Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Le punk n'est pas qu'une musique ! Ici on discute de l'actualité, des manifs et des résistances en lien direct avec notre culture. "Make punk a threat again", ça vous dit encore quelque chose ?!
Béruarak
zonard-e
zonard-e
Messages : 118
Enregistré le : 18 oct. 2008 20:37

Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Béruarak » 08 sept. 2012 0:30

J'entends rien dessus...

ça fait un moment qu'à Paris, il n'y a plus rien face aux fafs. Alors je sais qu'ils sont pas le problème le plus important mais tout de même... On leur laisse bien souvent la rue ces dernières années.

Image

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Nico37 » 08 sept. 2012 14:31

Effectivement rie nsur la toile pour l'instant, mais demande aux militant-e-s parisien-ne-s je serais étonné qu'il n'y ait pas déjà une réunion pour discuter d'une contre manif...
« Le débat sur l'identité nationale a libéré la parole raciste »

INTERVIEW Alain Jakubowicz, président de la Licra, fait le bilan de la loi faisant du racisme un délit, votée en 1972.

Il y a 40 ans, les députés français décidaient à l’unanimité que le racisme n'était plus une opinion mais un délit. Grâce à la loi Pleven, ou «Loi relative à la lutte contre le racisme», tout propos raciste proféré publiquement ou exprimé sur un support destiné au public est devenu une infraction. Tout comme la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence. Parmi les derniers condamnés au nom de cette loi: Eric Zemmour, Dieudonné ou l’ancien préfet Girod de Langlade. A l’occasion de ses universités d'été qui s’ouvrent ce week-end au Havre, la Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme) organise une série de débats autour de cette loi souvent contestée au nom de la liberté d’expression. Entretien avec Alain Jakubowicz (photo Reuters), président de la Licra.

Pourquoi a-t-on créé une loi spécifique pour sanctionner le délit de racisme ?

Il y avait auparavant un texte fondateur, le décret-loi Marchandeau, adopté en 1939 et qui, sans le dire, visait principalement l’antisémitisme virulent d’avant-guerre. Une des premières mesures du gouvernement de Vichy a été d’ailleurs d’abroger ce texte. Il fut rétabli à la Libération. Mais ce texte était vague et ne créait pas de délit spécifique. Il était par ailleurs peu appliqué, parce qu’on n'avait pas réellement envie de l’appliquer. Je cite souvent un arrêt de la Cour d’appel de Paris de 1952 qui parle d’un «antisémitisme raisonnable» à propos des écrits d’un journaliste qui recommandait «une saine méfiance envers les Juifs». Mais au début des années 70, la société a évolué. La convention internationale de l’ONU sur l'élimination de toute forme de discrimination a été adoptée, ce qui a créé une pression sur la France. La décolonisation est terminée. Il y a à ce moment l’impérieux besoin de marquer le choses et les interdits.

Cette loi avait pour ambition de sanctionner le racisme ordinaire. Or, on a le sentiment que ne sont condamnés que des Zemmour et des Dieudonné. Est-ce que cette loi joue son rôle de lutte contre le racisme ?

Il y a des affaires plus médiatisées que d’autres. Par ailleurs, les décisions de justice ne sont pas le reflet de la réalité du racisme en France. Nombre de victimes ne saisissent pas la justice. D’autant que les preuves sont souvent difficiles à établir. Enfin, cette loi demeure méconnue. Il faut encore sensibiliser sur ces questions. Le travail de sensibilisation sur d’autres sujets sociaux comme la violence faites aux femmes, l’inceste, la pédophilie, ont permis de faire évoluer les mentalités, et de faciliter notamment les dépôts de plainte. Il faut travailler dans ce sens sur le racisme et les discriminations.

Les sanctions prononcées restent très faibles...

Dans certains cas de multirécidivistes, on pourrait souhaiter que l’application de la loi soit en effet plus rigoureuse. On doit faire de cette délinquance une délinquance comme les autres, et pas une délinquance honorable.

La loi Pleven avait été adoptée à l’unanimité des députés en 1972. Pensez-vous que ce serait encore le cas aujourd’hui?

La réponse est évidemment non. Aujourd’hui, il est de bon ton de dénoncer la « bien-pensance » . Dans les années 70-80, c'était à la mode d'être antiraciste. Cela n’est plus le cas. On voit d’ailleurs comment certains s’honorent désormais de leurs condamnations qu’ils portent comme des décorations. Au-delà des phénomènes de mode, il y clairement un avant et un après le débat sur l’identité nationale [lancé en 2009 par Nicolas Sarkozy, ndlr]. Avec ce débat, on a ouvert la boîte de Pandore et libéré la parole raciste. Aujourd’hui, j’attends toujours un grand discours du président de la République sur ce sujet. Après la campagne présidentielle que nous avons connue, il y a besoin d’un message fort.

Que pensez-vous du projet de François Hollande de supprimer le mot « race » dans la Constitution ?

C'était une des 50 propositions de la Licra pour la présidentielle. Les mots ont un sens. Le mot race n’a pas à figurer dans la Constitution car les races n’existent pas.

Béruarak
zonard-e
zonard-e
Messages : 118
Enregistré le : 18 oct. 2008 20:37

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Béruarak » 10 sept. 2012 2:21

Je n'ai rien entendu à ce sujet. Et ça se pose beaucoup de questions. Visiblement, pour l'instant, rien n'est prévu à 15j par quelqu'orga que ce soit...

polo3000
touriste
touriste
Messages : 1
Enregistré le : 13 sept. 2012 19:24

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par polo3000 » 14 sept. 2012 13:37

rien vu non plus à part là http://www.arakforum.lautre.net/forum/v ... f=30&t=202
voilà, on est dix! on fonce! :mur:

et la veille ils se réunissent boulevard magenta avec toutes leurs stars de l oeuvre fr et des jn!

et le 29, c est la fête des paras. paris ne sera jamais aussi belle que ce week end là!

Avatar du membre
Bibo
squatteur/euse
squatteur/euse
Messages : 496
Enregistré le : 16 mars 2005 19:07

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Bibo » 14 sept. 2012 14:41

Soit les organisation politiques ne servent à rien, et dans ce cas, pas besoin d'elles pour mettre en place une rispote.
Soit elles servent à quelque chose, mais dans ce cas, c'est à elles de décider ce qu'elles font, et si elles ouvrent leur(s) initiative(s) aux non-militantEs. Et ce dernier point peut changer d'une lutte à l'autre, pour diverses raisons.
Bises antifa ! 8-)
« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo

Avatar du membre
Framboise
squatteur/euse
squatteur/euse
Messages : 581
Enregistré le : 27 avr. 2010 21:12

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Framboise » 15 sept. 2012 23:56

polo3000 a écrit :rien vu non plus à part là http://www.arakforum.lautre.net/forum/v ... f=30&t=202
voilà, on est dix! on fonce! :mur:
Entre nous, à dix vaudrait mieux pas... :-?
En tout cas, merci pour le lien.
"La religion est la forme la plus achevée du mépris."
(Raoul Vaneigem)

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Nico37 » 22 sept. 2012 20:02

Framboise a écrit :
polo3000 a écrit :rien vu non plus à part là http://www.arakforum.lautre.net/forum/v ... f=30&t=202
voilà, on est dix! on fonce! :mur:
Entre nous, à dix vaudrait mieux pas... :-?
En tout cas, merci pour le lien.
Dommage en effet, car d'un côté les néofafs religieux de l'autre les néofafs religieux, y en a fallu de peu pour que le clash entre les deux se fasse à Lyon.
Et nous le prolétariat, on fait quoi :?: Quand est-ce qu'on reprend la main :?: :?:
Manif : après les islamistes à la Concorde, les fascistes lyonnais débarquent à Paris

Après l’interdiction des manifs islamistes, les Jeunesses Nationalistes vont-ils défiler samedi prochain à Paris au slogan «d'Islam hors d'Europe» ? La préfecture pourrait autoriser le rassemblement du mouvement qui pèse le plus, à droite du FN.

Bientôt à Paris ?

Attention ! Ecartez femmes voilées et messieurs à kippa : Les néo-fascistes lyonnais débarquent à Paris. Samedi 29 septembre, le groupuscule « nationaliste » et « anti-judaïque », les Jeunesses Nationalistes, organise une manifestation en plein coeur de Paris avec pour mot d’ordre : « Rester maître chez nous. »

Joint par StreetPress, leur leader Alexandre Gabriac prévient qu’un des slogans du cortège sera « Islam hors d’Europe » – parmi les classiques « Français réveille-toi, tu es ici chez toi » ou encore « La rue, la France, nous appartient. » Il se dit même que l’écrivain antisémite Hervé Ryssen serait de la partie !

Alors que partout en France les manifestations organisées contre le film « anti-islam » Innocence of muslims ont été interdites, les islamophobes antisémites des Jeunesses Nationalistes auront-ils le droit de défiler à Paris ? La préfecture de police de Paris pourrait, elle, bien autoriser la manifestation du samedi 29 septembre.

PROVOC’ Le rendez-vous est donné à 14h00 place de la République, pour une arrivée en fin d’après-midi à Saint-Michel. « Mais je ne peux pas vous donner l’itinéraire exact », explique Alexandre Gabriac , bientôt 22 ans. Avant de se justifier : « C’est pour des questions de sécurité et éviter qu’on ait des désagréments sur le parcours. »

En attendant, le boss des Jeunesses Nationalistes livre quelques indices : le cortège traversera « des quartiers symboliques pour réaffirmer qu’on est maîtres chez nous. » Comprendre des quartiers où vivent « des allogènes » (les immigrés, ndlr). De la provocation ? « Nous voulons montrer qu’il y a des Français non-reniés qui ne veulent plus être considérés comme étrangers sur leur propre sol. »

AUTORISATION Jointe par StreetPress, la préfecture de police de Paris confirme qu’une déclaration de demande de manifestation a bien été déposée par les Jeunesses Nationalistes au début du mois de septembre. Celle-ci est en cours d’examen et devrait être acceptée si le préfet estime qu’il n’y a pas de « risques de troubles à l’ordre public. » Une possibilité à envisager, d’autant plus qu’aucune contre-manifestation n’a été annoncée par les groupuscules antifascistes.

Alexandre Gabriac se dit d’ailleurs optimiste pour la tenue du défilé : « On a eu un appel de la préfecture qui nous a dit que pour le moment il n’y avait pas de problèmes. » L’ancien cadre du Front National de la Jeunesse rappelle aussi que deux manifestations de l’extrême droite radicale s’étaient tenues à Paris au printemps dernier, « en plein centre-ville, dans des zones touristiques, sans que cela pose problème. » « Logiquement, celle de samedi devrait pouvoir passer. »

Gabriac : « L’engouement est vraiment très important en ce moment. On sent que ça pousse ! »

DYNAMIQUE C’est la première fois que les Jeunesses Nationalistes organisent une manifestation à Paris. Créé en octobre 2011, le tout jeune groupuscule était jusqu’à présent actif dans son bastion de Lyon où deux manifestations et plusieurs actions « coups de poing » ont déjà été organisés.

Joint par StreetPress, le chercheur à l’Iris et spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus estime que les Jeunesses Nationalistes sont déjà « le courant largement le plus dynamique et inquiétant à la droite du FN. » « Et aujourd’hui ils ont la masse nécessaire pour s’agrandir, hors de leur base lyonnaise. »

La manifestation du samedi 29 septembre a donc pour objectif « de confirmer le développement national » du groupuscule et « de leur permettre de se compter à Paris », comme l’explique à StreetPress Yvan Benedetti , ancien bras droit de Bruno Gollnsich et mentor des Jeunesses Nationalistes. Alexandre Gabriac attend, lui, entre 400 et 1.000 manifestants à Paris, jugeant que « l’engouement est vraiment très important en ce moment. » « On sent que ça pousse ! » Dans la capitale, le groupuscule vient d’ailleurs de créer une section qui vivra son baptême du feu.

APPEL À TOUS LES NATIONALISTES Parmi les stars du cortège, il devrait y avoir Hervé Ryssen, écrivain antisémite que StreetPress vous avait présenté ici . Ryssen, qui se revendique « anti-juif, antisémite et anti-judaïque », est un proche de l’Oeuvre Française , mouvement pétainiste dirigé par Yvan Benedetti et matrice des Jeunesses Nationalistes – le même Benedetti qui confie à StreetPress que « la religion shoiste (de Shoah, ndlr) constitue le fondement du système occidental. »

Pour Jean-Yves Camus, les Jeunesses Nationalistes et l’Oeuvre Française veulent « réunir la famille de l’extrême droite radicale sur la base de l’antisémitisme et de l’obsession complotiste. » Le chercheur continue : « Depuis 2012 et la crise au Bloc Identitaire , un espace s’est libéré à la droite du FN et c’est cet espace qu’est en train de conquérir Yvan Benedetti via les Jeunesses Nationalistes. »

Benedetti et Gabriac lançent d’ailleurs pour samedi « un appel à l’union de tous les nationalistes » autour de leur manif pour fédérer la mouvance. Un appel qui pourrait aussi faire plouf puisque que la manifestation n’est que très peu relayée – rien chez les identitaires, ni chez les nationaux-révolutionnaires de Troisième Voie , les deux autres principaux groupuscules de la droite radicale.

Benedetti a d’ailleurs des mots durs à l’encontre de ses meilleurs concurrents :

« Le Bloc Identitaire ce ne sont pas nationalistes. C’est un clivage qui fait que ni eux, ni nous, ne pouvons travailler ensemble. Quant à Troisième Voie où est leur conscience raciale ? »

StreetPress : La conscience raciale, M. Benedetti ?

« Oui. La conscience de faire partie d’une civilisation développée sur un continent européen qui abrite depuis toujours une ethnie et un peuple : la race blanche. »

OPÉRATION COUP DE POING La dernière fois que les Jeunesses Nationalistes avaient organisé une manifestation, c’était à Lyon le 23 juin et elle avait finalement été interdite par la préfecture devant la pression des Verts et d’autres mouvements de gauche . Quelques jours plus tard pour protester contre la décision, on retrouvait Alexandre Gabriac perché sur un toit de la gare Part-Dieu avec une banderole où était inscrite: « Interdictions, rafles, stop ! Maîtres chez nous ! » Le GIPN avait été mobilisé pour déloger le spiderman fasciste qui depuis peut fanfaronner à foison en montrant les super photos de son arrestation .

« Ils ont le goût des manifestations victimes de la répression d’état. C’est pour ça qu’il ne faut surtout pas interdire ce genre de manifestation », insiste Jean-Yves Camus. Pourtant, comment autoriser une manifestation ouvertement raciste et anti-républicaine dans les rues de Paris, après avoir interdit celle des islamistes ? Alexandre Gabriac estime lui avoir pris toutes les précautions pour que la manif soit autorisée. « La dernière fois à Lyon, ils avaient sorti l’argument de ma condamnation pour interdire la manif. Cette fois-ci ce n’est pas moi qui l’ai déposée en préfecture.»

Et dans le pire des cas, il assure avoir déjà un plan B :

« On a déjà réfléchi à des rassemblements sauvages, des actions coup de poing type occupation d’un toit ou d’un bâtiment symbolique si la manifestation est interdite. La Révolution on ne la déposera pas en préfecture. »

Avatar du membre
Bibo
squatteur/euse
squatteur/euse
Messages : 496
Enregistré le : 16 mars 2005 19:07

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Bibo » 28 sept. 2012 17:46

La manif vient d'être interdite.
« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo

Avatar du membre
Framboise
squatteur/euse
squatteur/euse
Messages : 581
Enregistré le : 27 avr. 2010 21:12

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Framboise » 28 sept. 2012 18:59

Mais ils ne vont pas en rester là. Ils ont annoncé des "opérations coup de poing"...
"La religion est la forme la plus achevée du mépris."
(Raoul Vaneigem)

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: Manif nationaliste à Paris = contre manif ?

Message par Nico37 » 29 sept. 2012 12:04

S'il y a des parisiens " sur place " qui peuvent en dire plus...
Manifestation d'extrême droite interdite à Paris 28/09

Les « Jeunesses nationalistes » voulaient défiler samedi de République à Châtelet contre le «racisme anti-blanc» et les «zones de non-droit».

Une manifestation d’un mouvement d’extrême droite, «Les Jeunesses Nationalistes», qui souhaitait protester samedi à Paris contre les «zones de non-droit» et le «racisme anti-blanc», a été interdite vendredi par la préfecture de police de Paris (PP). Cette interdiction «a été prise au regard des troubles à l’ordre public» que cette manifestation «n’aurait pas manqué d’engendrer», selon la préfecture de police.

Les «Jeunesses Nationalistes», lancé en octobre 2011 par le conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac, exclu du FN en avril 2011 après la diffusion d’une photo le montrant en train de faire le salut nazi, souhaitait manifester samedi à 14 heures place de la République, avant de défiler vers Châtelet. «Contre les zones de non-droit et la racisme anti-blanc : Maîtres chez nous !», pouvait-on lire sur l’affiche appelant à la manifestation.

Une manifestation de ce mouvement prévue à Lyon le 23 juin avait également été interdite, mais 200 militants s'étaient rendus sur le lieu de rassemblement et 58 personnes avaient été interpellées, a rappelé la PP. «Il y a également des messages sur internet appelant à la haine autour de cette manifestation. Des contre-manifestants avaient également fait part de leur intention de venir en découdre», a précisé une source policière.

Il s’agit de la huitième manifestation interdite par la préfecture de police de Paris depuis le début de l’année, selon une source proche de la direction de la PP.

«De toute manière, on n’a pas beaucoup d’autre alternative que d’entrer dans l’illégalité, puisque rien ne nous a été autorisé. C’est la troisième fois qu’une de nos manifestations est interdite depuis que le gouvernement socialiste est en place», a réagi auprès de l’AFP Alexandre Gabriac. «Quand j’ai vu la préfecture, on m’avait dit qu’il n’y aurait pas de problème», a-t-il expliqué, assurant qu’il avait quelque peu «anticipé» cette décision.

Interrogé sur sa présence à Paris samedi malgré l’arrêté d’interdiction, Gabriac a laissé planer un doute sur ce qu’il allait faire : «Je ne m’interdis pas de faire ce que je crois bon pour mon mouvement et pour ma liberté d’expression», a-t-il répondu.

Le mouvement «Jeunesses Nationalistes» souhaite rassembler des militants «déçus» ou «purgés» par le FN, qui ne se reconnaissent plus dans le Front national en raison notamment de la stratégie de «dédiabolisation» de sa présidente Marine Le Pen, avait expliqué Alexandre Gabriac le jour du lancement de ce mouvement.

Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités