appel à témoignages d'accouchements "à la maison"
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Re: appel à témoignages d'accouchements "à la maison"
Acacia ====> MP
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Re: appel à témoignages d'accouchements "à la maison"
ouais ouais ouais, je me fais remonter les bretelles par MOSSIEUR grand fred parce que gnagnagna j'ai pas bien regardé dans le local des nuits bleues et tout et tout, et en plus, je me fais devancer par un parisien pour filer les contatcs! non mais allez-y c'est un complot!
et sinon, merci acacia! si tu veux, on a un espece de site du collectif où on met ce qu'on y fait: http://collectifemancipation.blogspot.com/
aurélie, je crois qu'on va l'inviter à notre soirée débat ce cher laurent,
héhé...


et sinon, merci acacia! si tu veux, on a un espece de site du collectif où on met ce qu'on y fait: http://collectifemancipation.blogspot.com/
aurélie, je crois qu'on va l'inviter à notre soirée débat ce cher laurent,


NEUF VOLTS : https://neufvolts.bandcamp.com/releases
CATISFACTION : https://catisfactionmiaou.blogspot.com/
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Re: appel à témoignages d'accouchements "à la maison"
Pour justement rebondir sur cette invitation paternelle... ou plutôt sur le post d'Aurélie Apatride et de la phrase mise en exergue ("elle m'a offert d'accoucher mes enfants à la maison"), est-ce qu'il ne serait en effet pas intéressant aussi d'ouvrir également cet appel (à témoignages de mères) à quelques témoignages de pères, de personnes avec qui on partage sa vie (avec qui on veut et avec qui on fait un enfant si la situation n'est pas monoparentale) ?
Car du coup cette phrase paternelle, en fait, je l'ai entendue de différentes manières (nous avons accouché...) et plusieurs fois ces derniers temps par des hommes avec des âges et des parcours très différents...
Et entre ces différents parcours (et un couple d'ami-e-s (hétérosexuel) qui envisage un enfant avec un accouchement à la maison là), en plus du rejet de la surmédicalisation, de la revendication du droit de pouvoir disposer de son corps, etc., cette alternative est aussi motivée, en prolongement, par le fait de ne pas s'inscrire dans le lien exclusif mère/enfant, basé et axé sur le plan biologique et médical, et excluant tout le reste... Et en l'occurence, concernant les pères, il est en effet assez sidérant que, concrètement, ils soient quasiment mis au rang des personnes extérieurs dans le dispositif clinique, z'en sont écartés voire niés : il n'y a entre autres pas de chambres à partager et de lits à disposition dans la majorité des établissements mais ils sont admiss ou autorisés seulement à être des visiteurs, obligeant ainsi à la séparation et limitant ainsi beaucoup la relation et l'implication possibles, souhaitées... Il s'agit de rendre et redonner place et rôle à l'autre, aux deux (si l'on est deux, et dans ces cas là dont on m'a fait partager l'exérience) - la mère n'est pas seule à la maternité avec son enfant et le père n'est pas seul ailleurs !
Il leur a été ou leur est ainsi impensable d'envisager ne pas pouvoir vivre pleinement - ensemble ! - la fin de grossesse, l'accouchement et les premiers jours des nouveaux petits êtres ; pour que la naissance, l'intimité... ceusses avec qui on partage sa vie soient de nouveau au coeur de l'événement (intime et affectif, et pas médical) et gérés comme tel, réappropriés entre soi, et pas relégués à des "professionnels" extérieurs en univers aseptisé et clinique.
Du coup, dans le même temps de refuser les vision et pratique médicales surplombantes et écrasantes, ça va également avec le fait de refuser une certaine vision et une certaine pratique parentale, sexiste, de se conformer à des normes, des rôles et places attribués/imposés, et limités, en espace hospitalier classique pour redonner l'importance aux liens et aux relations qui se construisent entre les individus concernés. Il s'agit dans les parcours et motivations dont on m'a parlé, de se réapproprier la naissance, en posant la question d'autres paternités et d'autres maternités possibles, d'autres échanges et relations possibles entre hommes et femmes, entre parents et entre parents-enfants... bref, ça fait accoucher d'autres êtres et d'autres manières d'être...
Alors je ne sais pas si ça peut éventuellement encore trouver un écho et une petite place dans votre programme et votre partage de témoignages mais je me dis que ça mériterait en effet peut-être de s'y attarder aussi ou du moins de guetter ce qu'il est possible d'engager/amorcer/compléter dans ce sens là avec des témoignages pas seulement limités à des mères mais qui prennent en compte le collectif ou le pluriel du "nous avons accouché" qui se dit, se pratique et se vit aussi lors d'un accouchement à domicile...
Car du coup cette phrase paternelle, en fait, je l'ai entendue de différentes manières (nous avons accouché...) et plusieurs fois ces derniers temps par des hommes avec des âges et des parcours très différents...
Et entre ces différents parcours (et un couple d'ami-e-s (hétérosexuel) qui envisage un enfant avec un accouchement à la maison là), en plus du rejet de la surmédicalisation, de la revendication du droit de pouvoir disposer de son corps, etc., cette alternative est aussi motivée, en prolongement, par le fait de ne pas s'inscrire dans le lien exclusif mère/enfant, basé et axé sur le plan biologique et médical, et excluant tout le reste... Et en l'occurence, concernant les pères, il est en effet assez sidérant que, concrètement, ils soient quasiment mis au rang des personnes extérieurs dans le dispositif clinique, z'en sont écartés voire niés : il n'y a entre autres pas de chambres à partager et de lits à disposition dans la majorité des établissements mais ils sont admiss ou autorisés seulement à être des visiteurs, obligeant ainsi à la séparation et limitant ainsi beaucoup la relation et l'implication possibles, souhaitées... Il s'agit de rendre et redonner place et rôle à l'autre, aux deux (si l'on est deux, et dans ces cas là dont on m'a fait partager l'exérience) - la mère n'est pas seule à la maternité avec son enfant et le père n'est pas seul ailleurs !
Il leur a été ou leur est ainsi impensable d'envisager ne pas pouvoir vivre pleinement - ensemble ! - la fin de grossesse, l'accouchement et les premiers jours des nouveaux petits êtres ; pour que la naissance, l'intimité... ceusses avec qui on partage sa vie soient de nouveau au coeur de l'événement (intime et affectif, et pas médical) et gérés comme tel, réappropriés entre soi, et pas relégués à des "professionnels" extérieurs en univers aseptisé et clinique.
Du coup, dans le même temps de refuser les vision et pratique médicales surplombantes et écrasantes, ça va également avec le fait de refuser une certaine vision et une certaine pratique parentale, sexiste, de se conformer à des normes, des rôles et places attribués/imposés, et limités, en espace hospitalier classique pour redonner l'importance aux liens et aux relations qui se construisent entre les individus concernés. Il s'agit dans les parcours et motivations dont on m'a parlé, de se réapproprier la naissance, en posant la question d'autres paternités et d'autres maternités possibles, d'autres échanges et relations possibles entre hommes et femmes, entre parents et entre parents-enfants... bref, ça fait accoucher d'autres êtres et d'autres manières d'être...
Alors je ne sais pas si ça peut éventuellement encore trouver un écho et une petite place dans votre programme et votre partage de témoignages mais je me dis que ça mériterait en effet peut-être de s'y attarder aussi ou du moins de guetter ce qu'il est possible d'engager/amorcer/compléter dans ce sens là avec des témoignages pas seulement limités à des mères mais qui prennent en compte le collectif ou le pluriel du "nous avons accouché" qui se dit, se pratique et se vit aussi lors d'un accouchement à domicile...
- krrroquette
- zonard-e
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Re: appel à témoignages d'accouchements "à la maison"
Alors je ne sais pas si ça peut éventuellement encore trouver un écho et une petite place dans votre programme et votre partage de témoignages mais je me dis que ça mériterait en effet peut-être de s'y attarder aussi ou du moins de guetter ce qu'il est possible d'engager/amorcer/compléter dans ce sens là avec des témoignages pas seulement limités à des mères mais qui prennent en compte le collectif ou le pluriel du "nous avons accouché" qui se dit, se pratique et se vit aussi lors d'un accouchement à domicile...
si, si! c'est un axe qu'en fait, pour etre honnete, on n'avait que trop peu envisagé (voire pas du tout en fait); merci bien d'avoir non seulement pensé à le précisé mais à l'avoir approfondi dans ton post :-)
reste plus qu'à trouver des ecrits qui en témoignent, et je sais pas trop si d'ici demain on va avoir le temps d'en trouver beaucoup mais tant pis; toujours est-il que quitte à ce qu'on n'ait pas forcément de documents écrits à ce propos, on engage tout de meme le débat dans cet axe là...
re-merci!

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