Les travaux de rénovation et les changements urbains atteignent un
summum: le centre commercial de Foruminvest, les travaux au
Leie, la prairie de Courtrai, le quartier de la gare, le nouveau
commissariat de police,...
Un peu de changement peut être bien,
MAIS... « De Clerck & Co » préfèrent se tourner vers des projets de
prestige au lieu d’écouter ce dont les gens ont besoin.
La même chose se déroule dans d'autres villes comme Mons, Charleroi,
Lille...
L'administration communale décide et ensuite seulement, pour le show, ils
organisent quelques soi-disant moments de participation. Celui qui ose
critiquer se fait clouer le bec par la commune ou la police...
Êtes-vous prêts à protester contre cela avec nous ?
Une manifestation est organisée le samedi 19 avril.
Départ à 15 heures au Schouwburgplein, Courtrai
Samedi 19 avril - Reclaim The Street - Courtrai (belgium) !!
-
- zonard-e
- Messages : 141
- Enregistré le : 22 sept. 2005 16:16
Samedi 19 avril - Reclaim The Street - Courtrai (belgium) !!
-ho ce jésus, c'est fou ce qu'il me botte !
-c'est vrai ?!
-ho bien sur ! les gosses l'adorent !!
-c'est vrai ?!
-ho bien sur ! les gosses l'adorent !!
-
- zonard-e
- Messages : 141
- Enregistré le : 22 sept. 2005 16:16
UP! c'est demain !!
(possibilité de départ samedi midi à Lille - PM ! )
----
Paysans, citadins et campagnards,
Vous voyez autour de vous un groupe de personnes qui, avec une rage joyeuse, veulent exprimer un cri d’insoumission. Insoumission à une vie qui nous est imposée de tous côtés. Cette vie enlace aussi notre environnement. Un environnement qui devrait nous inspirer confiance…
Mais pouvons-nous encore ignorer que les omniprésents travaux de construction dévastateurs commencent à déterminer notre vie ? Encore ignorer la mutilation urbaine sans que ça nous abasourdisse ? Beaucoup de villes sont parsemées de cratères qui seront peu à peu remplis avec des parkings et des bâtisses imposantes, qui jetteront leur ombre sur tout l’environnement, nous laisseront désappointés. Fini les espaces où nous pouvons posément papoter, rencontrer, jouer, et oui…agacer les autorités.
Car rien ne pourrait encore échapper à l’œil divin des temples vitrés et des nouvelles places design bourrés de caméras, qui suivront tous nos faits et gestes. Assidûment assistés par les citoyens uniformés ou non d’une mentalité de flics. Nous serons façonnés aux normes et valeurs de la sacro-sainte vache de consommation. Vénérée par les gouvernements et alimentée par les riches. Leur politique est pointée vers cela : l’aliénation totale de l’individu et de son environnement. Dès lors, nous ne pourrons plus que nous identifier avec la marque ‘Ville’ et les centres commerciaux qu’elle transpire.
Ceux qui ne rentrent pas dans ce cadre sont expropriés, traqués et poursuivis. Les pauvres aux bords de la ville, l’immigrant non intégrable est déporté et le coquin/gredin subversif à la prison. L’aspect de la rue est ainsi épuré de tout ‘embarras’.
C’est pour tout cela que nous reprenons la rue aujourd’hui. Nous ne voulons pas de leurs changements. Leur destruction n’est pas la nôtre. Nous voulons être les briques de notre propre existence. Ils veulent briser cela, donc il ne nous reste rien d’autre que de détruire ce qui nous détruit.
Prenons les rênes des masses !
La ville nous appartient !
(possibilité de départ samedi midi à Lille - PM ! )
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Paysans, citadins et campagnards,
Vous voyez autour de vous un groupe de personnes qui, avec une rage joyeuse, veulent exprimer un cri d’insoumission. Insoumission à une vie qui nous est imposée de tous côtés. Cette vie enlace aussi notre environnement. Un environnement qui devrait nous inspirer confiance…
Mais pouvons-nous encore ignorer que les omniprésents travaux de construction dévastateurs commencent à déterminer notre vie ? Encore ignorer la mutilation urbaine sans que ça nous abasourdisse ? Beaucoup de villes sont parsemées de cratères qui seront peu à peu remplis avec des parkings et des bâtisses imposantes, qui jetteront leur ombre sur tout l’environnement, nous laisseront désappointés. Fini les espaces où nous pouvons posément papoter, rencontrer, jouer, et oui…agacer les autorités.
Car rien ne pourrait encore échapper à l’œil divin des temples vitrés et des nouvelles places design bourrés de caméras, qui suivront tous nos faits et gestes. Assidûment assistés par les citoyens uniformés ou non d’une mentalité de flics. Nous serons façonnés aux normes et valeurs de la sacro-sainte vache de consommation. Vénérée par les gouvernements et alimentée par les riches. Leur politique est pointée vers cela : l’aliénation totale de l’individu et de son environnement. Dès lors, nous ne pourrons plus que nous identifier avec la marque ‘Ville’ et les centres commerciaux qu’elle transpire.
Ceux qui ne rentrent pas dans ce cadre sont expropriés, traqués et poursuivis. Les pauvres aux bords de la ville, l’immigrant non intégrable est déporté et le coquin/gredin subversif à la prison. L’aspect de la rue est ainsi épuré de tout ‘embarras’.
C’est pour tout cela que nous reprenons la rue aujourd’hui. Nous ne voulons pas de leurs changements. Leur destruction n’est pas la nôtre. Nous voulons être les briques de notre propre existence. Ils veulent briser cela, donc il ne nous reste rien d’autre que de détruire ce qui nous détruit.
Prenons les rênes des masses !
La ville nous appartient !
-ho ce jésus, c'est fou ce qu'il me botte !
-c'est vrai ?!
-ho bien sur ! les gosses l'adorent !!
-c'est vrai ?!
-ho bien sur ! les gosses l'adorent !!
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