Violences sexistes dans le milieu Punk
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
A propos des notions de tribunal, ...
La justice bourgeoise veut qu'on entende toutes les versions, puis qu'on délibère. Histoire de faire croire qu'il y aurait une neutralité possible, une sorte de synthèse objective, en omettant soigneusement les notions de construction sociale, le fait qu'appartenir à des classes différentes puisse jouer un rôle. C'est justement parce que nous ne sommes ni des juges, ni des flics que nous n'avons pas à entendre les différentes versions. Il s'agit de se positionner sur une oppression de classe, de soutenir une lutte. Or, soutenir une lutte implique le fait de partir du positionnement des personnes concernées, de ne pas parler à leur place ce qui est au mieux du paternalisme, au pire de l'oppression.
Ensuite, le rôle de la justice, des tribunaux et des keufs est de maintenir l'ordre établi, d'empêcher toutes personne d'en sortir, de ne pas lui correspondre, de lui désobéir, ou de le mettre en danger. Et ce, en utilisant notamment la répression.
Or, dans une situation de viol visibilisé, il ne s'agit pas de réprimer, mais de réagir, il ne s'agit pas de punir quelqu'un qui sort du système, mais de se positionner vis à vis d'une personne qui subit ce système et qui réagit.
Le viol en lui-même est un acte de répression, les flics (c'est-à-dire les chiens de garde du système) ne sont pas les personnes qui réagissent, mais les machos (assumés comme tels ou drapés dans des tissus théoriques) qui banalisent ces actes, les commettent ou les justifient.
voilà, un peu marre de faire dans l'éducatif...
des fois, on s'imagine quand même que la révolution sera possible...
La justice bourgeoise veut qu'on entende toutes les versions, puis qu'on délibère. Histoire de faire croire qu'il y aurait une neutralité possible, une sorte de synthèse objective, en omettant soigneusement les notions de construction sociale, le fait qu'appartenir à des classes différentes puisse jouer un rôle. C'est justement parce que nous ne sommes ni des juges, ni des flics que nous n'avons pas à entendre les différentes versions. Il s'agit de se positionner sur une oppression de classe, de soutenir une lutte. Or, soutenir une lutte implique le fait de partir du positionnement des personnes concernées, de ne pas parler à leur place ce qui est au mieux du paternalisme, au pire de l'oppression.
Ensuite, le rôle de la justice, des tribunaux et des keufs est de maintenir l'ordre établi, d'empêcher toutes personne d'en sortir, de ne pas lui correspondre, de lui désobéir, ou de le mettre en danger. Et ce, en utilisant notamment la répression.
Or, dans une situation de viol visibilisé, il ne s'agit pas de réprimer, mais de réagir, il ne s'agit pas de punir quelqu'un qui sort du système, mais de se positionner vis à vis d'une personne qui subit ce système et qui réagit.
Le viol en lui-même est un acte de répression, les flics (c'est-à-dire les chiens de garde du système) ne sont pas les personnes qui réagissent, mais les machos (assumés comme tels ou drapés dans des tissus théoriques) qui banalisent ces actes, les commettent ou les justifient.
voilà, un peu marre de faire dans l'éducatif...
des fois, on s'imagine quand même que la révolution sera possible...
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Tour comme Yanic je bloque particulièrement sur le paragraphe 3/A.
Il suffit de dire qu'on a été violé pour que ce soit vrai ? Une fois que cette accusation est lancée, comment celui qui est désigné comme violeur peut-il simplement nier ce statut et remettre en question cette accusation ? Le peut-il seulement, puisque apparemment seule la parole de la personne qui déclare avoir été violée compte ? Toute tentative de défense sera considérée comme un aveu supplémentaire de culpabilité. (c'est d'ailleurs bien expliqué : si tu nies, c'est que tu te caches derrière ton sexe phallocrate dominateur systémique quoiqu'il arrive.)
Est-il simplement possible que quelqu'un qui dit avoir été violé mente ?
En disant cela deviens-je pro-viol ?
Il suffit de dire qu'on a été violé pour que ce soit vrai ? Une fois que cette accusation est lancée, comment celui qui est désigné comme violeur peut-il simplement nier ce statut et remettre en question cette accusation ? Le peut-il seulement, puisque apparemment seule la parole de la personne qui déclare avoir été violée compte ? Toute tentative de défense sera considérée comme un aveu supplémentaire de culpabilité. (c'est d'ailleurs bien expliqué : si tu nies, c'est que tu te caches derrière ton sexe phallocrate dominateur systémique quoiqu'il arrive.)
Est-il simplement possible que quelqu'un qui dit avoir été violé mente ?
En disant cela deviens-je pro-viol ?
Je reste dubitatif sur la démonstration passant par une opposition obligatoire aux ennemis désigné de classe. Sans être juge ou flic, puisque l'objectivité n'existe pas, je cherche à avoir toutes les infos et versions possibles avant de mener une réflexion sur un sujet aussi grave et complexe que ça. Sinon ça se passe comment ? Le premier qui se plaint a raison ?C'est justement parce que nous ne sommes ni des juges, ni des flics que nous n'avons pas à entendre les différentes versions.
Fraction Art Mais Rouge
-[Canal Dissident]-
-[Canal Dissident]-
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Pour moi ça ressemble plus (dans le sens "+") à une mauvaise première fois : elle connait pas le gars, elle le drague, elle est vierge. Il et elle ont bu. Tous les ingrédients étaient réunis pour foirer ce premier rapport.
Après je ne suis pas d'accord avec toi Soï quand tu écris
Pour les jeunes filles vierges qui fréquenteraient ce forum : oui, la première fois ça fait mal, enfin ça dépend quand même de la taille du sexe du garçon, mais c'est quand même bien plus gros qu'un tampon, et si votre vagin n'est pas bien lubrifié, et bien ça fait encore plus mal, sans compter l'hymen qui va se déchirer. Et il ne se déchire pas automatiquement entièrement la première fois. Bref, les premières c'est pas une partie de plaisir, alors si en plus vous connaissez mal le/les gars, et que vous n'y associez pas la tendresse, et les carresse afin de "mouiller" suffisamment, ça fait des premiers rapports relativement brutaux.
Ensuite, la sensation de "bleus tout autour du vagin" c'est normal aussi. Il faut savoir qu'en général c'est comme si on "sentait" encore le sexe du garçon à l'intérieur de nous après le rapport sexuel. Les premières fois ça dure plusieurs jours, moins après.
Faire pipi après un rapport sexuel est normal aussi, je sais plus pourquoi, mais ça permet d'éviter les cystites.
C'était la minute "planning familial", brigitte lahaie n'a qu'à bien se tenir. :-)
Après je ne suis pas d'accord avec toi Soï quand tu écris
Chacun-e choisit ses propres méthodes pour soulager ses tromatismes profond, on n'a pas à émettre des doutes personnels sur les méthodes utilisées je pense.à quelles fins publier ce texte ?
s'agit-il de :
- soulager un profond traumatisme
dans [ ce ] cas, j'émettrais quelques doutes quant à la méthode.
Pour les jeunes filles vierges qui fréquenteraient ce forum : oui, la première fois ça fait mal, enfin ça dépend quand même de la taille du sexe du garçon, mais c'est quand même bien plus gros qu'un tampon, et si votre vagin n'est pas bien lubrifié, et bien ça fait encore plus mal, sans compter l'hymen qui va se déchirer. Et il ne se déchire pas automatiquement entièrement la première fois. Bref, les premières c'est pas une partie de plaisir, alors si en plus vous connaissez mal le/les gars, et que vous n'y associez pas la tendresse, et les carresse afin de "mouiller" suffisamment, ça fait des premiers rapports relativement brutaux.
Ensuite, la sensation de "bleus tout autour du vagin" c'est normal aussi. Il faut savoir qu'en général c'est comme si on "sentait" encore le sexe du garçon à l'intérieur de nous après le rapport sexuel. Les premières fois ça dure plusieurs jours, moins après.
Faire pipi après un rapport sexuel est normal aussi, je sais plus pourquoi, mais ça permet d'éviter les cystites.
C'était la minute "planning familial", brigitte lahaie n'a qu'à bien se tenir. :-)
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
sans vouloir qu'on me donne des leçons, si je comprends bien, je suis un "mec" hétéro, prônant la liberté sexuelle( pas si facile que ca dans le milieu punk d'ailleurs), donc sexiste, violeur en puissance sans être pro viol, j'en oubli surement, et pas des plus fine.
lorsque je lis le texte je me dis qu'il m'est surement la même chose, il m'est surement arrivé de ne pas comprendre des signes qui signalaient un retrait, une hésitation, mais à chaque fois que le non, ou toute autre négation,a été prononcé, j'ai arrêté et eu la réaction de parler pour comprendre et c'est comme ça que j'ai rencontré des filles qui sont devenues des copines ou restées des connaissances qui se sont faites violées et de mieux les comprendre et comprendre le viol.
alors si ce premier rapport est un viol, alors j'ai surement été un violeur à mon grand désarroi, pourtant pour moi l'acte sexuel est un échange de plaisir entre deux personnes et ce n'est pas à sens unique et je reconnais avoir été plusieurs fois un très mauvais coup, pourtant je suis un ancien pro-féministe, pourtant je ne fais de différence entre les hommes et les femmes que le coté anatomique mais pas égalitaire. alors je m'excuse sans demander le pardon si ça été le cas.
je bloque aussi sur le fait d'être un violeur sur le simple fait d'une dénonciation publique, pas que je ne les crois pas au contraire, mais plus parce que je connais une fille qui se vante de s'être faite violée car elle a un certain besoin de s'inventer une vie, lorsqu'elle raconte cette histoire que j'ai entendu maintes fois, les versions divergent, une fois le mec la droguée au ghb, l'autre fois il l'a fois boire, une autre fois c'est elle qui avait bu et elle c'est violé pendant qu'elle dormait devant 20 personnes ou dans les bois, etc... ce qui me fait mettre en doute son viol, c'est qu'elle raconte ça à qui veut bien l'entendre mais sans haine, rage, révolte ou consternation mais avec gloire, du genre t'a vue j'ai vécu des trucs incroyable dans ma vie, alors qu'a chaque fois que mes amies/copines me racontaient comment ça c'était passé, il n'en ressortait rien de bon.
le problème dans tout çà c'est qu'elle donnait une description assez net de son agresseur.
je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre mais je suis assez d'accord avec paria, yanic et tiri.
lorsque je lis le texte je me dis qu'il m'est surement la même chose, il m'est surement arrivé de ne pas comprendre des signes qui signalaient un retrait, une hésitation, mais à chaque fois que le non, ou toute autre négation,a été prononcé, j'ai arrêté et eu la réaction de parler pour comprendre et c'est comme ça que j'ai rencontré des filles qui sont devenues des copines ou restées des connaissances qui se sont faites violées et de mieux les comprendre et comprendre le viol.
alors si ce premier rapport est un viol, alors j'ai surement été un violeur à mon grand désarroi, pourtant pour moi l'acte sexuel est un échange de plaisir entre deux personnes et ce n'est pas à sens unique et je reconnais avoir été plusieurs fois un très mauvais coup, pourtant je suis un ancien pro-féministe, pourtant je ne fais de différence entre les hommes et les femmes que le coté anatomique mais pas égalitaire. alors je m'excuse sans demander le pardon si ça été le cas.
je bloque aussi sur le fait d'être un violeur sur le simple fait d'une dénonciation publique, pas que je ne les crois pas au contraire, mais plus parce que je connais une fille qui se vante de s'être faite violée car elle a un certain besoin de s'inventer une vie, lorsqu'elle raconte cette histoire que j'ai entendu maintes fois, les versions divergent, une fois le mec la droguée au ghb, l'autre fois il l'a fois boire, une autre fois c'est elle qui avait bu et elle c'est violé pendant qu'elle dormait devant 20 personnes ou dans les bois, etc... ce qui me fait mettre en doute son viol, c'est qu'elle raconte ça à qui veut bien l'entendre mais sans haine, rage, révolte ou consternation mais avec gloire, du genre t'a vue j'ai vécu des trucs incroyable dans ma vie, alors qu'a chaque fois que mes amies/copines me racontaient comment ça c'était passé, il n'en ressortait rien de bon.
le problème dans tout çà c'est qu'elle donnait une description assez net de son agresseur.
je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre mais je suis assez d'accord avec paria, yanic et tiri.
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
quelle classe ? quelle lutte ?rackhame a écrit : C'est justement parce que nous ne sommes ni des juges, ni des flics que nous n'avons pas à entendre les différentes versions. Il s'agit de se positionner sur une oppression de classe, de soutenir une lutte.
en consequence scumgirl il faudrait peut-être que t'arretes d'instrumentaliser cette histoire, car c'est encore pire que de parler a la place de, non ?Or, soutenir une lutte implique le fait de partir du positionnement des personnes concernées, de ne pas parler à leur place ce qui est au mieux du paternalisme, au pire de l'oppression.
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Yienyien, je ne pense pas que le rapprochement entre la fille dont tu parles, qui veut tirer une gloire d'un viol qu'elle a visiblement inventé, et cette fille qui considère que son premier rapport sexuel était un viol, soit justifié... Ici, la fille semble éprouver un vrai malaise, une douleur, je ne pense pas du tout que ce soit pour se mettre en valeur. D'ailleurs j'ignorais complètement qu'un viol pouvait être quelque chose de valorisant, on marche sur la tête là...
Comme Louna, je pense que c'est une première fois ratée, simplement. Si j'ai mal, je demande à la personne d'arrêter. Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas super forte en télépathie, donc je n'attends pas de mon partenaire de lire dans mes pensées.
Après, il y a quelque chose de bizarre quand même... Dans la première version, je ne crois pas que la fille dit qu'elle lui a précisé qu'elle était vierge. Dans la deuxième version, elle le dit. Qu'en penser ? Si le garçon savait qu'elle était vierge, alors il aurait pu quand même faire bien plus attention... Au lieu de la pénétrer aussi rapidement, essayer de s'attacher à ce qu'elle ressentait. Lui demander même... C'est quelque chose de très important. Mais bon, les souvenirs sont évanescents, peut-être qu'elle ne sait même plus si elle le lui a vraiment dit.
Une copine a connu une situation assez similaire, pour sa première fois... Sauf qu'elle lui a dit d'arrêter, elle paniquait, et que son copain a fait la sourde oreille et l'a pénétrée violemment. Pour moi, ça c'est un viol.
rackhame : comme les autres, je trouve ce que tu dis super grave. Seule une fille peut s'exprimer sur le sujet ? Seule celle qui se considère comme victime a raison ? On doit se positionner dans le sens de la lutte contre l'oppression n'importe comment, ne même pas prendre la peine de réfléchir ? Si c'est ça, être libertaire, alors franchement ça craint.
Bref, pour moi, c'est davantage de l'incompréhension qu'un viol.
Comme Louna, je pense que c'est une première fois ratée, simplement. Si j'ai mal, je demande à la personne d'arrêter. Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas super forte en télépathie, donc je n'attends pas de mon partenaire de lire dans mes pensées.
Après, il y a quelque chose de bizarre quand même... Dans la première version, je ne crois pas que la fille dit qu'elle lui a précisé qu'elle était vierge. Dans la deuxième version, elle le dit. Qu'en penser ? Si le garçon savait qu'elle était vierge, alors il aurait pu quand même faire bien plus attention... Au lieu de la pénétrer aussi rapidement, essayer de s'attacher à ce qu'elle ressentait. Lui demander même... C'est quelque chose de très important. Mais bon, les souvenirs sont évanescents, peut-être qu'elle ne sait même plus si elle le lui a vraiment dit.
Une copine a connu une situation assez similaire, pour sa première fois... Sauf qu'elle lui a dit d'arrêter, elle paniquait, et que son copain a fait la sourde oreille et l'a pénétrée violemment. Pour moi, ça c'est un viol.
rackhame : comme les autres, je trouve ce que tu dis super grave. Seule une fille peut s'exprimer sur le sujet ? Seule celle qui se considère comme victime a raison ? On doit se positionner dans le sens de la lutte contre l'oppression n'importe comment, ne même pas prendre la peine de réfléchir ? Si c'est ça, être libertaire, alors franchement ça craint.
Bref, pour moi, c'est davantage de l'incompréhension qu'un viol.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
autant pour moi je ne faisais pas de raprochement avec cette histoire mais sur les propos de rackham, qui, en gros, dit qu'on est coupable un point c'est tout, du fait que le mec est maintenant considéré comme violeur alors que je doute de la véracité du viol dont elle s'enorgueillit attention je ne parle pas de la personne de ce texte, je fait le raprochement avec ca si tu préfere:Anomalia a écrit :Yienyien, je ne pense pas que le rapprochement entre la fille dont tu parles, qui veut tirer une gloire d'un viol qu'elle a visiblement inventé, et cette fille qui considère que son premier rapport sexuel était un viol, soit justifié... Ici, la fille semble éprouver un vrai malaise, une douleur, je ne pense pas du tout que ce soit pour se mettre en valeur. D'ailleurs j'ignorais complètement qu'un viol pouvait être quelque chose de valorisant, on marche sur la tête là...
rackhame : comme les autres, je trouve ce que tu dis super grave. Seule une fille peut s'exprimer sur le sujet ? Seule celle qui se considère comme victime a raison ? On doit se positionner dans le sens de la lutte contre l'oppression n'importe comment, ne même pas prendre la peine de réfléchir ? Si c'est ça, être libertaire, alors franchement ça craint.
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Ok, j'avais pas bien compris. 

"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
Et moi j'en ai sacrément marre de ce genre de phrase... Qui apparait dans toutes sortes de sujets d'ailleurs.rackhame a écrit :voilà, un peu marre de faire dans l'éducatif...
des fois, on s'imagine quand même que la révolution sera possible...
En passant sur le fait que je trouve ce genre de formulation super méprisante, je me permets une parenthèse.
Lorsqu'on débat, dans la vie ou sur un forum, il faut éviter de se ramener avec l'idée qu'on ne "veut pas faire dans l'éducatif"...
Débattre c'est partager et transmettre. ("Eduquer" si tu veux, mais bon c'est moche comme mot. Pas besoin d'etre conduit, juste besoin d'apprendre).
Moi j'ai besoin qu'on m'apprenne des choses, sur plein de sujets, car je ne sais pas tout.
Et j'ai du mal à concevoir qu'on puisse défendre une position tout en refusant de l'expliquer.
C'est surement fatigant à la longue de répéter toujours les mêmes choses, on a l'impression que ça n'avance pas, mais la vie est ainsi faite qu'on ne nait pas tous avec un cerveau rempli de connaissances, de réflections et de remises en question.
Donc pour tous, la vie n'est qu'un eternel apprentissage puis une éternelle transmission de ce que l'on sait, de ce sur quoi on a réfléchi.
Considérer le contraire, baisser les bras, et pester sur "l'ignorance" des gens sans essayer d'y remédier ça fait un peu avant-garde révolutionnaire relou.
Voilà, je dis ça comme ça, parce que j'en ai marre qu'on refuse de m'expliquer les pourquoi du comment, genre "t'es un cas désespéré, tu peux pas teste".
Le forum étant public, la discussion ne se déroule pas que entre les gens qui prennent le clavier.
Je lis tout ça depuis le début, et sur plusieurs forums, et j'aimerai qu'on respecte mes incertitudes et ma volonté de mieux comprendre, sans recevoir des "marre de faire de la pédagogie". (Je l'ai pris pour moi oui désolé, mais comme je ne m'accorde pas avec tous tes propos, j'ai un peu l'impression d'être bête là).
Et ça s'applique sur tous les sujets, pas seulement celui ci.
Si vous désespérez de transmettre des idées sur ce forum et que vous trouvez ça chiant, qu'est-ce que ce sera quand vous vous retrouverez face à quelqu'un qui a beaucoup moins mis en question le monde dans lequel il évolue, et qu'il faudra que vous lui expliquiez vos prises de positions. C'est perdu d'avance. Ca donne l'impression que y'a beaucoup de gens qui parlent mais ne sortent justement du "milieu militant-anar-chose-merde" et qui perdent donc pied avec la réalité des mentalités. Enfin je trouve.
Modifié en dernier par Bidutchou le 11 janv. 2009 12:54, modifié 1 fois.
Personne n'est innocent
Re: Violences sexistes dans le milieu Punk
si le "soulagement" passe par une accusation abusive de viol, je ne suis pas d'accordLouna a écrit : Après je ne suis pas d'accord avec toi Soï quand tu écrisChacun-e choisit ses propres méthodes pour soulager ses tromatismes profond, on n'a pas à émettre des doutes personnels sur les méthodes utilisées je pense.à quelles fins publier ce texte ?
s'agit-il de :
- soulager un profond traumatisme
dans [ ce ] cas, j'émettrais quelques doutes quant à la méthode.
on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
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