Cortège anarchiste pour le 6 novembre à Paris

[Bibo]

Le rdv n'est pas encore calé, mais un cortège anarchiste aura lieu le 6 novembre à Paris. Si c'est la FA qui en prend l'initiative, toutes les tendances de l'anarchisme social y sont les bienvenues (syndicalistes, autonomes, électrons libres, ...).
Davantage d'infos très bientôt !

[Bibo]

Nous vous donnons rendez-vous le samedi 6 novembre prochain à la manifestation parisienne contre la casse des retraites.
Nous appelons nos militant-e-s et sympathisant-e-s à nous rejoindre pour former un cortège anarchiste lors de cette manifestation.
Le point de rendez-vous sera à l'angle du Boulevard Voltaire et de la rue Jean-Pierre Timbaud, dès 14h00.
Faites tourner cette information autour de vous, venez avec vos ami-e-s et vos drapeaux noirs !

[pâtre]

On ne lâche rien !
Voie libre pour un syndicalisme révolutionnaire


Une mobilisation historique
Depuis dix jours, les médias le répètent à l’envi : « La lutte des retraites est terminée. Rentrez chez vous ! Y'a plus rien à voir ni à espérer ! » Mais la réalité qu'ils veulent nous faire avaler n'est pas la réalité du terrain, des luttes que nous vivons au quotidien. Ces médias sont des entreprises avec une logique commerciale spéculative. Éteignons nos télés et regardons dans la rue… Pour autant, il serait absurde de nier que la mobilisation reste au niveau de la mi-octobre. Après plusieurs dizaines de manifestations, rassemblements, actions diverses, et surtout journées de grèves, la fatigue existe et nous en ressentons toutes et tous les signes. Le gouvernement le sait bien ! Dès le début de cette lutte, il a misé sur notre essoufflement en jouant la carte du « cause toujours » et en s'entêtant à nier la légitimité de trois millions de grévistes s’appuyant sur large soutien populaire… De ces mois de mobilisation, nous retenons surtout l’unité à la base, la jonction des revendications (public/privé, jeunes/retraités, précaires/titulaires…) et la claque administrée aux tenants de la contre-révolution libérale.

Et maintenant ?
Il s'agit de ne pas céder à la résignation, sauf à penser que quelques semaines suffiront pour faire reculer un pouvoir au service d'une minorité de privilégiés. Les patrons sont préparés à ces grèves ! Les millions d'euros des caisses noires de l'UIMM (syndicat patronal) servant à « fluidifier le dialogue social » l'ont bien montré. De notre côté, regardons les points positifs de la lutte et essayons de pousser plus loin encore pour nous donner les moyens de gagner et de mieux préparer la prochaine grève générale qui reste bien le seul moyen de stopper les appétits capitalistes. Actions interprofessionnelles, blocages économiques, impulsion par des syndicats de base, solidarité financière… La lutte des retraites a permis de ranimer des pratiques de lutte qui puisent leurs racines dans l’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire. Il s'agit désormais de poursuivre et de systématiser ces pratiques que beaucoup d'entre nous ont redécouvertes. Préparons de façon plus construite les autres rendez-vous. La mise en place de caisses de grève permanentes un peu partout permettrait notamment de mieux résister aux impératifs financiers. Les patrons ont l'argent… donc le temps. Et nous ?

Quelle arme on a ?
Certains voudraient nous convaincre que la solution, on la trouvera dans les urnes en 2012. Nous savons que les promesses électorales n'engagent que celles et ceux qui y croient. C'est dans la rue, par la grève et en bloquant l'économie que nous arriverons à dessiner un futur plus réjouissant que celui que nous réservent les capitalistes. Ne comptons que sur nous-mêmes. La solution ne viendra pas des autres ! C’est en créant des sections syndicales révolutionnaires dans les entreprises privées comme dans les services publics qu’on pourra gagner localement puis globalement. Donnons-nous les moyens de forger des outils de résistance qui redéfiniront la société de demain.

De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat.
Pour sauver nos retraites et généraliser les pratiques solidaires
Pour bâtir un autre futur, égalitaire et autogestionnaire, rejoins la CNT !

Manif du 6 novembre: rendez-vous CNT dès midi au métro Filles du Calvaire, face au Cirque d'hiver.

[Bibo]

Donc voilà, vous avez le choix entre deux cortèges ...
Dans tous les cas, on a besoin de monde !

[andreas baader]

Je passerai même dans les deux du coup !
L'essentiel, c'est d'être présent de toutes façons.

[Framboise]

La question bête du jour : les 2 cortèges se rejoignent-ils ? Que ce ne soit pas la même orga, d'où 2 rdv différents pourquoi pas ? Mais s'ils ne se rejoignent pas.... Ils font comment ceux (les imbéciles, je sais pâtre) qui sont à la FA et à la CNT ?
Bon, de toutes façons, je serai pas là : bon courage...

[Acrate33]

ha ouais mais "cortège anarchiste" ça veut dire "cortège de la fa" ou "cortège anarchiste" ?

[Bibo]

Cortège anarchiste, c'est un cortège où qu'on soit à la FA , à AL, au SCALP, autonome, ou à la CNT, on peut venir.
De fait, c'est appelé par la FA (et du coup, on y trouve les militant(e)s et sympathisant(e)s FA qui ne sont pas syndiqués ou qui préfèrent venir dans ce cortège-là), et il me semble que AL préfèrera faire un point fixe. Néanmoins, des militant(e)s de AL sont à maintes reprises présent(e)s avec nous, ou des copains autonomes aussi. Bref, soyez les bienvenu(e)s, vous pouvez emmener vos drapeaux, banderoles, tracts, etc ... Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.
Le but est de nous mélanger, d'être plus fort(e)s ensemble et puis les manifs, c'est aussi pour se retrouver entre potes, pour rencontrer des gens, et ceci bien au-delà des orgas.
A samedi sous la pluie !

[Acrate33]

ha ouais ok, en fait j'avais mal lu le tract. En fait Framboise aurait du dire "Ils font comment ceux (les imbéciles, je sais pâtre) qui sont anarchistes et à la CNT ?"

[Framboise]

ha ouais ok, en fait j'avais mal lu le tract. En fait Framboise aurait du dire "Ils font comment ceux (les imbéciles, je sais pâtre) qui sont anarchistes et à la CNT ?" :lol