Bingo/Loto de soutien aux incarcéré-e-s de Toulouse
organisé par l’Anarchist Bingo club de Marseille
suivi d’un battle punk french/spanish
Entrée prix libre – 1 euro le carton
Samedi 28 janvier 2012 à partir de 19h
à Enthröpy 1, rue Consolat 13001 Marseille
Solidarité avec les incarcéré-e-s de Toulouse, accusé-e-s d’avoir semé la pagaille dans les locaux de la PJJ de Labège
La Protection Judiciaire de la Jeunesse (ou PJJ) est l’organe admi¬nis¬tra¬tif chargé en France, entre autres, d' "accompagner" la répression des mineurs aux côtés de l'administration pénitentiaire dans les établissements carcéraux réservés à ces derniers. A côté des quelques rares jeunes qui ont parfois pu être « protégés » d’un envi¬ron¬ne¬ment très dur, l’immense majorité des mineurs qui ont affaire à elle sont brisés par cette ins¬ti¬tu¬tion judi¬ciaire. Au lieu d’être « aidés » d’une quelconque façon, ils finissent emprisonnés dans des EPE, des CEF, des EPM (les prisons pour mineurs), etc... d’où partent régu¬liè¬re¬ment des révoltes indi¬vi¬duel¬les ou col¬lec¬ti¬ves, très durement réprimées. C’est ce qui s’est passé en mai 2011 : une mu¬ti¬ne¬rie a éclaté dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Laveur et a été violemment réprimée au bout de 3 jours. Cela se traduit aussi sous la forme de suicides par celles et ceux qui ne supportent plus d’être broyés par ces prisons pour jeunes. Voilà une réalité dont la PJJ est un rouage.
S’opposer à cette ins¬ti¬tu¬tion est donc plus que nécessaire. C’est ce qu’ont choisi de faire quelques personnes au mois de juillet dernier. Dans les locaux de la PJJ de Labège, du matériel a été cassé et des tags écrits sur les murs en solidarité avec la révolte des prisonniers mineurs de Lavaur. Un salarié qui a voulu s’interposer a reçu du gaz lacrymogène, sans être blessé.
Cette action, n’est rien comparée à l’activité quotidienne de destruction de la PJJ. Et pourtant cela a été le prétexte à une répression dis¬pro¬por¬tion¬née qui a eu lieu mi-novembre à Toulouse : une dizaine de personnes a été arrê¬tée après qu’une centaine de gendarmes aient per¬qui¬si¬tionné pas moins de sept habitations, de nombreuses affaires ont été confisquées, et quatre personnes sont aujourd’hui en détention provisoire. Pour quelques tags et un peu d’excréments répandus sur des ordinateurs, les chefs d’inculpation sont très lourds : « Participation à un groupement en vue de la pré¬pa¬ra¬tion de violences aux personnes ou de destruction de biens. Violences en réunion. Dégradations en réunion ».
Peu nous importe qui a dégradé les locaux de la PJJ. Nous exigeons la libération des incar¬céré-e-s et l’arrêt de toutes les poursuites ! Détruisons toutes les prisons !
Bingo/Loto de soutien aux incarcéré-e-s de Toulouse
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