au gentils gens qui sont venus le récupérer le lendemain matin. )
on a eu l'occasion de se réunir le dimanche, entre les habitant.e.s et une partie du public présent la veille, pour un débrief. un texte collectif a été rédigé et devrai etre publié sur rebelyon a l'heure où j'ecris ces lignes, malgré un petit cafouillage qui a retardé sa publication. il faut savoir aussi que les copains et copines du Sheitan, ouvert il y a peine un mois sont déja menacé.e.s et passent en procès a la fin de la semaine, parmis les autres lieux qui sont aussi expulsables sous peu...
une chose est sure, on en restera pas là, les projets ne manquent pas et les maisons vides non plus.
on ne revendiquera rien
on ne demandera rien
on prendra
on occupera
la ville est à nous.
on va pas revenir sur le déroulement de la soirée, ( session hiphop et boum) qui avais tout d'une sortie en grandes pompes, la maison fut enterrée dignement par une foule venue en masse pour cette dernière fiesta. on peut estimer le public présent au moment des faits a 100-150 personnes environ.
aux environs de 4 heures du matins, trois keufs se promènent dans la cour, la porte étant restée mystérieusement ouverte. on les raccompagne direction la sortie avec tous les égards dûs a leur rang.
quelques minutes plus tard les flics arrivent en masse au portail, ne laissant aucune place aux négociations, arrachant le cadenas et gazant a travers la grilles les personnes venues en nombre pour retenir la porte.
le public sors groupé par l'arrière de la maison pendant qu'une barricade se monte a la porte (tout le mobilier y passe

retenant les flics a l'extérieur pour quelques précieuses minutes le temps que tout le monde évacue les lieux.
on sors groupé-e-s dans la rue, quelques slogans sont lâchés et le mobilier urbain légèrement redisposé, la flicaille charge et matraque a tout va.
a partir de là, tout le monde s'est dispersé en petits groupes donc il deviens difficile de savoir précisément ce qui c'est passé. certaines personnes auraient vu des arrestations sans qu'on puisse confirmer. la bac a contrôlé massivement dans le quartier, avec le tact dont ils ont l'habitude. il y effectivement eu une personne maintenue contre un mur et frappée au simple pretexte d'avoir porté sur elle des stickers antifas. au niveau des blessé.e.s, on parle d'un bras cassé (non confirmé) et de beaucoup d' hématomes dus au coups et de malaises a cause des lacrymos. pour ma part j'ai laissé deux dents sur le bitume et je suis bon pour faire la zombie pride sans maquillage.
des chiens d'attaque ont étes lâchés sur la foule et des tirs de flashball ont retenti a l'intérieur du komifo. une fois la foule dispersée, il semble que les flics se soient lâché sur le matos de son, j'ai pas pu voir de mes yeux mais a priori il a pas mal morflé

on a eu l'occasion de se réunir le dimanche, entre les habitant.e.s et une partie du public présent la veille, pour un débrief. un texte collectif a été rédigé et devrai etre publié sur rebelyon a l'heure où j'ecris ces lignes, malgré un petit cafouillage qui a retardé sa publication. il faut savoir aussi que les copains et copines du Sheitan, ouvert il y a peine un mois sont déja menacé.e.s et passent en procès a la fin de la semaine, parmis les autres lieux qui sont aussi expulsables sous peu...
une chose est sure, on en restera pas là, les projets ne manquent pas et les maisons vides non plus.
on ne revendiquera rien
on ne demandera rien
on prendra
on occupera
la ville est à nous.
-Gypsy Punx International Conspiracy-
Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
voici le texte qui devrai paraitre sur rebellyon qui parle de cette soirée et d'un autre cas de violence policière dans le quartier(et il en existe d'autre...)
Le troisième arrondissement de Lyon autour du quartier de la Guillotière fait l'objet d'une répression policière, qui sest intensifiée depuis un an, date de l'ouverture du commissariat de police place Bahadourian.
Au travers de récents événements, nous pouvons constater la volonté de contrôle de la population. Cela se traduit par le fait d'éviter tout débordement
Dans la nuit de jeudi à vendredi 6 novembre, un groupe d'étudiants s'est réuni rue Vendome dans un cadre festif. Suite à des plaintes de voisins, la police arrive et leur demande de se déplacer. Les étudiants se dirigent alors place Guichard. Ils sont alors suivis par une voiture de la BAC. Les premières discussions avec les policiers se passent de manière sereine. Suite à leur départ une heure plus tard, deux étudiants subissent un contrôle d'identité musclé (pris à la gorge, ils sont poussés violemment). Cette scène alerte deux de leurs ami(e)s qui se rapprochent afin de négocier leur départ avec les policiers. Sans sommation, les premiers coups des policiers tombent (autre proposition : Sans sommation, les étudiants sont pris à parti et roués de coup). Le reste du groupe s'attroupent autour des policiers. Les coups se mettent alors à pleuvoir suivis de gaz lacrymogène. Un des membres du groupe situé en retrait, se fait interpellé, frappé au visage et sur le corps à de multiples reprises une fois au sol. Il est sorti samedi après 36 heures de garde à vue.
Résultat : un crane ouvert, un bras cassé et de multiples ecchymoses, soit une soixantaine de jours d'ITT cumulés etune accusation de violence aggravée sur agents de la force publique. Finalement, les policiers reviennent sur leur plainte et la substitue à une simple rébellion. Les policiers ont reconnus s'être « blessés » aux phallanges et aux genoux en frappant. Verdict le 8 décembre en maison de justice.
Samedi soir, la soirée se passe pour la dernière fois au squat le KOMIFO, ça part avec un open-mic avec des gens du quartier, des camarades, ceux qui testent de prendre le micro, l'ambiance est bonne, y a du monde, parce que faut pas oublier que le KOMIFO a brassé beaucoup de gens, on s'y est rencontré, on s'y sent bien. Quand la boom est lancée, il est déjà tard, on a de l'énergie, on veut faire la fête ensemble, on se connait pas tous mais on est tous et toutes venus.es avec des potes ou on en retrouve sur place – excepté le gars louche qui ressemble à un deck et qui fourre son nez un peu partout (bizarrement les premiers flics en uniforme déboulent 5 min après son départ). Les corps et les espits se chauffent et les premiers murs commencent à tomber, le KOMIFO, destiné à être détruit par la mairie après l'expulsion, va l'être en partie pendant cette soirée. Cette énergie, si elle en déçoit certains, les scandalisent ou les poussent dans leurs retranchement moralisateurs et méprisants, cette énergie est pourtant contagieuse et bientôt ce sont les toilettes, le toit et les murs qui sont soit mis a terre soit repeints par des phrases anti-flics ; quelques vitres et bien sûr le bar font les frais de cet élan de joie et de rage ; ils nous expulsent, on va pas non plus leur dérouler le tapis rouge...
Sur ces entrefaits, trois porcs de la nationale débarquent par la porte ouverte, laissée sans surveillance, et se dirigent directement vers le dancefloor où on les invite à regagner la sortie. C'est une escorte d'une quinzaine de personnes insultant et crachant sur les flics qui les ramènent à la porte.. laquelle était alors fermée. Scène surréaliste, les flics sont coincés entre les portes du KOMIFO et des gens très énervés qui, décidément, n'apprécient pas leur présence. Des trucs sont balancés, pêle-mêle : plot de circulation, barbecue, balançoire... Malgrè l'alcool et la rage ils s'en sortent, ils ont eu chaud. Des gens paniquent, ne se sentent pas en sécurité et décident de se faire la malle avant que la maison ne soit bouclée, très vite on entend ceux qui sortent par l'arrière : « y a la BAC dans la rue ». De toute évidence on se retrouve à plus d'une quarantaine à rester, à se dire qu'on veut être soudés et solidaires face à ce qui se passe. On cherche nos potes dans la confusion, on se tient. Une barricade est improvisée devant la porte à travers laquelle passent molards et bris de verre jetés sur les decks par ceux qui tiennent l'entrée, les porcs se décident à gazer puis à entrer boucliers anti-émeutes aux bras après avoir défoncés la porte en quelques coups de pompes. On se regroupe dans le fond du jardin, prêt à entamer une sortie collective, on commence à sortir sur le trottoir pendant que ceux qui assurent les arrières se font défoncés, les chiens sont lachés. Jusque-là, on nous dit qu'on va nous laisser partir sans contrôles mais qu'il va y avoir des arrestations. On se décide à bouger ensemble pour se disperser ensuite, on s'en va en gueulant « flics! Porcs! Assassins! ». Certains groupes s'en sortent, d'autres se font courser et certains rattrapper. Les flics sont énervés ce soir, ils ne veulent ni arréter, ni contrôler mais juste mettre des coups, pour le plaisir. Le mot passe on se calle un rendez-vous et une ou deux heures plus tard, on se retrouve dans un appart', au chaud, pour parler d'éventuelles arrestations. On fait le bilan : pas d'arrestations (à notre connaissance), de très rares contrôles d'identité, de nombreuses blessures, mais surtout, une impression d'avoir vécu quelque chose de fort à relativement nombreux.
Alors voilà, la suite au prochain épisode...
Le troisième arrondissement de Lyon autour du quartier de la Guillotière fait l'objet d'une répression policière, qui sest intensifiée depuis un an, date de l'ouverture du commissariat de police place Bahadourian.
Au travers de récents événements, nous pouvons constater la volonté de contrôle de la population. Cela se traduit par le fait d'éviter tout débordement
Dans la nuit de jeudi à vendredi 6 novembre, un groupe d'étudiants s'est réuni rue Vendome dans un cadre festif. Suite à des plaintes de voisins, la police arrive et leur demande de se déplacer. Les étudiants se dirigent alors place Guichard. Ils sont alors suivis par une voiture de la BAC. Les premières discussions avec les policiers se passent de manière sereine. Suite à leur départ une heure plus tard, deux étudiants subissent un contrôle d'identité musclé (pris à la gorge, ils sont poussés violemment). Cette scène alerte deux de leurs ami(e)s qui se rapprochent afin de négocier leur départ avec les policiers. Sans sommation, les premiers coups des policiers tombent (autre proposition : Sans sommation, les étudiants sont pris à parti et roués de coup). Le reste du groupe s'attroupent autour des policiers. Les coups se mettent alors à pleuvoir suivis de gaz lacrymogène. Un des membres du groupe situé en retrait, se fait interpellé, frappé au visage et sur le corps à de multiples reprises une fois au sol. Il est sorti samedi après 36 heures de garde à vue.
Résultat : un crane ouvert, un bras cassé et de multiples ecchymoses, soit une soixantaine de jours d'ITT cumulés etune accusation de violence aggravée sur agents de la force publique. Finalement, les policiers reviennent sur leur plainte et la substitue à une simple rébellion. Les policiers ont reconnus s'être « blessés » aux phallanges et aux genoux en frappant. Verdict le 8 décembre en maison de justice.
Samedi soir, la soirée se passe pour la dernière fois au squat le KOMIFO, ça part avec un open-mic avec des gens du quartier, des camarades, ceux qui testent de prendre le micro, l'ambiance est bonne, y a du monde, parce que faut pas oublier que le KOMIFO a brassé beaucoup de gens, on s'y est rencontré, on s'y sent bien. Quand la boom est lancée, il est déjà tard, on a de l'énergie, on veut faire la fête ensemble, on se connait pas tous mais on est tous et toutes venus.es avec des potes ou on en retrouve sur place – excepté le gars louche qui ressemble à un deck et qui fourre son nez un peu partout (bizarrement les premiers flics en uniforme déboulent 5 min après son départ). Les corps et les espits se chauffent et les premiers murs commencent à tomber, le KOMIFO, destiné à être détruit par la mairie après l'expulsion, va l'être en partie pendant cette soirée. Cette énergie, si elle en déçoit certains, les scandalisent ou les poussent dans leurs retranchement moralisateurs et méprisants, cette énergie est pourtant contagieuse et bientôt ce sont les toilettes, le toit et les murs qui sont soit mis a terre soit repeints par des phrases anti-flics ; quelques vitres et bien sûr le bar font les frais de cet élan de joie et de rage ; ils nous expulsent, on va pas non plus leur dérouler le tapis rouge...
Sur ces entrefaits, trois porcs de la nationale débarquent par la porte ouverte, laissée sans surveillance, et se dirigent directement vers le dancefloor où on les invite à regagner la sortie. C'est une escorte d'une quinzaine de personnes insultant et crachant sur les flics qui les ramènent à la porte.. laquelle était alors fermée. Scène surréaliste, les flics sont coincés entre les portes du KOMIFO et des gens très énervés qui, décidément, n'apprécient pas leur présence. Des trucs sont balancés, pêle-mêle : plot de circulation, barbecue, balançoire... Malgrè l'alcool et la rage ils s'en sortent, ils ont eu chaud. Des gens paniquent, ne se sentent pas en sécurité et décident de se faire la malle avant que la maison ne soit bouclée, très vite on entend ceux qui sortent par l'arrière : « y a la BAC dans la rue ». De toute évidence on se retrouve à plus d'une quarantaine à rester, à se dire qu'on veut être soudés et solidaires face à ce qui se passe. On cherche nos potes dans la confusion, on se tient. Une barricade est improvisée devant la porte à travers laquelle passent molards et bris de verre jetés sur les decks par ceux qui tiennent l'entrée, les porcs se décident à gazer puis à entrer boucliers anti-émeutes aux bras après avoir défoncés la porte en quelques coups de pompes. On se regroupe dans le fond du jardin, prêt à entamer une sortie collective, on commence à sortir sur le trottoir pendant que ceux qui assurent les arrières se font défoncés, les chiens sont lachés. Jusque-là, on nous dit qu'on va nous laisser partir sans contrôles mais qu'il va y avoir des arrestations. On se décide à bouger ensemble pour se disperser ensuite, on s'en va en gueulant « flics! Porcs! Assassins! ». Certains groupes s'en sortent, d'autres se font courser et certains rattrapper. Les flics sont énervés ce soir, ils ne veulent ni arréter, ni contrôler mais juste mettre des coups, pour le plaisir. Le mot passe on se calle un rendez-vous et une ou deux heures plus tard, on se retrouve dans un appart', au chaud, pour parler d'éventuelles arrestations. On fait le bilan : pas d'arrestations (à notre connaissance), de très rares contrôles d'identité, de nombreuses blessures, mais surtout, une impression d'avoir vécu quelque chose de fort à relativement nombreux.
Alors voilà, la suite au prochain épisode...
Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
-Gypsy Punx International Conspiracy-
Re: Lyon, le Squat le Komifo attaqué lors de la dernière soirée!
Encore une fois... bon courage, tout le monde.
Non ? Si !
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