lutte à Notre Dame des Landes

Le punk n'est pas qu'une musique ! Ici on discute de l'actualité, des manifs et des résistances en lien direct avec notre culture. "Make punk a threat again", ça vous dit encore quelque chose ?!
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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 22 sept. 2013 21:42

Les forces de l'ordre sont intervenues ce vendredi matin, vers 9 h 30, au carrefour des Ardillères pour évacuer une maison qui venait d'être réoccupée par les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Il n'y aurait pas eu d'interpellations. Des opposants sont depuis réunis autour de la maison et des fourgons de forces de l'ordre sont déployés sur la ZAD.

Sur les réseaux sociaux, les opposants indiquent qu'il y aurait eu deux personnes mises garde à vue ce matin.

http://www.terresacree.org/actualites/m ... des-111921

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 23 sept. 2013 10:24

Le Collectif du Pays de Vannes opposé au projet d'aéroport de NDDL a le plaisir de vous inviter à cette soirée d'échange et de partage en présence de Jean-François Graugnard et de 2 des artistes ayant réalisé ces oeuvres.

http://collectif-pays-de-vannes-oppose- ... g4ever.com

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 24 sept. 2013 9:21

Delphine Batho dit sa vérité sur l'Elysée, Fessenheim et Notre Dame des Landes. Propos recueillis par Eduardo Febbro (prise de vue et montage) et Hervé Kempf. 11/09

Reporterre - Lors de votre limogeage, vous avez souligné que Philippe Crouzet, le patron de l’entreprise Vallourec, est très favorable au gaz de schiste aux Etats-Unis, avait pesé pour votre départ. L’épouse de M. Crouzet est Sylvie Hubac, directrice du cabinet du président de la République. Y a-t-il conflit d’intérêt au plus haut sommet de l’Etat ? (1’00)

Delphine Batho - Je n’ai pas la réponse. Ce qui m’a paru troublant, c’est que le patron de cette entreprise s’est prévalu publiquement d’informations selon lesquelles j’allais être marginalisée au sein du gouvernement, et ce quinze jours avant que je sois limogée du gouvernement. Ca me paraît une question à la quelle il faudra avoir une réponse. Moi, je n’ai pas les éléments de la réponse.

(2’17’’) Si Mme Sylvie Hubac avait pu parler à son époux de votre cas, s’il avait pu avoir des informations par ce biais, y aurait-il conflit d’intérêt sur Mme Hubac à l’Elysée ?

Oui, évidemment qu’il y aurait eu conflit d’intérêt. (2’38’’)

Est-ce que dans le Débat national sur la transition énergétique, les industriels français favorables l’exploitation du gaz de schiste ont-ils fait pression sur vous ?

Je ne dirais pas ça comme ça. Il y a eu beaucoup de lobbying autour de l’idée qu’on allait chercher de nouvelles techniques. J’ai eu des explications franches, mais pas sous forme de pression, en tout cas pas vis-à-vis de moi, sans doute parce que ma position était claire, ferme et connue.

Lobbying ça veut dire quoi, concrètement ?

Qu’on voit un certain nombre de décideurs et de relais médiatiques publier le même genre d’argumentaires – par exemple pour dire qu’il y aurait des techniques propres d’exploitation. On sent un argumentaire qui est repris par un certain nombre de décideurs.

Une campagne de communication avec un discours bien calibré ?

Oui, et qui est bien orchestrée.

Un autre aspect joue sur la politique énergétique française est la question du nucléaire. Nombreux sont ceux qui se sont étonnés qu’en 2012, Henri Proglio, dirigeant d’EDF, proche de Nicolas Sarkozy, est resté en place alors que le nouveau gouvernement avait des orientations très différentes. Avez-vous trouvé cela normal et comment cela s’est-il passé ?

Ce n’est pas un sujet sur lequel je souhaite encore m’exprimer. Il y a eu une décision qui a été prise par le Président de la République et le premier ministre. Ce que l’Etat peut attendre d’une entreprise comme EDF, c’est qu’elle porte les orientations de la transition énergétique.

Aujourd’hui, un sujet qui me préoccupe est l’idée qu’on pourrait ouvrir davantage au secteur privé le capital d’EDF. C’est une décision qui relève du gouvernement et avec laquelle je ne suis pas d’accord.

Pourquoi M. Proglio a-t-il été maintenu à la tête de cette entreprise ?

Je ne souhaite pas m’étendre sur cette question. Aujourd’hui, le combat le plus important est que l’autorité de l’Etat sur EDF ne soit pas affaiblie.

Comment expliquez-vous que M. Proglio, qui dirige une entreprise controlée par l’Etat à 84,5 %, puisse s’opposer publiquement au choix du gouvernement de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim ?

Il ne s’y est pas opposé publiquement depuis la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle. Mais c’est vrai qu’on ne peut réussir la fermeture pour la première fois en France une centrale qu’avec le plein et entier engagement de l’opérateur EDF. D’ailleurs, une des grandes questions du Débat sur la transition est que l’Etat reprenne la main sur les décisions de politique énergétique qui sont aujourd’hui celles des opérateurs. Il n’y a pas aujourd’hui, par exemple, d’autorité de l’Etat pour décider du nombre de centrales nucléaires. L’Etat en tant que tel n’a pas la main, c’est un enjeu extrêmement important qu’il puisse la reprendre.

Il y a une énorme lacune législative.

Le patron de cette entreprise ne s’appuie-t-il pas sur ces actionnaires pour trainer les pieds par rapport à son actionnaire principal ?

A partir du moment où vous avez des actionnaires même minoritaires, cela leur donne un certain nombre de facultés juridiques. Mais ce n’est pas l’élément principal. Fermer une centrale nucléaire, c’est aussi un changement de culture pour l’entreprise EDF ».

Y a-t-il une alliance entre la CGT et le Medef sur cette question du nucléaire ?

Ce changement de culture concerne aussi les salariés d’EDF. (11’50’’)

La position du Medef dans le DNTE n’est pas forcément à l’image de l’ensemble des entreprises et des acteurs économiques, qui pour une partie d’entre eux, ont envie de s’engager dans la transition énergétique, où ils seront gagnants. Il a un conservatisme très fort d’un certain nombre d’acteurs économiques qui ne veulent pas que ça change.

Les entreprises nucléaires en France, EDF, Areva, RTE, représentaient plus de 50 % des délégués du Medef. N’ont-elles pas pesé lourdement dans le débat ?

Ils ont pesé, mais je pense que dans un pays où 75 % de l’énergie [sic] est d’origine nucléaire, on ne peut pas faire un débat sans eux. Pour arriver à changer les choses, il faut que tous les acteurs soient autour de la table. Mais c’est vrai que les positions portées par le Medef étaient extrêmement conservatrices. Ne pas regarder en face le problème de la fin de vie des centrales n’est tout simplement pas responsable ni vis-à-vis des générations futures, ni du point de vue des intérêts de l’industrie nucléaire.

A propos de Notre Dame des Landes, vous aviez dit en 2012 que c’était une infrastructure « dont nous avions besoin ». Le pensiez-vous vraiment ou était-ce par solidarité gouvernementale ?

J’ai assumé la position gouvernementale sur ce dossier. Elle était clairement connue dans le programme [de M. Hollande]. Ce à quoi j’ai veillé, c’est au respect scrupuleux de la loi sur l’eau. J’ai engagé le travail de la commission scientifique, qui a établi que la méthode de compensation environnementale n’était pas valable et pas recevable.

Aujourd’hui, est-ce qu’il faut réaliser ou pas cet aéroport ?

Sur aucun dossier sur lequel j’ai été en responsabilité, je me permettrai de dire différemment comme député aujourd’hui que ce que j’ai dit ou fait en tant que ministre.

Je pense que les conclusions de la commission scientifique sont assez claires. La législation sur la zone humides fait que la méthode envisagée pour la compensation environnementale n’est pas possible. Si on suit la conclusion de la commission scientifique, en l’état, le projet d’aéroport ne peut pas être conforme à la loi sur l’eau.

S’il faut suivre l’avis de la commission scientifique…

…On est obligé…
… et donc, on ne peut, dans les conditions actuelles, pas faire cet aéroport...
… cela semble la conclusion.

(20’ 43’’) Etes-vous toujours obsédée, comme la majorité des responsables par l’idée qu’il faut toujours plus de croissance, ou pensez-vous qu’on peut objecter à la croissance ?

Je suis pour dépasser ce débat entre croissance et décroissance. Notamment la question de l’économie circulaire, inventer un nouveau modèle économe en ressource naturelles, mais intensif en emplois, c’est ça la question essentielle.

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Message par Nico37 » 25 sept. 2013 10:23

Jean-Marc Ayrault aux journées parlementaires de EELV à Angers jeudi et à Ecocity à Nantes vendredi 24/09

Le premier ministre sera à Angers jeudi après midi, il doit d'abord rencontrer Frédéric Béatse le maire d'Angers avant de se rendre au pot de clôture des journées parlementaires d'Europe Écologie Les Verts, vendredi il clôturera les débats d'Écocity à Nantes.

Une fin de semaine "au vert" pour le premier ministre. À Angers tout d'abord, où il répond à l'invitation amicale des journées parlementaires d'Europe Écologie Les Verts, au "pot de clôture" selon EELV à 17h. Juste avant, il rencontrera le maire d'Angers Frédéric Béatse.

Jean-Marc Ayrault sera nantais ce vendredi 27 septembre. Il participera à la clôture du Sommet mondial de la ville durable Écocity qui se tient à Nantes du 25 au 27 septembre. C'est l'un des temps forts de l’année Nantes capitale verte européenne. Il sera suivi le 28 septembre par la conférence annuelle des villes signataires du pacte de Mexico.

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 26 sept. 2013 21:53

Semons la résistance Samedi 5 octobre 2013

Samedi 5 octobre, les trois assemblées agricoles de la ZAD : ADECA, COPAIN 44 et Sème ta Zad, vous invitent à participer au chantier collectif de
mise en culture de 24 hectares sur la zone. Ces parcelles non cultivées en 2013, sont censées accueillir une des deux pistes de l'aéroport.

En cultivant ces terres ensemble, nous, paysan-ne-s impacté-e-s par le projet d'aéroport, paysan-ne-s solidaires installé-e-s à Bellevue et projets Sème ta Zad, tous occupants de la ZAD à notre manière, réduisons encore l'emprise d'AGO-Vinci sur la zone. Le coup de force des politiques à Bruxelles conforte notre détermination commune à empêcher tous travaux de commencer. Cela s'inscrit dans la continuité de la lutte sur ce territoire : refuser les expropriations, continuer à cultiver les terres, mener des batailles juridiques, construire des villages de cabanes, vivre sur une route, occuper la ferme de Bellevue, installer différents projets agricoles, penser la production de nourriture à l'échelle de la zone et au-delà ou encore mettre en place un "marché du carrefour de la Saulce libérée". La récupération de ces parcelles, faisant coexister différents types d'agricultures, sera l'occasion d'expérimentations, de partage et de confrontation de différentes visions du monde, nous projetant une fois de plus bien au-delà de cette histoire d'aéroport.

Venez fêter cette nouvelle prise de terres aux mains d'AGO, au travers de chantiers collectifs, d'un repas et de discussions!

9H30 - RDV aux Ardillères
12H - Prise de parole et repas
Tout au long de la journée - Chantiers de mise en culture de différentes céréales, chantiers collectifs de plantation de haies et de drainage

Venez donc pelles, pioches et plants d'arbres* en main!

* Chêne, châtaigner, fruitier (poirier,...), charme, érable, noisetier, merisier, cormier, néflier, épine noire, glands, saule.

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 28 sept. 2013 0:47

Aéroport de Nantes : la contre-étude qui dynamite le plan d’exposition au bruit 25/09

Le collectif d’élus opposés au transfert de l’aéroport de Nantes vers Notre-Dame-des-Landes a commandé une étude qui fait selon eux tomber « un des arguments majeurs en faveur du déménagement de l’aéroport ».

Le plan d’exposition au bruit de Nantes, du fait de la présence de l’aéroport, a été « totalement surestimé », affirment les élus opposés au transfert à Notre-Dame-des-Landes. Ils ont fait étudier des plans à 10 et 20 ans. Ces travaux démontrent, disent ces élus, l’inutilité du transfert.

Le collectif d’élus opposés au transfert de l’aéroport de Nantes vient de présenter une contre-étude sur le plan d’exposition au bruit de l’agglomération nantaise. Le précédent datait de 2003.

« Le nombre d’avions a diminué »

Le collectif des élus qui doutent de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (CéDpa) a fait appel à un cabinet européen, ADECS-Airinfra.

Le cabinet hollandais s’est basé sur les prévisions de trafic passagers du groupe Vinci, concessionnaire de l’aéroport, à échéance de 10 ans et 20 ans. Il a aussi tenu compte du nombre de passagers transportés par les avions. « Ceux-ci sont plus gros et mieux remplis. Le nombre de mouvements est très loin de progresser aussi vite que celui des passagers. Sur les huit premiers mois de l’année, le nombre d’avions a même diminué à Nantes Atlantique, alors que le trafic passagers progressait de 9 %. Or, c’est le nombre d’avions qui dicte le plan d’exposition au bruit, et les contraintes urbanistiques qui vont avec », rappellent les élus.

Dans tous les scénarios étudiés par le cabinet indépendant, deux grandes zones d’urbanisation, l’île de Nantes et la ZAC des Îles à Rezé, ne sont pas concernées par les interdictions ou limitations de constructions de logements.

L’argument du bruit tombe

Les études montrent aussi que l’actuel plan d’exposition au bruit, réalisé en 2003, « a été totalement surestimé », et a pris en compte des avions déjà anciens pour l’époque, donc plus bruyants. Ce plan est basé sur 110 000 mouvements par an. En 2012, Nantes Atlantique a enregistré 48 000 mouvements.

« Avec cette étude tombe un des arguments majeurs en faveur du déménagement de l’aéroport », affirment les élus. « La présence de Nantes Atlantique au sud de la ville ne rend pas impossible la densification urbaine de Nantes. L’argument du bruit qui empêcherait l’urbanisation est un mensonge ».

Les élus opposés à Notre-Dame-des-Landes attendent maintenant que le préfet et la direction générale de l’aviation civile sortent leurs propres études. Ils demandent une confrontation « chiffres contre chiffres, études contre études ». Ils ajoutent : « s i l’Etat est de bonne foi, il doit accepter le débat contradictoire, comme l’a d’ailleurs préconisé le ministre des Transports ».

Les partisans dénoncent « un baroud d’honneur »

L’association des Ailes pour l’Ouest, qui défend le projet, a aussitôt réagi en dénonçant cette contre-expertise comme « un baroud d’honneur » des opposants. Le président de l’Associatiation, Alain Mustière, ancien président de la CCI, affirme que les trafics passagers à Nantes ont augmenté de 37 % en deux ans, et que les mouvements ont progressé de 30 % en cinq ans à Nantes Atlantique. (NDLR : selon les données de la direction de l’aviation civile, il y a eu 38 000 mouvements commerciaux en 2008, et 48 000 en 2012).

La préfecture annonce une réunion fin octobre, à laquelle sont conviés les opposants. Y seront dévoilées les premières conclusions des études menées par la direction générale de l'aviation civile, et le service technique de l'aviation civile. L'Etat est en train, lui aussi, de recalculer le plan d'exposition au bruit de Nantes. «Leurs orientations ne confortent pas les positions des opposants», note le sous-préfet Mikaël Doré, en charge du dossier.

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 28 sept. 2013 13:02

Jeudi 26 septembre

10h30 : Ce matin, la personne qui a ouvert une maison aux domaines était delogé vers la comissariat de Blain. Il avait 4 fourgon pour réaliser cette manouvre. De suit, les fourgons sont partis vers le carrefour des Ardillières, pour ptoteger la bas les travaux de fermeture de la maison. Plusieurs personnes sont aller la-bas pour voir et manifester contre la fermeture d’une maison habitable. Jusqu’au dernière information, ca se passé calmement ! Le nom de la societé qui ont fait le boulot de fermeture et installation de moyen de surveillance est "SITEX", 8 bis rue de Garenne, ZAC de la Pentecôte, 44700 Orvault

Mercredi 25 septembre

Un incendie a détruit entièrement la maison de la Sècherie hier dans la soirée. Il n’y a pas de blessé.e.s graves mais une chienne a périt dans l’incendie et ce n’est facile à encaisser pour personne. La solidarité s’organise pour aider les camarades qui ont perdu toutes leurs affaires dans l’incendie.

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 29 sept. 2013 20:43

VINCI : JPMorgan relève son objectif de cours AOF le 17/09

(AOF) - JPMorgan a relevé son objectif de cours de 44 à 48 euros sur Vinci et maintenu sa recommandation Surpondérer. Le broker new-yorkais rappelle que le groupe français reste son premier choix dans le secteur de la construction et son meilleur symbole européen de la reprise en raison notamment de l'exposition à 87% de son chiffre d'affaires sur le continent. Il justifie sa révision de cours par la tendance positive du trafic autoroutier et des marges qu'il juge aujourd'hui meilleures qu'au premier semestre.

Les points forts de la valeur

- L'un des leader mondiaux du BTP et des concessions avec une forte présence à l'international (près de 40 % du chiffre d'affaires), notamment dans le « contracting » au Royaume-Uni et en Afrique, dans la construction en Asie, dans les routes et l'énergie en Allemagne ;
- Complémentarité entre le BTP et les concessions (14 % de l'activité mais près de 60 % du bénéfice opérationnel) ;
- Excellente visibilité, avec un carnet de commandes égal à 1 fois le chiffre d'affaires, et forte génération de cash flows pour l'activité Concession ;
- Bonne diversification du portefeuille de PPP/concessions entre autoroutes, parkings et aéroports, un modèle économique conforté par la crise de la dette ;
- Réussite de l'intégration d'ANA, concessionnaire aéroportuaire portugais ;
- Achat, en juin 2013, de 4,69 % du capital d'Aéroports de Paris, ce qui portera à 8 % sa position totale, bloquée à ce niveau pour les 5 prochaines années ;
- Rendement du titre sécurisé par la récurrence du cash-flow.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité au ralentissement économique en France et en Europe et à la montée de la pression fiscale ;
- Sensibilité du trafic autoroutier à la hausse du prix de l'essence et au pouvoir d'achat en Europe, avec une nouvelle baisse du trafic attendue en France en 2013 ;
- Incertitudes sur le financement des collectivités locales et retard dans le décollage des partenariats public-privé (PPP) en raison des contraintes budgétaires des états européens ;
- Risques pour l'image du groupe provoqués par l'opposition à la construction du nouvel aéroport de Nantes à Notre-Dame des Landes.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité du chiffre d'affaires Concession à la croissance du trafic de véhicules (notamment de celle des poids lourds, plus sensible aux cycles économiques) ;

- Incertitudes autour du rôle de la future Agence française de financement des collectivités locales ;
- Plan de relance autoroutier de l'Etat français portant sur 3 Mds€ en échange d'une prolongation des concessions ;
- Poursuite des acquisitions dans l'aéroportuaire, après ANA, peut-être Abertis au Portugal ;
- Maintien du statut boursier de valeur défensive et protectrice contre l'inflation (indexation des tarifs des péages à l'inflation) ;
- A surveiller, le concept de « projects bonds » (emprunts obligataires destinés au financement de projets d'infrastructure notamment) ;
- Valeur opéable, les premiers actionnaires étant les salariés (9,9 % du capital), devant Qatari Diar (5,5 %). LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - BTP

Le secteur de la construction devrait connaître un boom historique à l'avenir. Il devrait croître de 70%, pour passer de 8.700 à 15.000 milliards de dollars, d'ici 2020. La Chine, les Etats-Unis et l'Inde représenteront à eux seuls 60% de cette croissance. De nouveaux pays prometteurs, comme le Nigeria, apparaissent. Le taux de croissance annuelle du marché du BTP devrait y culminer à 9% d'ici à 2025. C'est le taux le plus élevé au monde derrière celui du Qatar (10%). En revanche la croissance du marché chinois va significativement ralentir à partir de 2020 avec un taux de 7% à 8% par an. La Chine est néanmoins désormais le premier marché mondial devant les Etats-Unis. La croissance des Etats-Unis sera suffisante pour que ce marché se maintienne au second rang mondial.

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 30 sept. 2013 11:39

Le préfet nomme de nouveaux experts scientifique 19/09

Le préfet de la région Pays de la Loire a nommé une nouvelle commission chargée d’évaluer les mesures de compensation environnementale du projet.

Dans le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement avait nommé un collège d’experts scientifiques. Ce collège indépendant, où on trouvait des spécialistes de renommée internationale, a rendu un rapport très sévère sur la méthode de compensation environnementale. Les porteurs du projet ont l’obligation d’améliorer ces mesures de compensation.

Les mesures correctrices seront évaluées par une nouvelle commission, nommée celle-ci par le préfet de la région Pays de la Loire qui est en train de préparer les arrêtés autorisant les travaux.

Ingénieurs et experts

Voici la composition de la commission où on trouve des ingénieurs en génie écologique et en agronomie, ainsi que des experts scientifiques de la région.

Président.

Alain Canard, enseignant directeur de recherche émérite en écologie et gestion de la biodiversité (université Rennes 1).

Les autres membres.

Hervé Daniel, enseignant chercheur en écologie des communautés végétales et du paysage (Agrocampus Ouest INHP).

Christophe Ducommun, ingénieur pédologue (Agrocampus ouest centre d’Angers)

Christophe Eggert, herpétologue (Fauna consult)

Guillaume Pain, enseignant chercheur en écologie et gestion du territoire (groupe ESA)

Judicaël Picaut, directeur de recherches en acoustique (IFSTTAR-centre de Nantes)

Patrice Mestayer, directeur de recherches émérite du CNRS, expert en qualité de l’air (institut de recherches en sciences et techniques de la ville)

Claudine Thenail, directrice chargée de recherche en agronomie des territoires (INRA-SAD paysage)

Éric Kerneïs, directeur d’unité expérimentale, ingénieur en agro-écologie de la prairie de marais (INRA-SAD, unité expérimentale de Saint-Laurent de la Prée).

Ainsi que le délégué interrégional de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques, le délégué interrégional de l’office national de la chasse et de la faune sauvage

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Re: lutte à Notre Dame des Landes

Message par Nico37 » 01 oct. 2013 12:32

Les marcheurs de l’Erdre en appellent à la solidarité des anti-aéroport 23/09

L’association Erdre pour tous, qui milite pour une circulation libre des marcheurs sur les rives de l’Erdre, organise une nouvelle marche revendicative ce dimanche 29 septembre à 9 h 30 au départ du terrain municipal de la Poterie (quartier de la Chesnaie) à La Chapelle-sur-Erdre.

Dans leur communiqué de presse, les membres de l’association en appelle à la solidarité des anti-aéroport : « Lors de notre dernière marche en août des riverains ont placardé nos véhicules d’autocollants "Oui à l’aéroport". En réponse, nous invitons largement les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes à rejoindre notre combat… Le préfet, que nous venons de rencontrer, nous promet d’être particulièrement attentif au bon déroulement de la randonnée. »

L’Erdre pour tous indique aussi : « Cette manifestation de rentrée se veut "indignée", mais aussi festive pour marquer l’envoi des premiers PV de "grande voirie" aux propriétaires s’opposant à la servitude légale de marchepied. Une chorale et un groupe de musiciens animeront cette matinée. »

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