BLOCK G8
Posté : 23 mars 2007 0:50
Début juin, (du 6 au 8 pour être plus précis), les chefs des nations du G8 vont se rencontrer à Heiligendamm en Allemagne. Derrière une barrière du 12 kilomètres de long et protégé par des milliers et des milliers de soldats et de policiers, ils comptent nous faire avaler une image de transparence et de responsabilité du modèle social, politique et économique mondial actuel. Cette farce à l’intérieur du sommet rappellera une farce tout aussi triste qui se déroulera à l’extérieur. Une véritable mer d’ONG, de syndicats, de partis politiques, des personnalités et d’organisations réformistes vont se rassembler dehors pour condamner le manque de transparence. Ils vont parler de l’annulement de la dette du Tiers-Monde, de la construction d’une alternative social européenne à la « mauvaise » vision néolibérale du capitalisme. Mais par-dessus tout, ils vont demander « un siège à la table », pour mieux encadrer la misère et l’exploitation. En bref, pour créer un capitalisme à visage humain (ici c’est « capitalisme au visage souriant » référence au slogan d’embauche des macdo locaux). Néanmoins, nous, anti-étatistes et révolutionnaires en tout genre, nous convergerons vers l’Allemagne du Nord pour une toute autre raison. Nous ne sommes pas intéressés ni par une place à la table du capitalisme ni par donner un visage humain à ce que nous savons être un système défectueux par nature.
Nous savons qu’il ne peut pas y avoir de vie meilleure dans une réalité cauchemardesque. Notre vision est différente. Elle est celle d’une société fondée sur l’assistance mutuelle et la solidarité, où les gens ne se feraient pas volés les fruits de leur travail, et dans laquelle les décisions qui affectent l’ensemble de la société sont prises par l’ensemble de la société, plutôt que par un petit nombre selectionné. Nous sommes intéressés par pas moins que la destruction de la « table du capitalisme ».
Des évènements mondiaux tels que le sommet G8, alors qu’ils sont purement symboliques par nature, sont notre chance de montrer que nous ne resterons pas assis paresseusement pendant que le capitalisme déclenche une guerre permanente contre nous tous. Les moments insurrectionnels qui ont marqué les mobilisations d’Amsterdam, Prague, Seattle, Naples, Québec, Gènes ou Thessalonique sont seulement les icones des combats permanents que constituent cette guerre de classe/guerre social mondial. Quand les banlieues des grandes villes françaises brulent, quand partout autour du monde des régions entières deviennent ingouvernables c’est à ce moment là que se dévoilent les contradictions de ce système sous la forme de ruptures sociales. C’est le rôle des gauchistes et des antiautoritaires d’intervenir dans ces scénarios, pour essayer de leur donner un aspect progressif et révolutionnaire. Continuellement cette lutte acquiert une forme concrète, que ce soit sous la forme de manifestations, d’actions militantes ou d’autres formes d’expressions.
En Amérique du Nord avec les propriétés en flamme de ceux qui cherche à détruire la terre pour leur propre bénéfice ; avec les révoltes de travailleurs et d’étudiants à Santiago, Buenos Aires et La Paz ; ou en Europe du Nord où la révolte de la jeunesse dans les rues de Copenhague pour préserver leurs droits d’envisager une différente existence. C’est dans le même monde ravagé à l’intérieur et à l’extérieur des prisons, contre les programmes d’extermination des prisonniers politiques (les cellules blanches de Turquie, le régime FIES de l’état espagnol) et pour la libération de la Rote Armee Fraktion et des prisonniers d’Action Directe, par la grève de la faim de nos camarades anarchistes emprisonnés en Grèce, pour les Amérindiens et les Noirs américains emprisonnés à cause de leur engagement dans des mouvements de libération, pour tous les anarchistes et révolutionnaires emprisonnéEs. C’est cette guerre qui fait rage dans les métropoles modernes, de Paris à Athènes, entre les exclus et les tenants du système, entre la jeunesse et la police. Ce combat n’est pas toujours livré comme nous l’envisageons mais c’est néanmoins le signe d’une rupture sociale à venir. Le boulot de la gauche révolutionnaire est de toujours exposer et agrandir la rupture.
Le sommet du G8 est en effet seulement un symbole, une image incarnation d’un modèle socio-économique abstrait. Bref, c’est un message théâtral. Pourtant, un message est précisément ce que nous planifions de leur donner. Nous venons de milieux sociaux et politiques différents, avec des expériences, des perspectives mais aussi des points de vue sur les tactiques différents. Mais ce sommet est une chance de se rassembler avec des camarades venus de loin, de construits des contacts et des réseaux, et ainsi de faire bon usage d’une autre opportunité pour montrer aux leaders du G8 et au monde la force de la colère de classe. Nous sommes véritablement la force ingouvernable, et aucune barrière ne peut nous arrêter.
Aucun autre monde n'est possible avec le capitalisme !
Faisons du capitalisme une histoire ancienne !
Bloquons le sommet du G8 par tous les moyens nécessaires !

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Nous savons qu’il ne peut pas y avoir de vie meilleure dans une réalité cauchemardesque. Notre vision est différente. Elle est celle d’une société fondée sur l’assistance mutuelle et la solidarité, où les gens ne se feraient pas volés les fruits de leur travail, et dans laquelle les décisions qui affectent l’ensemble de la société sont prises par l’ensemble de la société, plutôt que par un petit nombre selectionné. Nous sommes intéressés par pas moins que la destruction de la « table du capitalisme ».
Des évènements mondiaux tels que le sommet G8, alors qu’ils sont purement symboliques par nature, sont notre chance de montrer que nous ne resterons pas assis paresseusement pendant que le capitalisme déclenche une guerre permanente contre nous tous. Les moments insurrectionnels qui ont marqué les mobilisations d’Amsterdam, Prague, Seattle, Naples, Québec, Gènes ou Thessalonique sont seulement les icones des combats permanents que constituent cette guerre de classe/guerre social mondial. Quand les banlieues des grandes villes françaises brulent, quand partout autour du monde des régions entières deviennent ingouvernables c’est à ce moment là que se dévoilent les contradictions de ce système sous la forme de ruptures sociales. C’est le rôle des gauchistes et des antiautoritaires d’intervenir dans ces scénarios, pour essayer de leur donner un aspect progressif et révolutionnaire. Continuellement cette lutte acquiert une forme concrète, que ce soit sous la forme de manifestations, d’actions militantes ou d’autres formes d’expressions.
En Amérique du Nord avec les propriétés en flamme de ceux qui cherche à détruire la terre pour leur propre bénéfice ; avec les révoltes de travailleurs et d’étudiants à Santiago, Buenos Aires et La Paz ; ou en Europe du Nord où la révolte de la jeunesse dans les rues de Copenhague pour préserver leurs droits d’envisager une différente existence. C’est dans le même monde ravagé à l’intérieur et à l’extérieur des prisons, contre les programmes d’extermination des prisonniers politiques (les cellules blanches de Turquie, le régime FIES de l’état espagnol) et pour la libération de la Rote Armee Fraktion et des prisonniers d’Action Directe, par la grève de la faim de nos camarades anarchistes emprisonnés en Grèce, pour les Amérindiens et les Noirs américains emprisonnés à cause de leur engagement dans des mouvements de libération, pour tous les anarchistes et révolutionnaires emprisonnéEs. C’est cette guerre qui fait rage dans les métropoles modernes, de Paris à Athènes, entre les exclus et les tenants du système, entre la jeunesse et la police. Ce combat n’est pas toujours livré comme nous l’envisageons mais c’est néanmoins le signe d’une rupture sociale à venir. Le boulot de la gauche révolutionnaire est de toujours exposer et agrandir la rupture.
Le sommet du G8 est en effet seulement un symbole, une image incarnation d’un modèle socio-économique abstrait. Bref, c’est un message théâtral. Pourtant, un message est précisément ce que nous planifions de leur donner. Nous venons de milieux sociaux et politiques différents, avec des expériences, des perspectives mais aussi des points de vue sur les tactiques différents. Mais ce sommet est une chance de se rassembler avec des camarades venus de loin, de construits des contacts et des réseaux, et ainsi de faire bon usage d’une autre opportunité pour montrer aux leaders du G8 et au monde la force de la colère de classe. Nous sommes véritablement la force ingouvernable, et aucune barrière ne peut nous arrêter.
Aucun autre monde n'est possible avec le capitalisme !
Faisons du capitalisme une histoire ancienne !
Bloquons le sommet du G8 par tous les moyens nécessaires !

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