L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
y'a d'excellentes synthèses suite au post de ce "tract" sur rebellyon, pour moi, tout a été dit là bas.
>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Qui a dit que cette discussion était inconcevable ? Certainement pas moi.soï a écrit : s'il est inconcevable de discuter le fonctionnement des organisations, même anarchistes (oulala, non ! anarchiste : tabou), sans se mettre à dos tous les adhérents du monde, tant pis.
Ce que je questionne, c'est qu'un discrédit puisse être porté sur des formes sans autre justification que des phrases pompeuses et sans le moindre sens pratique du style "séparation de la vie".
Pour pouvoir prendre position "pour" ou "contre", il faut bien qu'il y ai eu un questionnement en amontsoï a écrit : je me demande s'il y a des gens qui lisent encore les textes pour ce que ça peut amener de questionnement plutôt que pour prendre simplement position Pour ou Contre.

Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Tribune dans le Monde, moi qui croyais qu'on ne pouvait combattre l'aliénation avec des moyens aliénés... Ils arrivent quand même à presque atteindre le point Godwin en une page de texte. Balaise.
Face à un pouvoir toujours plus absurde, nous ne dirons plus rien
LE MONDE | 16.03.09 | 14h04 • Mis à jour le 16.03.09 | 19h16
oilà quatre mois que le feuilleton médiatico-judiciaire intitulé l'"affaire de Tarnac" ne cesse de ne plus vouloir finir. Julien (Coupat) va-t-il sortir à Noël ? Pour le Nouvel An ? Aura-t-il plus de chance vendredi 13 ? Non, finalement on le gardera encore un peu en prison, enfermé dans son nouveau rôle de chef d'une cellule invisible. Puisqu'il semble que quelques personnes aient encore intérêt à faire perdurer cette mascarade, même au-delà du grotesque, il va nous falloir endosser, encore une fois, le rôle que l'on nous a taillé ("les 9 de Tarnac"), pour un nécessaire éclaircissement collectif. Alors voilà.
Primo. Pendant que des journalistes fouillaient jusque dans nos poubelles, les flics reluquaient jusqu'à l'intérieur de nos rectums. C'est assez désagréable. Depuis des mois vous ouvrez notre courrier, vous écoutez nos téléphones, vous traquez nos amis, vous filmez nos maisons. Vous jouissez de ces moyens.
Nous, les neuf, nous les subissons, comme tant d'autres. Atomisés par vos procédures, neuf fois un, alors que vous, vous êtes toute une administration, toute une police et toute la logique d'un monde. Au point où nous en sommes, les dés sont un peu pipés, le bûcher déjà dressé. Aussi, qu'on ne nous demande pas d'être beaux joueurs.
Deuzio. Bien sûr vous avez besoin d'"individus", constitués en "cellule", appartenant à une "mouvance" d'une fraction de l'échiquier politique. Vous en avez besoin, car c'est votre seule et dernière prise sur toute une part grandissante du monde, irréductible à la société que vous prétendez défendre. Vous avez raison, il se passe quelque chose en France, mais ce n'est certainement pas la renaissance d'une "ultragauche". Nous ne sommes ici que des figures, qu'une cristallisation somme toute plutôt vulgaire d'un conflit qui traverse notre époque. La pointe médiatico-policière d'un affrontement sans merci que mène un ordre qui s'effondre contre tout ce qui prétend pouvoir lui survivre.
Il va sans dire qu'à la vue de ce qui se passe en Guadeloupe, en Martinique, dans les banlieues et les universités, chez les vignerons, les pêcheurs, les cheminots et les sans-papiers, il vous faudra bientôt plus de juges que de profs pour contenir tout ça. Vous n'y comprenez rien. Et ne comptez pas sur les fins limiers de la DCRI pour vous expliquer.
Tertio. Nous constatons qu'il y a plus de joie dans nos amitiés et nos "associations de malfaiteurs" que dans vos bureaux et vos tribunaux.
Quarto. S'il semble aller de soi pour vous que le sérieux de votre emploi vous amène jusqu'à nous questionner sur nos pensées politiques et sur nos amitiés, nous ne nous sentons pas, quant à nous, le devoir de vous en parler. Aucune vie ne sera jamais absolument transparente aux yeux de l'Etat et de sa justice. Là où vous avez voulu y voir plus clair, il semble plutôt que vous ayez propagé l'opacité. Et l'on nous dit que, désormais, pour ne pas subir votre regard, ils sont toujours plus nombreux ceux qui se rendent à des manifestations sans téléphone portable, qui cryptent les textes qu'ils écrivent, qui font d'habiles détours en rentrant chez eux. Comme on dit : c'est ballot.
Quinto. Depuis le début de cette "affaire", vous avez semblé vouloir accorder beaucoup d'importance au témoignage d'un mythomane, aussi appelé "sous X". Vous vous obstinez, c'est courageux, à accorder un peu de foi à ce ramassis de mensonges, et à cette pratique qui a fait l'honneur de la France il y a quelques décennies - la délation. C'en serait presque touchant, si ça ne conditionnait pas l'accusation de chef à l'encontre de Julien, et donc son maintien en détention. Si ce genre de "témoignage" ne justifiait pas des arrestations arbitraires, comme à Villiers-le-Bel après les émeutes.
Enfin, étant entendu que la marge de liberté qu'il nous reste est désormais fort réduite, que le seul point à partir duquel nous pouvons nous soustraire à votre emprise réside dans les interrogatoires auxquels vous nous soumettez à intervalles réguliers. Que Julien s'est déjà vu refuser quatre demandes de remise en liberté. Qu'il est notre ami. Qu'il n'est rien de plus que ce que nous sommes. Nous décidons qu'à partir de ce jour, dans l'héroïque tradition d'un Bartleby, "nous préférerons ne pas". En gros, nous ne vous dirons plus rien et cela jusqu'à ce que vous le libériez, jusqu'à ce que vous abandonniez la qualification de chef pour lui et de terrorisme pour nous tous. En résumé, jusqu'à ce que vous abandonniez les poursuites.
Pour tous ceux qui, là où ils sont, se battent et ne se résignent pas. Pour tous ceux que le ressentiment n'étouffe pas et qui font de la joie une question d'offensive. Pour nos amis, nos enfants, nos frères et nos soeurs, les comités de soutien. Pas de peur, pas d'apitoiement. Pas de héros, pas de martyrs. C'est précisément parce que cette affaire n'a jamais été juridique qu'il faut transporter le conflit sur le terrain du politique. Ce que la multiplication des attaques d'un pouvoir toujours plus absurde appelle de notre part, ce n'est rien d'autre que la généralisation de pratiques collectives d'autodéfense partout où cela devient nécessaire.
Il n'y a pas neuf personnes à sauver mais un ordre à faire tomber.
Aria, Benjamin, Bertrand, Elsa, Gabrielle, Manon, Matthieu, Yldune sont, avec Julien Coupat, mis en examen dans l'"affaire de Tarnac".
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
?Webster a écrit :Ils arrivent quand même à presque atteindre le point Godwin en une page de texte.
pour le point Godwin, je vois pas, par contre pour le point Bartleby, chapeau...
mon érudition a pris du galon

http://www.relectures.org/spip.php?article16 a écrit : Bartleby n’est absolument pas un personnage aliéné : au contraire, c’est le monde tout autour de lui qui est aliéné. Par sa seule formule « Je ne préférerais pas », il se libère de l’aliénation qui affecte pourtant tout son entourage. Et il se libère aussi, du même coup, de l’aliénation qui devrait l’affecter lui-même. Peu importe qu’il puisse modifier ou non la réalité — la seule chose qui compte, c’est son rapport à cette réalité : celui d’un homme encore libre de ne pas y adhérer.
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Pour le point Godwin j'imagine qu'il fait référence à ça

C'est pas exactement le point Godwincette pratique qui a fait l'honneur de la France il y a quelques décennies - la délation

"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Il fait bien référence à ça, le monsieur. Et j'ai dis presque atteindre, pas atteint, c'est un peu comme un coup à 2 bandes (à Bonnot et à Baader) au billard...Asylum a écrit :Pour le point Godwin j'imagine qu'il fait référence à ça
C'est pas exactement le point Godwincette pratique qui a fait l'honneur de la France il y a quelques décennies - la délation
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
ben c'est un des gros reproches que je ferai aux textes du CI et par extension, à la prose très similaire, de Tiqqun :écoute j'ai pas l'envie ni l'énergie de me faire l'avocat de termes qui, s'ils ne te parlent pas, ne font pas moins écho chez d'autres. c'est pas à moi de répondre aux procès d'intentions faits au CI actuellement non plus. s'il est inconcevable de discuter le fonctionnement des organisations, même anarchistes (oulala, non ! anarchiste : tabou), sans se mettre à dos tous les adhérents du monde, tant pis.
je me demande s'il y a des gens qui lisent encore les textes pour ce que ça peut amener de questionnement plutôt que pour prendre simplement position Pour ou Contre.
Beaucoup de textes sont écrits presque comme des sourates...
Je crois que c'est au début de l'insurrection qui vient qu'il y a un truc écrit du style " c'est pas fait pour être critiqué : soit on est d'accord, soit on est pas d'accord ".
Même chose pour l'Appel genre " cet appel est fait pour ceux qui l'entendent ", blablablablabla.
C'est typiquement ce qui me fatigue quand je lis un texte, le coté " affirmatif " genre "trop rebelle d'affirmer en truc en disant j'ai raison et je vous emmerdes" ( ce qu'ils détaillent eux-même -auteurs de l'appel- dans je ne sais plus quel partie du genre "aujourd'hui plus personne n'ose affirmer" ).
Je pense que l'intéret d'un texte est justement d'ammener du questionnement, non seulement de pousser à agir et à vivre, mais aussi à réflechir.
Les textes dont on parle là sont malheureusement peu une invitation au questionnement, mais plutôt à " adhérer ou pas ".
C'est bien ça le hic.
je pense que ça n'a rien à voir avec un point godwin, on est loin de la comparaison systématique à la phillipe val genre "NaZiiiiii !!!", ou du crust bourré qui traite tout le monde de fasciste.Il fait bien référence à ça, le monsieur. Et j'ai dis presque atteindre, pas atteint, c'est un peu comme un coup à 2 bandes (à Bonnot et à Baader) au billard...
Le point godwin c'est utiliser la comparaison pour discréditer complètement l'auteur d'un discours et ne lui laisser ainsi aucun droit de réponse.
Là c'est seulement une référence historique à une "pratique bien française" comme dirait l'autre.
C'est malheureusement loin d'être exagéré.
Est-ce qu'en France on invite pas à dénoncer les auteurs de violence émeutières ? A dénoncer ses voisins ? Ceux qui font du bruit et ceux qui payent pas leurs impôts ?
A quand la récompense pour avoir dénoncé une famille de sans-papiers.
Ne les déporte t'on pas par milliers dans des camps ? Pour les expulser vers des pays dont ils ne connaissent parfois rien ?
C'est malheureusement ça le fRance d'aujourd'hui.
La comparaison ne me semble pas outrancière.
" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Je suis mille fois d'accord avec toi sur la délation, pratique bien française, mais en jouant un peu les tatillons, les "9" là, ils précisent "il y a quelques décennies," donc c'est Vichy et rien d'autre dont ils parlent, alors que tous les exemples que tu me donnes, et plus encore, par ex. la circulaire d'Eric Besson permettant aux préfets d'échanger dénonciation de passeurs contre titre de séjour pour les clandestins, c'est tout des exemples très récents.decad-act a écrit :je pense que ça n'a rien à voir avec un point godwin, on est loin de la comparaison systématique à la phillipe val genre "NaZiiiiii !!!", ou du crust bourré qui traite tout le monde de fasciste.Il fait bien référence à ça, le monsieur. Et j'ai dis presque atteindre, pas atteint, c'est un peu comme un coup à 2 bandes (à Bonnot et à Baader) au billard...
Le point godwin c'est utiliser la comparaison pour discréditer complètement l'auteur d'un discours et ne lui laisser ainsi aucun droit de réponse.
Là c'est seulement une référence historique à une "pratique bien française" comme dirait l'autre.
C'est malheureusement loin d'être exagéré.
Est-ce qu'en France on invite pas à dénoncer les auteurs de violence émeutières ? A dénoncer ses voisins ? Ceux qui font du bruit et ceux qui payent pas leurs impôts ?
A quand la récompense pour avoir dénoncé une famille de sans-papiers.
Ne les déporte t'on pas par milliers dans des camps ? Pour les expulser vers des pays dont ils ne connaissent parfois rien ?
C'est malheureusement ça le fRance d'aujourd'hui.
La comparaison ne me semble pas outrancière.
Pourquoi s'arrêter à il y a quelques décennies, si ce n'est pour faire une référence historique plus ou moins implicite (enfin vite fait, ca reste un peu pour choquer le chaland à mon avis, la réduction ad vichyssum n'est jamais très loin de la réduction ad hilterum d'où mon "presque point godwin"), alors qu'il y aurait pu avoir un parallèle à la situation vécus tous les jours, et DE NOS JOURS, par les personnes dont nous venons de parler, clandestinEs, révoltéEs, etc. Pourquoi sciemment ignorer cette réalité pour retourner 60 ans en arrière? A moins que ce soit une question de classe...(mini-troll, j'ai pas pu m'en empêcher...)
Mais bon, on s'en fout.
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Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
Je passe vite fait pour dire que non, ce n'est pas typiquement francais, et c'est meme pire dans d'autres pays a l'heure actuelle (c'est pas pour trouver des excuses a la France hein que je dis ca). UK, Slovenie, juste deux exemples ou tu peux passer des coups de fils anonymes a la police pour faire regner l'ordre. En Slovenie, le numero est sur toutes les voitures de police, personne ne s'en emeut. En France, le passe vichyste fait que justement ce genres de choses est tres mal vu en general, et qu'ils y arriveront surement mais que ce ne sera pas aussi facile de legaliser et generaliser la delation.Webster a écrit : Je suis mille fois d'accord avec toi sur la délation, pratique bien française,
Re: L'épouvantail ultra gauche, encore lui...
«Ce ne sont pas les bandes
qui vont triompher»
Cécilia Gabizon
18/03/2009 | Mise à jour : 21:33 | Ajouter à ma sélection
AFP/WOJAZER
AFP/WOJAZER Crédits photo : AFP
À Gagny, le chef de l'État a annoncé des mesures pour protéger les écoles et les enseignants.
«Notre pays doit enrayer les phénomènes de bandes et de haine dirigés contre deux piliers de la République, l'école et la police», a lancé Nicolas Sarkozy qui s'était déplacé mercredi avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati, à Gagny. Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, où une dizaine de jeunes encagoulés et armés de barres de fer avaient mené une expédition punitive au sein d'un lycée professionnel. «Je n'abandonnerai aucune parcelle de notre pays à la logique des bandes, des caïds.» Et spécialement les établissements scolaires.
Le chef de l'État souhaite repérer les 100 à 200 établissements scolaires les plus touchés par les intrusions pour mieux les sanctuariser. Au besoin, le président envisage de conserver le personnel de vie scolaire pour assurer la sécurité dans ces écoles. Et propose d'instaurer des policiers référents, comme cela existe depuis 2006 dans les Hauts-de-Seine.
Plus largement, Nicolas Sarkozy mise sur une police mieux implantée dans les quartiers sensibles. Il annonce la création de 100 unités supplémentaires de police des quartiers, les Uteq, dès 2010 et non en 2012, comme prévu, et de 23 compagnies de sécurisation, spécialement formées pour intervenir dans les cités. «Ces forces sont aux antipodes de feu la police de proximité», a insisté le président. «Il s'agit de connaître le terrain, et non de jouer au foot avec des délinquants» ; à Clichy-Montfermeil, les violences ont ainsi régressé, a-t-il fait valoir. Cet exercice devient chaque jour plus complexe dans les cités où les policiers sont souvent pris pour cible. Quelque 25 000 violences à dépositaires de l'autorité sont constatées chaque année et elles ont encore augmenté de 3,5 % ces douze derniers mois.
«Je sais que l'on va hurler»
«Certains accusent la police d'attiser la haine, c'est fou. Il faut sortir de la victimisation et choisir son camp», a sommé Nicolas Sarkozy. «Autrement, ces phénomènes de violence extrême vont s'aggraver», selon le président. La police va donc spécialement surveiller les 200 bandes concentrées en Ile-de-France, avec notamment un service de renseignements spécialisé, un commandement unifié mais aussi un fichier spécifique, qui n'existe pas à ce jour. «Je sais que l'on va hurler, mais cela n'est rien quand on pense aux victimes.» Enfin, pour réprimer ces groupes violents, Nicolas Sarkozy va proposer de durcir la loi pénale, car «les délinquants connaissent bien nos lois et savent que sans fait précis ils ne peuvent être arrêtés. Je demande la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement pour participation, en connaissance de cause, à un groupement, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou certains biens. Le fait même d'appartenir à une bande doit être un délit».
Enfin, le président, accueilli par une foule divisée entre sympathisants et opposants, a lancé aux forces de l'ordre de Gagny : «Vous avez le droit d'utiliser la force, la force républicaine ; ce ne sont pas les bandes qui vont triompher, mais la République.»
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