
L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
tu veux le numero de MAM ? 

J'insiste ajuste, ma lame dans ton buste
Regarde quel contraste t'as l'air moins enthousiaste
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Et ça continue...
Si vous participez au Comité de soutien, vous êtes un terroriste potentiel. C'est pitoyable... La liste s'agrandit, soyons présents pour tous les camarades en cellule.
Et pour écouter l'info, un peu plus complète que l'article ci-dessus : http://www.rtl.fr/fiche/3054285/info-rt ... -fait.html" onclick="window.open(this.href);return false;Une garde à vue anti-terroriste pour voie de fait !
C'est une information RTL. Deux personnes sont en garde à vue depuis mercredi devant la section antiterroriste de la Brigade criminelle. Un homme et une femme qui sont soupçonnés d'avoir incendié une voiture rue Pradier, dans le XIXème arrondissement de Paris. Leurs profils intéressent les enquêteurs. Ils sont proches des milieux anarcho-autonomes, très actifs au sein du Comité de soutien de Julien Coupat, leader présumé des saboteurs de caténaires à la SNCF.
Si vous participez au Comité de soutien, vous êtes un terroriste potentiel. C'est pitoyable... La liste s'agrandit, soyons présents pour tous les camarades en cellule.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Yldune sort (mais à quelles conditions), Julien reste...
Google a écrit :Julien Coupat, seul suspect toujours détenu dans l'affaire SNCF
Seul le principal suspect des sabotages de lignes de TGV, Julien Coupat, reste en détention après deux décisions contradictoires rendues dans ce dossier, qui est au centre d'une controverse politique.
La cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'Yldune Lévy, écrouée depuis le 15 novembre dans l'enquête sur les sabotages de lignes de TGV.
Contre l'avis du parquet, la cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire de sa compagne Yldune Lévy, écrouée depuis le 15 novembre, a annoncé son avocat Steeve Montagne.
Elle reste mise en examen pour "destructions en réunion et association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste". Elle a obligation de résider à Paris, de se présenter une fois par semaine à la police et a interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.
Mais presque simultanément, un juge des libertés a rejeté la demande de remise en liberté de son compagnon Julien Coupat, supposé chef du groupe des saboteurs, également en prison depuis deux mois, a dit son avocate Irène Terrel. Elle a fait appel.
Ce dossier fait l'objet d'un débat entre les proches des accusés appuyés par des organisations de gauche, qui estiment qu'il a été construit par le pouvoir avec un but politique, et les services de l'antiterrorisme, qui disent avoir démantelé un groupuscule violent de "l'ultra-gauche".
Le débat a même gagné le monde judiciaire, puisque le Syndicat de la magistrature a dénoncé dans un communiqué jeudi une "instrumentalisation" de la justice, une démarche exceptionnelle critiquée par le juge d'instruction du dossier, Thierry Fragnoli.
L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV de la SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires, endommagés ensuite au passage des trains. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage du même type en octobre en Moselle.
NEUF PERSONNES MISES EN EXAMEN
Concernant Yldune Lévy, 25 ans, la chambre de l'instruction a confirmé une ordonnance de remise en liberté rendue directement mercredi dernier par le juge d'instruction Thierry Fragnoli. La jeune femme devait sortir de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) dans la soirée.
Le parquet avait eu recours à une procédure exceptionnelle d'urgence, dite de "référé-détention", pour suspendre la libération de la jeune femme. La chambre de l'instruction réexaminera le dossier sur le fond vendredi prochain mais devrait confirmer sa décision.
"C'est un échec complet pour le parquet, pour la ministre de la Justice, qui ont instrumentalisé dès le départ ce dossier", a déclaré aux journalistes après la décision Me Steeve Montagne.
Concernant Julien Coupat, 34 ans, l'affaire est plus complexe puisque le juge des libertés a refusé une libération pourtant ordonnée au même niveau le 19 décembre. A ce moment, le parquet avait une première fois empêché sa sortie de prison par un "référé-détention", accepté par la chambre de l'instruction.
Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans sont mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste".
Le parquet et la police disent s'appuyer sur des indices précis. Le 7 novembre au soir, Julien Coupat et Yildune Lévy, qui étaient surveillés par la police depuis plusieurs semaines, ont été localisés entre 23h40 et 04h00 près du réseau TGV-Est, où la ligne a été endommagée une heure plus tard par le passage d'un train sur la caténaire piégée, selon la police.
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Et, surprise, les deux personnes arrêtées dont je vous parlais hier ont été remises en liberté, comme l'explique le Comité de soutien :
Sinon, nous apprenons par voie de presse que les deux personnes arrêtées hier ont été libéré cette nuit, sans poursuites.
Elles avaient été placées en garde à vue sous régime antiterroriste. On les accusait d’avoir tenté d’incendier un véhicule - tout en étant en état d’ébriété.
Pourquoi l’antiterrorisme dans une telle affaire ? Parce que l’une de ces deux personnes travaillerait dans un cabinet d’avocat qui défendrait des "anarcho-autonomes", alors que la seconde serait, elle, fichée comme ayant "manifesté activement son soutien à Julien Coupat".
On imagine facilement le scénario : lors des vérifications d’usage les policiers découvrent, dans leurs nombreux fichiers, ces deux informations qui relient les deux suspects à leur fantasme de "l’ultra-gauche". Comme le recommande la récente "circulaire Dati", l’affaire est donc automatiquement transmise au parquet antiterroriste de Paris, qui se saisit de l’affaire.
Voilà comment, grace au fichage politique, on se retrouve sous le coup d’une procédure antiterroriste, pour des faits a priori anodins.
Voilà pourquoi d’aucuns parlent d’"Etat d’exception permanent".
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
un chouette article d'une protagoniste de Tarnac
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
Avec une réaction de lecteur des plus amusantes
Ouaip, ben c'est pas gagné (courage JMR !)...

http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
Avec une réaction de lecteur des plus amusantes
Alors j'ai relu l'appel irresponsableCette intellectuelle me fait froid dans le dos, tellement elle a de la défense, et de la mieux organisée, devant ce qui lui arrive, comme si elle s'y était attendue. Elle ne m'a pas convaincu du tout de son innocence, bien au contraire elle me l'a remise en question tellement elle semble froide et résolue, jusque dans l'appel irresponsable au grand soir en fin d'interview!
une citation de Sarkozy quoi...Gabrielle a écrit :Finalement, la prison est peut-être en passe de devenir un des rares lieux où s'opère la jonction tant redoutée par M. Sarkozy : "S'il y avait une connexion entre les étudiants et les banlieues, tout serait possible. Y compris une explosion généralisée et une fin de quinquennat épouvantable", avait-il dit en 2006.
Ouaip, ben c'est pas gagné (courage JMR !)...

Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Depuis lebub a écrit :une citation de Sarkozy quoi...
il est risqué de citer le président de la République.Nicolas Sarkozy, 23/02/2008 a écrit :Casse-toi pauv'con!
Ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux...
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Si quelqu'un pouvait me donner des renseignements quant a la situation actuelle des inculpes de la "mouvance anarcho autonome", ca me rendrait bien service.
voila ce que j'ai
Ivan sous contrôle judiciaire, Bruno en cavale et Damien en prison pour l'affaire de la dépanneuse du 18e.
Juan, Isa et Farid sont ils toujours enfermes ?
voila ce que j'ai
Ivan sous contrôle judiciaire, Bruno en cavale et Damien en prison pour l'affaire de la dépanneuse du 18e.
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http://bikepunktour.blogspot.com
My bike takes me place that school never could
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
pour la mouvance anarcho-autonome, je sais pas, par contre
ils sont partout ces anarchistes
ah ah !Torchon Express a écrit : Mahieux - Le guerrier du rail
On le croit adepte de Besancenot. En réalité, il milite dans un groupuscule anarchiste. L'irréductible patron de SUD-Rail est à la fois peu charismatique et très redouté.
Christian Mahieux est devenu la bête noire de Nicolas Sarkozy. Le « mardi noir de la gare Saint-Lazare », fermée le 13 janvier par la SNCF en raison du nombre de grévistes, a fait mentir le chef de l'Etat, qui affirmait en juillet dernier : « Quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit. » Il s'en est donc pris violemment aux « irresponsables » de SUD-Rail et à leur secrétaire fédéral. Ce « Chabal du rail », 51 ans, porte une barbe et des cheveux aussi longs que ceux du rugbyman, mais n'en a pas la carrure. Sa voix fluette n'impressionne guère, son manque de charisme est patent.
Pas beaucoup d'affinités avec les communistes
Pourtant, son activisme et son intransigeance font peur. A Guillaume Pepy, surtout. Le PDG de la SNCF craint la capacité de blocage du deuxième syndicat de l'entreprise (15 %, à côté des 40 % de la CGT). Il redoute qu'il ne gagne des voix aux élections professionelles de mars prochain. Parce que bien des amis d'Olivier Besancenot sont investis à SUD-Rail, on suppose que Mahieux est encarté à la LCR (qui va bientôt se transformer en NPA). En réalité, cet agent de maîtrise de la gare de Lyon, à Paris, est membre du groupuscule Alternative libertaire (AL). Une appartenance certes très discrète, puisqu'il y milite sous pseudonyme. Comme tout anarchiste, il n'a pas beaucoup d'affinités avec les communistes, ce qui explique la fraîcheur de ses relations avec Didier Le Reste, leader de la CGT à la SNCF et membre du PC. Il n'a pas davantage de sympathie pour les trotskistes. Une vieille histoire : il leur reproche de ne pas respecter l'indépendance des syndicats.
Allergique à l'autoritarisme et au dirigisme, ce fils unique d'une employée de banque et d'un agent de la RATP reste marqué par son premier engagement militant. Contre l'armée. « Je ne m'imaginais pas accomplir un service militaire, avec un uniforme et des armes, se souvient Mahieux. Insoumis, j'ai pris le risque de faire deux ans de taule. Les gendarmes sont venus m'arrêter chez mes parents, dans le Val-de-Marne, alors que je bossais déjà à la SNCF et que j'habitais ailleurs. »
Il accuse José Bové de « dérive personnelle »
Le jeune chevelu, proche de la Fédération anarchiste, vit en communauté lorsqu'il devient, en 1981, membre de l'Union des travailleurs communistes libertaires (UTCL), une scission de l'Organisation révolutionnaire anarchiste. En 1991, l'UTCL prend le nom d'AL. Ce minimouvement, fort de quelques centaines de militants, n'a aucunes prétentions électorales. Mahieux reconnaît lui-même ne pas se déplacer à chaque scrutin. Il ne supporte pas la médiatisation des « leaders » et leur participation aux émissions de Fogiel, de Bouvard ou de Drucker. Autant dire qu'il goûte peu l'évolution d'Olivier Besancenot, et moins encore celle de José Bové, qu'il accuse de « dérive personnelle ».
Côté syndical, Mahieux intègre la CFDT à 20 ans, un an après son entrée à la SNCF, sans le bac. Il ne claque la porte cédétiste que dix-huit ans plus tard, lorsque Nicole Notat, alors secrétaire générale de la confédération, approuve le plan Juppé sur la Sécurité sociale, à la fin de 1995. Il participe alors à la création de SUD-Rail. En novembre 2007, ce jusqu'au-boutiste critique les autres syndicats, qui votent la reprise du travail après le long conflit contre la réforme du régime spécial de retraite des cheminots.
SUD-Rail a acquis une nouvelle célébrité en usant et en abusant de la grève de 59 minutes par jour à Paris-Saint-Lazare. Du coup, à l'UMP, des voix demandent une réforme de la loi sur le service minimum. Avertissement de Mahieux : « Si le gouvernement restreint encore le droit de grève, nous riposterons. »
ils sont partout ces anarchistes

Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
c'est quoi ce truc?? un rapport des RG ?
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Isa est en prison à Versailles depuis plus d'un an et son mandat de dépôt vient d'être renouvelé de 6 mois.bikepunk a écrit :Si quelqu'un pouvait me donner des renseignements quant a la situation actuelle des inculpes de la "mouvance anarcho autonome", ca me rendrait bien service.
voila ce que j'ai
Ivan sous contrôle judiciaire, Bruno en cavale et Damien en prison pour l'affaire de la dépanneuse du 18e.
Juan, Isa et Farid sont ils toujours enfermes ?
Sa dernière lettre ici: http://www.non-fides.fr/spip.php?article140" onclick="window.open(this.href);return false;
Ivan et Farid sont sous contrôle judiciaire renforcé (à la maison de 21h à 6h), interdiction de sortir de la région, interdiction de se voir etc..
Juan, est toujours en prison à Rouen.
sa dernière lettre: http://nantes.indymedia.org/article/15254" onclick="window.open(this.href);return false;
Damien, incarcéré à Villepinte.
sa dernière lettre: http://www.non-fides.fr/spip.php?article50" onclick="window.open(this.href);return false;
Bruno est en cavale.
Il y a ce texte qui résume toutes ces affaires de façon simple et claire: http://www.non-fides.fr/spip.php?article123" onclick="window.open(this.href);return false;
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