Justice autogérée
Mouais, mouais tout ça.
Je me souviens d'un cas d'un militant qui avait violé et tenté de violé plusieurs femmes, militantes elles aussi. Elles ont eu une réaction collective pour le virer du "milieu" local (je ne sais plus si elles avaient porté plainte). Mais ça pose d'autres questions : ce type avait pu agir sur du long terme, donc comment faire pour que la parole de la victime soit entendue ? Malheureusement, il y a encore des personnes qui nieront leur acte et qui auront du soutien. C'est délirant dans les cas de viol mais j'ai pu voir ça également dans un cas de harcèlement. Et la collectivité libertaire locale a fait comme si de rien n'était.
On peut quand même dire que les féministes ont apporté des réponses beaucoup plus satisfaisantes que les anarchistes. Il me semble aussi que du côté zapatiste, y'a des pratiques différentes.
Je me souviens d'un cas d'un militant qui avait violé et tenté de violé plusieurs femmes, militantes elles aussi. Elles ont eu une réaction collective pour le virer du "milieu" local (je ne sais plus si elles avaient porté plainte). Mais ça pose d'autres questions : ce type avait pu agir sur du long terme, donc comment faire pour que la parole de la victime soit entendue ? Malheureusement, il y a encore des personnes qui nieront leur acte et qui auront du soutien. C'est délirant dans les cas de viol mais j'ai pu voir ça également dans un cas de harcèlement. Et la collectivité libertaire locale a fait comme si de rien n'était.
On peut quand même dire que les féministes ont apporté des réponses beaucoup plus satisfaisantes que les anarchistes. Il me semble aussi que du côté zapatiste, y'a des pratiques différentes.
Organic farmer
j'pense effectivement être incapable de raisonner DIY en face de ce qui n'est plus humainPariA a écrit :Pour conclure je sais pas si on peut évoquer des idées de gestion de justice en s'appuyant sur un des pire crimes qui puisse exister (le viol).
Mais quand on en arrive au viol ou au meurtre, j'ai bien peur que la passion et les émotions prennent le pas sur tout autre raisonnement, et que la plupart d'entre nous passent du coté obscur le temps de la vengeance...
Bon, en même temps s'arréter au fait qu'un crime ou délit se résume à une situation entre un léseur et un lésé fait oublier que cela nécessite aussi un contexte d'organisation, a.k.a. "la société" qui repose sur un certain nombre de règles (type lois) ou d'accords tacites (type principes moraux). La notion de crime ou délit n'est jamais que le non respect de ces règles ou principes communs. Donc une certaine façon n'est-ce pas aussi à la communauté de défendre son organisation qui a été reniée par un individu? Avec en contrepartie le fait de devoir se montrer collectivement autoritaire?Torchons & Soviets a écrit :non, le crime a été commis contre un-e individu-e de la "communauté" par un autre individu-e de cette "communauté", que ses proches en souffrent c'est autrechose, mais jamais autant que la victime elle-même (surtout pour un meutre...hum, pardon), et quand je parle de sortir du reparation/sanction c'est que dans la socété actuelle il est surtout profitable à "la société"et non pas aux victimes. On serait pas dans une société d'anars mais dans une société anar, et le but d'une telle société, et c'est pour ça que je suis révolutionnaire, est de rompre avec les schémas de réaction et de gestion des/face aux conflits, divergeances d'intérêts et crimes.
Pour sortir du cas récurrent du viol (dont il faut se demander dans quel mesure il ne pourrait pas plutôt être évité par une évolution majeure de la société), un exemple extrapolé d'un cas réel: imaginons une communauté qui ait achevé une autonomie complète moyennant l'organisation ad-hoc, et qui accueille volontiers toute personne acceptant de contribuer à maintenir cette organisation. Puis un matin, on découvre que l'une des personnes de passage n'est plus là, ainsi que les réserves de semences pour l'année suivante. De plus après émoi général, il s'avère que sans aucun doute ni réserve possible le disparu s'est effectivement accaparé les semences avant de s'enfuir.
D'un côté bien évidemment puisqu'il n'y a plus de propriété, en particulier vis-à-vis du bien en question, il est dur de caracteriser le larcin. En même temps on voit bien que cet acte met en péril l'existence même de la communauté, donc que son auteur a directement porté atteinte au concept même de celle-ci.
Alors, là dans ce cas, ... ils font quoi?
Ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux...
Mais ton cas il existe que si y a toujours des frontières... on parle d'une communauté ou d'une révolution sinon mondiale, du moins vachement répandue ?D'un côté bien évidemment puisqu'il n'y a plus de propriété, en particulier vis-à-vis du bien en question, il est dur de caracteriser le larcin. En même temps on voit bien que cet acte met en péril l'existence même de la communauté, donc que son auteur a directement porté atteinte au concept même de celle-ci.
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Monsieur est joueur...
Ben je sais pas, où veux tu en venir? Que si le truc est global alors rien ne se perd mais ne fait que se déplacer et que donc ailleurs on pourra rétablir l'équilibre par un juste partage de la ressource qui du coup se trouve en nécessaire excédent autre part?
Mais si les frontières ont été abolies, que le système est global, n'est-ce pas que quelquepart son principe à atteint un état de consensus général? Autrement dit que tout le monde partage le principe, son fondement et son mode de fonctionnement. Dans une telle situation, on en revient à l'utopie initiale: par définition il ne serait point besoin de justice. Sinon cela voudrait dire que le système est imposé à certains et non adopté par tous. Est-ce donc que la révolution dont on parle ici a pour but de forcer un système ou de le faire émerger par une évolution globale?
Ben je sais pas, où veux tu en venir? Que si le truc est global alors rien ne se perd mais ne fait que se déplacer et que donc ailleurs on pourra rétablir l'équilibre par un juste partage de la ressource qui du coup se trouve en nécessaire excédent autre part?
Mais si les frontières ont été abolies, que le système est global, n'est-ce pas que quelquepart son principe à atteint un état de consensus général? Autrement dit que tout le monde partage le principe, son fondement et son mode de fonctionnement. Dans une telle situation, on en revient à l'utopie initiale: par définition il ne serait point besoin de justice. Sinon cela voudrait dire que le système est imposé à certains et non adopté par tous. Est-ce donc que la révolution dont on parle ici a pour but de forcer un système ou de le faire émerger par une évolution globale?
Ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux...
jvois pas ce que le problèmes des frontières vient faire ici
après, si c'est la survie de la communauté qui dépend de ce stock de semences, ca me parait primordial que son stockage soit "sécurisé".
(et dans un second temps que la communauté réfléchisse à d'autres moyens de subsistances pour ne pas être dépendant uniquement de ce stock)
sinon je propose une gigantesque chasse à l'homme pour retrouver le voleur aussi. Associer le ludique au pratique.
(et 3e solution, plus classique, concert de soutien pour racheter des semences
)

après, si c'est la survie de la communauté qui dépend de ce stock de semences, ca me parait primordial que son stockage soit "sécurisé".
(et dans un second temps que la communauté réfléchisse à d'autres moyens de subsistances pour ne pas être dépendant uniquement de ce stock)
sinon je propose une gigantesque chasse à l'homme pour retrouver le voleur aussi. Associer le ludique au pratique.
(et 3e solution, plus classique, concert de soutien pour racheter des semences

>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
Nan mais déjà on précise que le truc (là c'est des semences, mais c'est qu'un exemple, on pourrait dire "outils", "groupe electrogène", "4x4 tout pourri qui permet d'assurer le ravitaillement", "mojo" ou n'importe quoi de vraiment essentiel à la survie de l'ensemble) il est vraiment chouré, et qu'il était pas non plus "à dispo". Bon y'a ptet pas de reconnaissance rétinienne à l'entrée, vingt faisceaux lasers dans le couloir, un plancher ultrasensible et des caméras infrarouge dans la pièce, mais de toute façon même ça on sait que ça protège que dalle (il suffit d'arriver par le système de ventilation accroché à une canne à pèche).
Nan le truc c'est: est-ce qu'il faut retrouver l'auteur de l'opération et si oui pour quoi faire après?
Nan le truc c'est: est-ce qu'il faut retrouver l'auteur de l'opération et si oui pour quoi faire après?
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