mineurs africains qui morflent
Posté : 17 août 2012 20:59
je sais pas si vous avez vu les images à la télé, c'est assez hallucinant, carrément un carton à bout portant à la mitraillette...
Drôle ! On se croirait sur Halflife...
MARIKANA, Afrique du Sud (Reuters) - Les forces de l'ordre qui ont ouvert le feu sur des mineurs grévistes en Afrique du Sud jeudi ont agi en état de légitime défense, a déclaré vendredi la chef de la police nationale.
La fusillade, qui selon la police a fait 34 morts et 78 blessés dans les rangs des mineurs, est l'opération policière la plus meurtrière menée depuis la fin de l'apartheid dans le pays.
Des policiers lourdement armés et appuyés par des véhicules blindés étaient en train d'installer des barrages de fils barbelés jeudi quand ils ont été assaillis par quelque 3.000 employés de la mine de Marikana, située à 100 km au nord-est de Johannesburg et exploitée par la société Lonmin.
Des images tournées par Reuters TV montrent des membres des forces de l'ordre, blancs et noirs, tirant à l'arme automatique sur un petit groupe d'hommes vêtus de t-shirts et de couvertures.
"Les membres de la police ont dû recourir à la force pour se protéger du groupe qui les assaillait", a dit la chef de la police nationale, Riah Phiyega, lors d'une conférence de presse.
L'Institut sud-africain des relations raciales a dressé un parallèle avec le massacre du 'township' de Sharpeville, près de Johannesburg, en 1960, lors de la période de l'apartheid. Une cinquantaine de personnes avaient alors été tuées par les forces de l'ordre.
En première page du journal Sowetan, un éditorialiste se demande si les choses ont vraiment changé depuis l'abolition du régime ségrégationniste, en 1994 et l'élection à la présidence de Nelson Mandela.
Au lever du jour, plusieurs centaines de policiers patrouillaient aux alentours de la mine de Marikana, où l'activité à cessé cette semaine du fait de rivalités syndicales qui ont tourné à l'affrontement.
"Il n'y a pas eu de problème cette nuit. Le problème, c'est la colline où la fusillade a eu lieu", a déclaré une habitante qui craignait de nouvelles violences.
Les mineurs grévistes, qui réclament des hausses de salaire, appartiennent à l'Association of Mineworkers and Construction Union (AMCU). Le mouvement fondé récemment se pose en concurrent de la National Union of Mineworkers (NUM), le syndicat national des mineurs, proche du Congrès national africain (ANC) au pouvoir.
Drôle ! On se croirait sur Halflife...
MARIKANA, Afrique du Sud (Reuters) - Les forces de l'ordre qui ont ouvert le feu sur des mineurs grévistes en Afrique du Sud jeudi ont agi en état de légitime défense, a déclaré vendredi la chef de la police nationale.
La fusillade, qui selon la police a fait 34 morts et 78 blessés dans les rangs des mineurs, est l'opération policière la plus meurtrière menée depuis la fin de l'apartheid dans le pays.
Des policiers lourdement armés et appuyés par des véhicules blindés étaient en train d'installer des barrages de fils barbelés jeudi quand ils ont été assaillis par quelque 3.000 employés de la mine de Marikana, située à 100 km au nord-est de Johannesburg et exploitée par la société Lonmin.
Des images tournées par Reuters TV montrent des membres des forces de l'ordre, blancs et noirs, tirant à l'arme automatique sur un petit groupe d'hommes vêtus de t-shirts et de couvertures.
"Les membres de la police ont dû recourir à la force pour se protéger du groupe qui les assaillait", a dit la chef de la police nationale, Riah Phiyega, lors d'une conférence de presse.
L'Institut sud-africain des relations raciales a dressé un parallèle avec le massacre du 'township' de Sharpeville, près de Johannesburg, en 1960, lors de la période de l'apartheid. Une cinquantaine de personnes avaient alors été tuées par les forces de l'ordre.
En première page du journal Sowetan, un éditorialiste se demande si les choses ont vraiment changé depuis l'abolition du régime ségrégationniste, en 1994 et l'élection à la présidence de Nelson Mandela.
Au lever du jour, plusieurs centaines de policiers patrouillaient aux alentours de la mine de Marikana, où l'activité à cessé cette semaine du fait de rivalités syndicales qui ont tourné à l'affrontement.
"Il n'y a pas eu de problème cette nuit. Le problème, c'est la colline où la fusillade a eu lieu", a déclaré une habitante qui craignait de nouvelles violences.
Les mineurs grévistes, qui réclament des hausses de salaire, appartiennent à l'Association of Mineworkers and Construction Union (AMCU). Le mouvement fondé récemment se pose en concurrent de la National Union of Mineworkers (NUM), le syndicat national des mineurs, proche du Congrès national africain (ANC) au pouvoir.