Punx jardiniers

Le punk n'est pas qu'une musique ! Ici on discute de l'actualité, des manifs et des résistances en lien direct avec notre culture. "Make punk a threat again", ça vous dit encore quelque chose ?!
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Message par yienyien » 01 juin 2008 15:57

je risque d'avoir trop de pied de tomate, si ça intéresse quelqu'un ?

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skanski
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Message par skanski » 01 juin 2008 18:42

région parisienne tu es?

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Message par yienyien » 01 juin 2008 22:17

non pas du tout mais je peux les envoyer, certain ne sont pas trop gros, je passe bien à paris samedi prochain mais je risque d'etre chargé.

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Message par yienyien » 02 juin 2008 7:12

Pourquoi un potager politique?

Faire pousser son potager peut paraitre anodin et rentrer dans la catégorie du loisir ou du plaisir, alors pourquoi parler de politique entre deux navets ?
c'est bien simple lorsque qu'il est réfléchis, il devient vite une prise de conscience, car rentre en jeu différente réflexion: la biodiversité, la pollution, se nourrir, c'est à dire un choix de vie en contradiction avec le système de consommation.

La biodiversité:
il existe en france, un catalogue officiel du Groupement National Interprofessionnel des Semences et Plants, et de la Fédération Nationale des Industriels de la Semence.Pour vendre des graines il faut que les plantes soit inscrites sur ce catalogue, hors l'inscription est payante, par exemple une céréale, c'est 6000 euro d'inscription et 2000 pour qu'elle soit inscrite 10 ans.
Au bout de dix ans le légume est radié si rien n'est fait, la radiation des ces légumes signifie l'interdiction à la vente, et donc de leur disparition.
en effet si il ne sont plus vendu, il ne seront plus cultivé et on ne pourra plus les trouver que chez quelques irréductibles mais si quelques légumes restent stable, d'autre sont plus difficile à cultiver, comme les courges dont l'hybridation est plus facile grâce au vent et nos amies les abeilles.
Pourquoi les grands groupe ne payent pas pour l'inscription au catalogue, très simple, il n'y a qu'un seul groupe de semence en france: limagrin.Il faut bien comprendre qu'il est plus facile de cultiver pour des semences 1 ou 2 sortes de légumes comme pour les tomates par exemple, en 2006, il y 401 variétés enregistrées dont 380 sont des hybrides F1, soit 95 %. Il y a 21 variétés fixées dont 4 anciennes variété, un comble quand on sait qu'il y'a environ 12 300 variétés ou appellations locales ou commerciales.
Le résultat est simple, quelqu'un choisit pour vous ce que vous allez avoir dans le jardin et votre assiette, et met en danger la biodiversité.
Pour les OGM, c'est pire, le seul et unique but est le pognon, imaginez que dans votre jardin pousse une menthe quelconque, vous voulez la mettre dans votre thé, mais mosanto arrive et porte plainte contre vous car vous avez coupé trois feuille d'une plante sur laquelle monsanto à posé un brevet, inimaginable que cela se passe sur une plante qui est peut être plus vielle que l'humanité?
Et pourtant c'est ce qui se passe en amazonie, les indiens d'amazonie ne peuvent pas utiliser des plantes qu'ils ont toujours prit pour se soigner.
Ce brevet sur le vivant, permet aux sociétés telle que mosanto, de produire des plants ogm, qui ne peuvent pas être reproduit par les paysans, qui sont donc obligé de racheter les graines tous les ans.
Les paysans des pays pauvres seront donc les plus touchés économiquement et cela risque d'avoir des incidences importante sur la vie de tout un peuple.

Le fait de désobéir à toutes ces règles, permet de sauvegarder des variétés de légumes, certaine association comme kokopélli, permettent de trouver ces graines et d'autre individu pratique l'échange ou le don, car chaque légume a un gout, une forme et une couleur différente.

La pollution:
Entre la tomate du super marché et la tomate de votre jardin ou balcon, il y a une route ou plutôt une autoroute, regardons le chemin parcouru (simpliste) par la tomate cultivée en espagne, vendue en hiver dans les supers marchés:
serre chauffé, et tomate arrosé d'engrais et d'eau qu'il n'ont pas le droit d'utiliser (1 ere pollution), cueillie verte, elle part pour faire 1500 km(2eme pollution), arrêt au supermarché (3eme pollution) et enfin allé simple pour la maison (dernière pollution).
Celle de votre jardin, si vous ne mettez pas de produit chimique (engrais, anti limace,...), ne produit pas de pollution, de plus elle aura sans problème, meilleur gout, seule différence, vous l'aurez en été.
Le pire que l'on puisse trouver dans ce genre d'agriculture, c'est la fraise d'espagne, une catastrophe écologique et sociale, un produit de l'agriculture non durable, pour un fruit qui ne mérite rien de plus que le mépris culinaire, au dépend de fraise qui pousse à la bonne époque.


Se nourrir

il y a un point important dans le principe de se nourrir, c'est de se nourrir.
Un jardin peut fournir une alimentation toute l'année, ce qui représente un atout non négligeable, tant pécunié que qualité de vie.le choix des légumes, la conservation de ces derniers, tout ça fait que chaque jours peut avoir son légume, une courge musquée de provence peut se garder un an et ne déçoit pas sur le gout.
Cette alternative de se nourrir de son potager est un pied de nez à la pollution, à la consommation de masse et au pouvoir d'achat.


À l'heure actuelle, nous en sommes à lutter sur des inepties, le droit de planter, manger les légumes de notre choix, jardiner certaine plante est à la limite de la légalité, une légalité qui devient dangereuse pour l'homme, la faune, la biodiversité et pour laquelle il ne doit pas y avoir de respect.

Aurélien BENOIST
http://jardinnoir.4rumer.net/" onclick="window.open(this.href);return false;

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Message par yienyien » 20 juin 2008 9:19

je voulais savoir si quelqu'un a des news sur le purin d'ortie car toutes les infos sont assez ancienne.

sinon dratus, les graines poussent bien, déja des fruit ou bien.

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Message par zouf » 20 juin 2008 14:37

Salut,de quelle genre d'info tu parles?
Juridique ou organique.
Si c'est juridique,j'ai la mauvaise surprise de voir dans toutes les jardineries du purin d'orties en ventes commercialisés par des boites qui surfent sur le bio(je n'en suis pas sur mais cela suite a la relaxe du mec qui faisait son purin d' ou jurisprudence etc..)
Ce qui me fait hallucinner c'est que le purin est vendu en bidon de 3 litres=10euros donc ce qui fait 300 grammes d orties fraiches donc 30 grammes sec vendus 10 euros,ça va au dela du foutage de gueule.

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Message par yienyien » 20 juin 2008 16:03

c'etait juridique dont je parlai, car la vente en bidon a toujours eu lieu, meme pendant l'interdiction car ils avait une licence ou le vendait en temps qu'engrais, mais je sais toujours pas si il y a une loi qui interdise ou pas la conception et la diffusion orale des bienfait du purin d'ortie, pour toutes personnes pro ou non.

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Message par zouf » 20 juin 2008 18:35

Apparement il y a une tolerance vu que le bouquin incrimminé est en vente libre maintenaint:
"purin d'ortie et compagnie" il est d' aileurs excellent .Sa nouvelle edition explique un peu l'embrouille.Il est possible de télécharger le texte supplémentaire en pdf sur le site de la maison d'édition
http://www.terran.fr" onclick="window.open(this.href);return false;

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Message par zouf » 20 juin 2008 18:57

Sur le site http://www.amisdel'ortie.fr" onclick="window.open(this.href);return false; y a un bon resumé de l'embrouille plus un compte rendu des dernieres avancées:


Le 05 octobre 2007.
Préparations naturelles, où en est-on ?

Après les deux dernières réunions du groupe de travail, réuni par le ministère de l’agriculture, sur l’allégement des conditions d’obtentions d’autorisation de mise en marché (AMM) pour les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), le devenir de celles-ci semble s’éclaircir durablement…
Bien que le texte définitif du décret permettant la définition des PNPP ne soit pas encore disponible, une version validée par l’ensemble des participants a cependant été retenue, celle-ci ne devant pas changer « sur le fond », comme le précise le compte rendu de la réunion du 06 septembre 2007.

Il a été défini deux catégories distinctes de PNPP :

D’une part, les PNPP dites du « domaine public », dont la recette sera publiée au Journal Officiel et donc accessible à tous, citoyens et entreprises. Elles seront encadrées par le décret évoqué précédemment et les arrêtés d’application sur lesquels un groupe de travail restreint va maintenant concentrer ses efforts, et…

D’autre part, les PNPP d’entreprises protégées par un brevet, une marque commerciale, dont la recette ne sera pas accessible au public, et qui ne seront donc pas couvertes par les procédures simplifiées telles qu’envisagées dans le futur décret.

L’association des Amis de l’ortie se réjouit de cette conclusion qui répond en tous points à ses revendications de départ, à savoir :
- La création d’un véritable pôle de PNNP* qui seront considérées comme étant du domaine public (selon les propres termes de M. J. Mathurin), leurs recettes étant accessibles à « tout utilisateur final », dixit les termes de l’arrêté lui-même ;
- Le soutien total des pouvoirs publics, y compris financier pour porter les dossiers d’agrément jusqu’au niveau européen ; et
- L’engagement des pouvoirs publics de diminuer considérablement les taxes dues au titre des dépôts de demande d’AMM des PNPP d’entreprises, les premières réflexions présentées le 4 octobre dernier par M A. Blogowski étant tout à fait significatives en ce sens.

* Parmi les PNPP visées ici figurent les extraits végétaux fermentés ou non (tisanes, décoctions), mais aussi des préparations minérales simples, etc

Si les Amis de l’ortie sont également satisfaits, c’est qu’en plus des acquis formulés dans le texte, le groupe de travail a validé plusieurs idées forces et parfois novatrices telles que :
- La reconnaissance des effets globaux des PNPP sur les cultures.
- La volonté maintes fois réaffirmée par la DGAL d’inscrire cette démarche dans le temps, d’y apporter une solution légale conforme aux législations européennes en cours et à venir.
- Le soutien financier de la DGAL aux essais réalisés sur l’efficacité des PNPP du domaine public. (Reste à définir le degré « d’obligation » de ces essais).
- La possibilité de communiquer librement, hors cadre commercial bien évidemment (les produits naturels font encore trop souvent le cas de publicité mensongère, nous ne manquerons pas une occasion de le dénoncer !), sur la nature de ces produits et leurs effets confirmés ou supposés, ce qui permettra de créer autour de ces mêmes produits une vraie dynamique constructive permettant d’approfondir nos connaissances sur le sujet.
- Enfin, la volonté affichée d’une transparence et d’une concertation totale sur l’ensemble du dossier. Ainsi les principaux acteurs concernés, dont en particulier les représentants du collectif Ortie & cie, sont invités à travailler à la préparation des arrêtés d’application du décret ci-dessus.

Si l’on fait un bond en arrière d’un peu plus d’un an et que l’on se rappelle l’épisode douloureux qui avait permis de souligner les problèmes générés par la Loi d’Orientation Agricole de janvier 2006, on ne peut que se féliciter de l’évolution de ce dossier et de l’efficacité dont a fait preuve l’administration pour y apporter des solutions concrètes.

L’association des Amis de l’ortie tient à remercier tous ceux qui ont apporté leurs contributions à ces travaux.

Le travail n’est pas clos pour autant. Les étapes à venir sont importantes : le projet de décret final, aujourd’hui entre les mains des conseillers juridiques de la DGAL, doit ensuite être soumis au Conseil d’état pour approbation, et notifié à la Commission européenne. Ce n’est qu’après ces « passages obligés » qu’il pourra entrer en vigueur.

Pendant ce temps, nous devons travailler à la rédaction des arrêtés d’application qui permettront la validation des dossiers que nous devons déposer. Inutile de se voiler la face, le plus dur reste à faire.

Cela dit, le climat de confiance qui règne au sein du groupe de travail et la volonté de tous les acteurs de ce dossier d’avancer rapidement font que nous sommes particulièrement confiants.

Pour les Amis de l’ortie, son porte-parole Bernard Bertrand.

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Message par TepeyaK » 16 juil. 2008 13:54

Ma compagne s'est installée en tant que maraîchère bio au printemps. Pas de tracteur, mais un âne, des buttes permanentes, des semences Germinance, Biaugerme ou Kokopelli, vente en amap. On commence à bouffer nos légumes, forcément meilleurs ! Dans le principe du wwoofing, on peut accueillir une ou deux personnes, les nourrir et les loger, contre quelques heures de boulot par jour (on travaille pas trop dur, c'est pas le but). C'est plutôt calme, par chez nous (au dessus de Saumur) : y'a que les tracteurs qui passent en cette saison de battages, et la bière est souvent présente en fin de journée...
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