La venue d’Orelsan à Aucard de Tours cette année en tête d’affiche comme on peut le voir sur le site officiel, rappel aussi la venue de Boogers qui est sponsorisé par Bouygues.
Radio béton à l’initiative de ce projet, on peut se poser de nombreuses questions quand à son titre de radio alternative
Dans ce cadre là un appel est lancé pour que le concert d’Orelsan soit annulé comme ce fut le cas dans d’autres villes
Tout le monde peut dès à present exprimer librement sa colère sur les (mauvaises) féquences de RADIO BETON
RADIO BETON – 90 avenue Maginot – 37100 TOURS – Tel : 02 47 51 03 83 – Fax : 02 47 51 10 99
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Pour le web : Barbouille
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ps: Les pricipaux sponsorts d’Aucard de Tours sont la ville de Tours
le conseil regional d’indre et loire et
region centre
A très bientôt…
Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppression
-
- zonard-e
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Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppression
http://mediatours.noblogs.org/files/2012/04/as.jpg
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
Ça reste cohérent !Viandintox a écrit :sponsorisé par Bouygues.
Radio béton
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
J'ai po compris, c'est parce que c'est Orelsan la tête d'affiche ou parce que c'est Bouygues qui sponsorise le concert qu'il y a une volonté d'annuler le concert?
"I prefer dangerous freedom over peaceful slavery"
-
- zonard-e
- Messages : 173
- Enregistré le : 13 janv. 2009 16:33
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
Bah c'est surtout par rapport à Orelsan. La riposte est partie de ça.
Mais c'était pour montrer que Aucard craint aussi pour d'autres raisons que Orelsan
Mais c'était pour montrer que Aucard craint aussi pour d'autres raisons que Orelsan
-
- zonard-e
- Messages : 173
- Enregistré le : 13 janv. 2009 16:33
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
Bonjour,
>
>
>
>
>
> Je vous écris pour vous demander d'annuler la présence d'Orelsan au
> festival Aucard de Tours.
>
> D'album en album, ce jeune homme aura
> multiplié les paroles misogynes, gayphobes, lesbophobes et transphobes.
> Une déclaration de haine envers touTEs les oppriméEs, petite complainte
> du dominant inquiet de perdre ses privilèges, et qui, comme tout bon
> masculiniste, réussit à se faire passer pour la "victime" des méchantes
> féministes quand chaque jour les femmes et les lesbiennes, les gays et
> les personnes trans' sont priéEs de se taire, se rhabiller, de se
> calmer, d'aller voir ailleurs, d'encaisser, d'avoir de l'humour, de
> ramasser derrière, de ne pas être communautaristes, de ne pas être
> extrémistes.... sont violéEs, harceléEs, insultéEs,
> frappéEs, dans la rue, dans leur "foyer", au commissariat, sur leur lieu
> de travail, à l'école ou en prison...
>
>
>
>
>
> Primé aux dernières Victoires de la Musique, Aurélien Cotentin dit
> Orelsan n'est donc pas exclu du mainstream, il en fait partie. Celui qui
> se permet cracher sur celles et ceux qui ont une position de dominéEs
> dans un système de domination structurel, le patriarcat, se pose en
> rebelle.
>
>
>
>
>
> La misogynie dans le milieu de la scène musicale a donné naissance,
> entre autres, et par réaction, au mouvement Riot Grrrrrl (que l'on
> pourrait traduire par Meufs de l'émeute), ainsi qu'à la création des
> Ladyfest, festoches avec scènes (et/ou public) non-mixte.
>
>
>
>
>
> Les organisateurs d'un festival et ceux qui montent sur scène ont une
> responsabilité directe sur le déroulement de l'événement. Les mots ont un
> sens. Soutenir le contraire c'est prôner le creux, le mensonge, la com',
> le statu quo, le déni des agressions. Lors du festival anniversaire pour
> les 30 ans
> de
> Woodstock, en 1999, des viols ont eu lieu dans la fosse, pendant des
> concerts du festival. Le viol n'est pas un acte individuel, c'est aussi
> le produit d'une société qui hiérarchise les individuEs et étiquette
> certains corps comme accessibles à tout moment. Après un viol, les
> excuses ne manquent pas: "il avait bu", "elle avait bu", "elle
> portait...", "elle avait pris...", "c'était pour rigoler", "c'est une
> affaire personnelle"...
>
>
>
>
>
> Perpétuer toutes les dominations ou agir pour construire les conditions
> pour que ce
> genre de choses ne se re-produise pas... Responsabilités
> collectives, responsabilités individuelles.
>
>
>
>
>
> Prôner la liberté d'expression dans le cas d'Aurélien Cotentin ou de
> tout autre miso, c'est être sur une ligne ultra-libérale: chacun pour sa
> gueule et que le plus fort gagne, que les autres crèvent.
>
>
>
>
>
> Je souligne que je ne me situe pas sur le terrain du judiciaire.
> Condamner ce chanteur à de la prison, ferme ou molle, ou à une amende,
> ne fera pas grand chose fasse pour démanteler ce système d'oppression.
>
>
>
>
>
> Que les mecs qui tiennent le monde de la "culture" lâchent leurs privilèges.
>
>
>
>
>
> La misogynie et l'hétérosexisme règnent dans nos vies et il faudrait venir
> applaudir
> Orelsan à un festival qui se
> veut alternatif?
>
>
>
>
>
> Trouvez quelqu'un d'autre, merde!
>
>
> Fab.
>
> "Si je ne peux pas danser, ce n'est pas ma révolution" Emma Goldman
>
>
>
>
>
>
>
> "I want a revolution / You wanna make your mart / But it's not guilt
> that I want / Or punishment that I see / the world reorganized now / in
> terms of people's needs" ("Je veux une révolution / Tu veux faire ton
> marché / Mais ce n'est pas de la culpabilité que je veux / ou de la
> punition que je vois / le monde réorganisé / en fonction des besoins du
> peuple") Julie Ruin a.k.a. Kathleen Hanna
-
- zonard-e
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- Enregistré le : 13 janv. 2009 16:33
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
C'est pas les dégenréEs qui volent la liberté d'expression,
c'est le sexisme et le patriarcat qui pillent nos vies!
Ça y est, c'est annoncé, le festival Aucard de Tours, orchestré par
Radio Béton , verra se produire le rappeur phallocrate Orelsan. Ce
festival montre bien les limites de l'alternatif par ses financements
étatiques, municipaux et commerciaux ; par sa présence de vigiles à
l'entrée fouillant tous les sacs pour y déceler la moindre présence
interdite d'alcool ou de substances illicites. Ce festival révèle
davantage que ce n'est qu'une « radio alternative » en faisant jouer
Orelsan à son festival annuel.
Depuis quelques semaines il y a donc une riposte qui s'organise face à
cette outrecuidance, de nombreux textes ont ainsi circulé pour
dénoncer Orelsan et Béton. Voici un florilège des arguments usités que
nous reproduisons ici afin d'apporter notre pierre à la contestation
du patriarcat.
En effet, faire jouer Orelsan n'est pas anodin, ce n'est pas pour
faire plaisir aux spectateurs, est-ce que Béton feraient jouer un
groupe de RAC (Rock Against Communism) juste pour faire plaisir au
public néo-nazi ? Nous ne nous fatiguerons pas à reproduire les
paroles d'Orelsan. Les paroles de ce mec sont clairement des appels au
viols, à la violence conjugale, une haine envers les personnes qui ne
respectent pas le genre qui leur a été assigné à la naissance. Une
haine des mecs efféminés et des meufs « masculines ». Radio Béton a
choisi de légitimer et de participer à cette haine hétérosexiste.
Organisateurs, artistes, spectateurs, acteurs, partenaires ont tous
une responsabilité direct sur le déroulement d'un évènement.
Les mots ont un sens. Soutenir le contraire c'est prôner le creux, le
mensonge, la com', le statu quo, le déni des agressions. Lors du
festival anniversaire pour les 30 ans de Woodstock, en 1999, des viols
ont eu lieu dans la fosse, pendant des concerts du festival. Le viol
n'est pas un acte individuel, c'est aussi le produit d'une société qui
hiérarchise les individuEs et étiquette certains corps comme
accessibles à tout moment. Après un viol, les excuses ne manquent pas:
"il avait bu", "elle avait bu", "elle portait...", "elle avait
pris...", "c'était pour rigoler", "c'est une
affaire personnelle"...
Orelsan, exprime une déclaration de haine envers touTEs les oppriméEs.
Il n'a de cesse de jouer le jeu de la petite complainte du dominant
inquiet de perdre ses privilèges, et qui, comme tout bon masculiniste,
réussit à se faire passer pour la "victime" des méchantes féministes
quand chaque jour les femmes et les lesbiennes, les gays et les
personnes trans' sont priéEs de se taire, se rhabiller, de se calmer,
d'aller voir ailleurs, d'encaisser, d'avoir de l'humour, de ramasser
derrière, de ne pas être communautaristes, de ne pas être
extrémistes.... sont violéEs, harceléEs, insultéEs, frappéEs, dans la
rue, dans leur "foyer", au commissariat, sur leur lieu de travail, à
l'école ou en prison...
Face à notre rejet d'Orelsan, il nous est dit qu'il s'agit de liberté
d'expression mais si cela signifie de laisser la liberté aux
fascistes, sexistes, racistes, de s'exprimer ça ne nous intéresse pas.
Ce monde est déjà créateur et rempli d'oppressions de toutes sortes
pour les laisser proliférer sans rien faire. Tolérer l'intolérable
c'est cautionner ces oppressions. Appelez notre position de la morale
si cela vous chante, mais nous sommes directement concernéEs par les
textes d'Orelsan (en tant que femmes, bisexuel-le-s, pédés, gouines,
trans) ou solidaires de ces personnes. En défendant Orelsan Béton et
ses soutiens se placent du côté de l'oppression et défendent le
sexisme, l'homo/lesbophobie.
Ensuite, il s'agirait de second degré. On nous dit toujours (des
hétéros la plupart du temps, bizarrement) : « oh t'as pas d'humour !
On rigole ! Détends toi ! ». Eh bien non ! nous n'avons pas envie de
rire des harcèlements, sifflements, viols que subissent les meufs au
quotidien. Pas envie de rire du fait que notre sexualité soit sans
cesse invisibilisée, moquée par les médias dominants, par les gens.
Ouvrir les yeux sur cette oppression c'est nécessaire pour prendre
position.
Essayez de comprendre, de mesurer combien ça nous fout juste encore
plus la rage de voir que l'oppression hétérosexiste a encore de belles
heures devant elle et qu' une fois de plus, on nous dit de fermer
notre gueule, de continuer à subir : marre des positions de victimes,
de tendre l'autre joue. Pas de pitié pour les phallocrates.
Enfin, il y aurait plein de meufs aux concerts d'Orelsan. Ceci ne veut
pas dire qu'il n'est pas sexiste! Dire cela c'est nier que
l'oppression patriarcale fonctionne bien puisqu'elle influence les
femmes à courber l'échine, à être potes avec ce qui les oppresse.
Heureusement, il reste de nombreuses personnes qui luttent contre ce
système patriarcal. Toute contestation est tuée dans l’œuf par
l'ingérence à ne pas être extrême, à être raisonnable.
Nous appelons donc tou-te-s l-e monde à réfléchir et à arrêter de se
cacher derrière les faux arguments de la liberté d'expression et/ou du
second degré ou de la « caricature » ou de la « fiction » Assumez
cette peur de perdre vos privilèges d'hommes hétérosexuels ou bien
rejoignez la contestation.
Nous sommes extrêmes. Nous sommes diablement, des terroristes du genre.
-
- zonard-e
- Messages : 173
- Enregistré le : 13 janv. 2009 16:33
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
Le même et l'autre, critique de la culture alternative
« Ça va être interdit la vente forcée comme ils font là.
Parce que si on vous passe des conneries, des conneries toute la
journée, vous finissez par les acheter, hein.
Vous n'êtes pas raisonnables non plus.
Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour
que ça ne se vendent pas.
Hé... de toute façon ça va changer le métier! Parce que y a pas que
dans la chanson que c'est comme ça. »
Coluche
Ah ! Elle est belle radio Béton avec ses jingles rigolos, son festival
qui se veut décalé et alternatif et son apolitisme béat.
Ah ! Elle est loin l'époque où elle émettait sans autorisations
aucune, où ses animateurs jouaient à cache-cache avec les flics, et où
ça organisait le festival aucard de tours en mode sauvage et sans
autorisations.
Aujourd'hui c'est une petite boutique qui tourne pas trop mal, un
jouet pour quelques petits bourges qui s'amusent à faire leur émission
de radio, comme d'autres vont au squash ou à l'opéra une fois par
semaine. Une radio même alternative, doit se vendre, doit organiser
des festivals décalés mais pas trop ; avec des tickets à l'entrée et
des vigiles qui surveillent pour pas que les pauvres amènent leurs
bières et achètent bien celles du festival. Il faut remplir la caisse
alternative, et payer les artistes alternatifs...
Quand radio Béton prétend être une radio qui a des choses à dire, qui
propose autre chose. Au final elle ne fait que singer les radios
commerciales. La programmation de cette année, à aucard de tours est
quand même vachement alternative et vachement subversive...
Avec, le rappeur Orelsan, diffusé sur radio béton, Tf1, Skyrock et MTV
( parmi cette liste se cache un média qui n'est plus tout à fait
alternatif devinez lequel... ). Au delà de ça quand on regarde ses
textes, on y décèle une certaine obsession quand à la dépréciation de
la gent féminine. Il parait que c'est du second degré, que c'est des
provocations qui ne doivent être prise que comme telles et que ceux
qui s'en offusquent sont décidément trop bêtes pour comprendre cela.
Pourtant le patriarcat et l'hétéro-sexisme n'ont rien de provocations,
et tout de l'oppression. Ils traversent la société, se nichent de
manière insoupçonnée dans nos gestes, nos mots et nos postures et
contribuent à maintenir l'état et la domination capitaliste en place.
Les femmes ( biens gaulées si possibles ) aux fourneaux, les mecs (
biens virils si possible ) au boulot et pas une tête qui dépasse. Les
seconds pour surveiller les premières, et tout le monde tient sont
rôle et se soumet bien sagement. Et on ne tolère les corps et les
pratiques sexuelles qui sortent de la norme, que dans le but de créer
une nouvelles identités, de nouveaux marchés. Des homosexuels,
pourquoi pas ? tant qu'ils travaillent et qu'ils consomment.
Et si les textes d'Orelsan ne sont rien d'autre que des provocations.
Le sexisme, l'homophobie, et les représentations véhiculées par ces
textes sont bien réelles et ont des conséquences pour nombres
d'individus dans la vie réelle. Il y a des femmes qui meurent sous les
coups de leurs maris, qui se font traiter de salopes quand elles ont
des pratiques sexuelles un peu libérées, qui doivent travailler la
journée au bureau et le soir à la maison pour les taches domestiques
pendant que monsieur se prélasse devant la télé... On ne parle jamais
des agressions homophobes, des coups et des insultes qui visent les
femmes trop « masculines » ou les hommes trop « efféminés ». Tout ceux
qui, aliénés dans leur rôle d'homme ou de femme hétéro aimeraient bien
sortir des identités que l'on impose a tous, mais ne le font pas à
cause de cette répression que l'on nomme morale. Cette morale
opprimante, ce ne sont pas des grands discours et des condamnations,
mais des regards, des petits gestes quasi invisibles dans le quotidien
de chacun, qui rappellent à chacun la place qu'il doit tenir.
Aujourd'hui, plus personne n'est homophobe ou sexiste, mais tout le
monde continue de penser que se faire enculer c'est dégradant, trouve
les gay rigolos sauf quand c'est son fils qui fait son coming-out, que
les femmes sont faites pour élever des enfants et faire le ménage, que
conduire la voiture c'est un truc de mec...
On se rend compte alors que Orelsan faux rappeur rebelle utilise les
mots du pouvoir, ces mêmes mots et ces mêmes images que l'on trouve à
la télé, dans la publicité, dans le discours dominant et qui par leur
omniprésence naturalisent la domination masculine, et normalisent le
patriarcat et l'hétéro-sexisme en l'intégrant à la langue, et aux
moeurs.
Face à cela nous considérons, le droit de chacun à choisir son
identité sexuelle ou de ne pas en choisir, à la faire évoluer comme il
l'entend et à ne pas subir une quelconque oppression en fonction des
choix qu'il aura fait. Nous combattons le sexisme, l'homophobie, et le
patriarcat car nous sommes contre toute formes d'autorité, et que des
critères aussi arbitraire que flous comme le sexe, le genre ou
l'orientation sexuelle ne peuvent justifier la domination. Il faut
abattre la morale et ses préjugés qui ne servent que l'ordre en place,
et laisser libre cours au déchaînement des passions et à
l'expérimentation de nouvelles manière de sentir, d'aimer, et de
s'approprier son corps.
Puis il y a aussi Boogers, le collabo de Bouygues, cette espèce de
grosses boite qui fabrique des villes à l'urbanisme policier, des
taules et des centres de rétention. Qui a une télé qui libère le temps
de cerveau de ceux qui la regardent pour faire de la place à
Coca-Cola, et se fait la voix du pouvoir, d'une manière que n'auraient
pas renié Staline ou Goebels en leur temps.
Celui là il a commencé avec radio béton en tournant sur la scène
alternative, à Tours et dans la région. Puis parce-qu'il faut bien
manger, et puis que bizness is bizness on fait des festoches
alternatifs comme le printemps de bourges, on fait sa promo dans des
petits fanzines alternatifs comme libération ou le figaro, on signe
pour que sa musique soit la bande son du dernier spot de bouygues
télécom.
En somme la bande son du meilleur des mondes, une musique légère et
sympathique qui nous ferait oublier le poids de l'autorité et la
fatigue due à la soumission. Qui rendrait presque belles les prisons,
et les centres de rétentions.
Certes Boogers, n'est pas responsables des méfaits de bouygues, mais
il crache pas sur leur pognon et il leur vend sa musique pour qu'ils
apparaissent comme plus sympathiques. On ne doute pas d'ailleurs qu'il
profitera de la diffusion du spot bouygues plusieurs fois par jour à
la télé, pour gagner encore un peu en notoriété et vendre encore plus
de disques, et faire un peu plus de pognon.
Voilà la gueule de l'alternative, une culture qui se vend comme de la
lessive ou des yaourts. Une culture qui véhicule les représentations
du pouvoir et assoie les rapports de dominations que nous combattons
au quotidien. Une machine à décérébrer, où l'on vient consommer des
artistes « undeurgrounde » dans un cadre « différent », on a remplacé
le pain par la bière et les jeux par les concerts mais le troupeau est
toujours aussi soumis. Braves moutons qui consomment les festivals
alternatif et retournent bosser le lendemain avec une vague gueule de
bois due à la bière bio.
C'est parce que radio béton et aucard de tours, participent de la
culture dominante en reproduisant ses méthodes qu'ils sont des alliés
de l'autorité et du capitalisme. De toute manière, il n'y pas
d'alternative possible entre la perpétuation de ce monde d'autorité,
et la révolution anti-autoritaire. Car vendre autre chose, c'est
toujours vendre quelque-chose ; et que la seule issue possible est
l'abolition de la propriété privée et la destruction de tout rapport
marchand.
Pas de pitié pour l'art et la culture !
Pas de quartier pour l'état et le capitalisme !
Combattons l'autorité et la domination sous toutes ses formes dans
notre quotidien !
N'attendons plus pour nous révolter !
Que crèvent béton, Aucard, Bouygues, Orelsan, Boogers et les autres
collabos du pouvoir !
Que crève ce monde d'autorité et de soumission !
Quelques
barbares sans dieux ni maîtres
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
Je trouve ce texte bien jusqu'à
Or, je pense que ce n'est pas tout ou rien.
Quand on organise un concert de soutien à telle ou telle cause, c'est bien pour récupérer de l'argent. Chacun ses contradictions. Celles de cet évènement avec cet abruti de rappeur sexiste sont énormes. Mais nous en avons aussi. Et je préfère avec des contradictions et avoir conscience de celles-ci que de me réfugier dans l'inaction au nom de la pureté. Sinon, le texte est chouette, à part ça.
Parce que ça sous-entend qu'entre les deux, il ne sert donc à rien de faire quoi que ce soit.De toute manière, il n'y pas
d'alternative possible entre la perpétuation de ce monde d'autorité,
et la révolution anti-autoritaire.
Or, je pense que ce n'est pas tout ou rien.
Quand on organise un concert de soutien à telle ou telle cause, c'est bien pour récupérer de l'argent. Chacun ses contradictions. Celles de cet évènement avec cet abruti de rappeur sexiste sont énormes. Mais nous en avons aussi. Et je préfère avec des contradictions et avoir conscience de celles-ci que de me réfugier dans l'inaction au nom de la pureté. Sinon, le texte est chouette, à part ça.
« Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. »
Victor Hugo
Victor Hugo
-
- zonard-e
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- Enregistré le : 13 janv. 2009 16:33
Re: Orelsan à Aucard de Tours, béton complice de l'oppressio
http://mediatours.noblogs.org/files/201 ... G_0597.jpg
Quelques morceaux choisis de ce que dit Béton d'elle même,
quelques questions aussi.....
« Ce qui intéresse les acteurs de Béton ! c’est la diffusion des artistes
et des musiques peu médiatisées. On peut les écouter sur Radio-Béton, les
découvrir sur scène au festival Aucard de Tours ou dans les
Concerts-Béton, mais il est toujours aussi difficile de se procurer les
disques.
Radio-Béton est perçue comme une station qui fait fi l’actualité. Mais si
l’actualité people, boursière ou sportive n’est pas son fort, lorsque la
radio s’intéresse a un événement social elle s’y consacre en entier. Le
droit au logement, le statut des intermittents du spectacle, le mouvement
des chômeurs et la venue du pape à Tours sont des sujets sur lesquels
l’ensemble de l’équipe s’est totalement investie. En septembre 1996,
Jean-Paul II passe trois jours à Tours dans le cadre de sa tournée
française, un événement ultra-médiatisé. Radio-Béton le fête à sa manière
et décide d’accueillir dans ses studios les catholiques homosexuels, les
catholiques qui ne sont pas en phase avec les idées du pape et tous ceux à
qui on a retiré la parole lors de sa venue. »
En mars 1998 Bruno Mégret du Front National se rend à Tours pour y faire
campagne. Considéré comme dangereux par Béton ! (comme en 1995 lors de la
venue de Jean-Marie Le Pen), une autre campagne (d’information) est lancée
sur les ondes pour contrer les idées de ce parti et motiver les auditeurs
à rejoindre la manifestation organisée par un collectif de militants. Ce
qui vaut à Radio-Béton une première menace verbale de la part du
responsable du FN d’Indre-et-Loire lors du meeting. Ce qui n’inquiète
aucunement l’association qui continuera à affirmer ce qu’elle veut, où
elle l’entend, avec qui elle le désire. »
Jusque là tout va bien : Béton serait une radio, qui au travers de ses
activités culturelles, se positionne politiquement, et n'accepte pas tout,
au nom de la liberté d'expression....
Aucard, en 2012 programme Orelsan....Béton diffuse et « soutient » des
textes véhiculant des représentations sexistes et patriarcales. Les
réactions, à cette programmation ne sont pas diffusées, le débat n'a pas
lieu.
LES CHOIX DE PROGRAMMATION
« Radio-Béton, n’ayant aucune contrainte commerciale, se permet de
diffuser des artistes peu connus, des autoproductions, sur tous supports
(CD, Vinyls, MP3), sans pour autant dénigrer les artistes à plus forte
audience.
L’oreille est le seul critère de sélection. »
Béton ! Qu'as tu entendu chez Orelsan que nos oreilles n'auraient pas
saisi et, qui expliquerait que tu l'invites sur ton festival ?
« Le 21 juin 1986, Radio-Béton décide d’organiser son premier festival sur
l’île Aucard, en plein centre de Tours, à la suite de son interdiction
d’émission. 12 groupes pendant 12 heures et pour un budget de 12 000F.
Depuis, tous les ans, dans la dernière quinzaine du mois de juin, Aucard
de Tours contente la jeunesse de la région tourangelle. Au fil des ans le
festival a évolué et s’est développé de manière considérable. Ainsi,
plusieurs noms lui ont été attribués avant de trouver son nom actuel en
1990 : Le rappel du 18 juin en 1988, Bleu Blanc Rock en 1989...
1988 c’est aussi l’année où le festival décide d’investir la rue. La
formule des Apérocks est lancée. Des groupes locaux jouent à la terrasse
des bars et le public tourangeau découvre les talents du cru.
Autres Tourangeaux, les habitants de la prison Henri-Martin. Durant cinq
ans, des concerts y sont organisés et rencontrent un vif succès. Une
opération qui hélas n’est plus reconduite, les autorités carcérales
considérant qu’il ne faut pas habituer les détenus.
L’association Radio-Béton a beau être organisatrice de concerts depuis
plus de dix ans, elle ne reçoit aucune aide financière de qui que ce soit
pour cette action menée toute l’année. Au contraire des salles de
spectacles, un organisateur qui n’a pas de lieu n’est pas censé être
soutenu. Les charges sont pourtant bien réelles : téléphone,
administratif, personnel, locations de salles, de matériel, etc. Malgré
cela Béton ! s’entête à faire des concerts à des prix les plus bas
possible. »
Béton, te réjouis tu à l'idée que le public du mythique chapiteau
d'Aucard chante en cadence « sale pute » ou « mets toi les doigts, lèche
moi les noix » , « c'est ma chérie, le meilleur rapport qualité-prix »en
plein cœur de ton festival ?
Te réjouis tu d'entendre les enfants, filles, répondre "Miaouuuuu" quand
Orelsan demande "Y'a Des Chattes dans la salles"?
Une dernière question : Aurais tu programmé un « artiste » dont le titre
polémique qui lui a permis de vendre tant de disques et de passer sur
toutes les ondes, se serait intitulé,« sale juif », « sale arabe », « sale
racaille », « sale détenu »…...... ? C'est pas pareil ?
POURQUOI?
Un pavé dans la soupe? Tu parles!
Patriarcat partout,
Alternative nulle part
Des Sales pUTES ET DES PédéS de Tours
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