nan mais c'est vrai...

Ainsi, la mixité n'est pas toujours le meilleur des remèdes dans un monde sexiste...L'immonde de l'éducation a écrit : Les garçons, sexe faible à l'école
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Pourquoi un tel écart et un tel échec ? "Les filles, peu ou mal reconnues dans la maison, ont surinvesti dans l'école et elles y sont reconnues, explique l'auteur, directeur adjoint de l'IUFM de Paris-XII-Val-de-Marne à Créteil. A l'inverse, les garçons sont souvent reconnus dans leur famille, mais ils vivent une crise identitaire à l'école. (...) La conviction de leur supériorité confronte les garçons à des contradictions insolubles en ne se traduisant pas par une supériorité intellectuelle sur les filles de leur classe."
Résultat : les garçons sont amenés à dévaluer les savoirs scolaires et à se rebeller contre l'école. La spirale de l'échec est amorcée. Elle se vérifie jusque dans l'orientation, où les filles sont sous-représentées dans les filières dites courtes (CAP, BEP, bac STI, bac pro, etc.). En revanche, elles sont surreprésentées dans le supérieur, à l'exception des filières d'excellence, où les garçons repassent devant elles.
En effet, en dépit de parcours scolaires plus brillants, les filles choisissent moins fréquemment qu'eux les filières de l'élite. Une situation liée à un atavisme culturel qui empêche de "bousculer les frontières du masculin et du féminin à l'intérieur de la famille". Selon une étude (de mars 2009) de la Caisse nationale d'allocations familiales, les deux tiers du travail parental et ménager reposent sur les femmes.
La famille - celle qui élève et celle qu'on reproduit -, la voilà, la grande fautive... "Les discriminations professionnelles ne trouvent plus leurs racines dans les inégalités institutionnelles, que ce soit à l'école ou dans les lois, mais dans l'intimité des foyers et des consciences", écrit l'auteur. Des discriminations qui reposent sur des images stéréotypées des deux sexes et qui ont de fortes répercussions sur la scolarité des uns et des autres. Le fait de moins stimuler oralement que physiquement les garçons (qu'on souhaite plus forts) a une influence directe sur une acquisition du langage plus lente chez les enfants de sexe masculin. Et donc sur leur scolarité.
Beaucoup de garçons "ne se relèvent jamais du stéréotype que concrétise souvent l'éducation parentale selon lequel la communication verbale est une compétence essentiellement féminine", remarque Jean-Louis Auduc. A l'opposé, l'image de la femme, véhiculée dans certains milieux, "contribue à développer chez les filles des capacités d'écoute et d'ordre qui seront des atouts à l'école". Un constat d'autant plus vrai à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale, et finalement plus préjudiciable aux garçons des milieux défavorisés. Rois chez eux, ils sont désavoués à l'école, où la mentalité machiste les place en position de rebelles, donc de refus et d'échec.
Comment sortir de cette situation ? En luttant contre les stéréotypes machistes et en limitant la mixité, propose l'auteur, qui ne milite pas pour autant en faveur du retour des classes unisexes, mais s'interroge "sur la pertinence de quelques activités où, pour mieux gérer la totalité de la classe, garçons et filles seraient séparés".
relis plus haut, kroquette me dit texto que si je veux savoir comment ça se passe une réunion non-mixte, faut que j'en organise une.José Gri a écrit :personne ne te demandes ça....je comprends tres bien que certaines personnes n'ai pas du tout besoin de ce genre de réunions comme je comprends que d'autres en ai besoin....ce que je comprends pas c'est le besoin de dénigrer la facon de faire de l'autre (merde je crois que je commence à répéter ce que je disais il y a 30 pages...)aurélie apatride a écrit :et non je ne ferai pas de réunion non mixte
oui je sais c'est plus qu'approximatif comme remarque mais bon ,j'aime pas éditer ,pis ca me gene pas d'etre approximatif...comprennes qui relie ce qu'il veut bien relire...'José Gri a écrit :mais relisez bien comment a commencer ce sujet ( ...) jusqu'à la premiere intervention de kroquette on a quand même lu que des choses qui pour moi n'allaient vraiment pas dans le sens d'une recherche d'échange....
C'est bien ce qui me semblait, j'ai dû rater une étape de cette évolution.aurélie apatride a écrit : ça a été une véritable libération par rapport à leur rapport à l'autre sexe. Les filles/garçons n'étaient plus des êtres étranges, inconnus, mais des êtres humains.
Carrément, la non mixité stricte, c'est n'importe quoi, c'est communautaire, je suis d'accord.aurélie apatride a écrit : ça a été une véritable libération par rapport à leur rapport à l'autre sexe.
J'imagine bien l'emotion de ton pere, mais bon... ca n'a rien a voir avec le schmilblik. Avec ce que tu dis la tu deplaces la discution dans le domaine de l'emotion alors que Christoff la portait dans le domaine de la raison. Du coup tu melanges tout. Pour le reste, je ne vais pas le defendre, il peut le faire lui meme, mais si en plus a la suite tu caricatures ses posts, ben je ne trouve pas tres sain comme methode de debat.aurélie apatride a écrit :mes parents ont connu la non mixité à l'école, quelques années. Mon père se rappelle avec émotion du jour où le mur de sa cour a été casse et que les filles les ont rejoint.
ça a été une véritable libération par rapport à leur rapport à l'autre sexe. les filles/garçons n'étaient plus des êtres étranges, inconnus, mais des êtres humains.
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