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Bon, un sujet qui me trotte dans la tête depuis un petit moment !

Comment au sein d'une société idéale, ou au sein d'une expérience libertaire limitée comme un squat, les individu(e)s peuvent-ils gérer les problèmes sortant du cadre privé et nécessitant un arbitrage ?

Dans des cas de vol (même dans un milieu condamnant la propriété privée, chacun(e) a ses petites affaires...), de violences, comment aborde-t-on ces situations ? Qui départage ? Un tribunal, élu ou nommé ? Il y a t-il un "corpus" de textes rédigé au préalable, et appliqué impartialement ? Impartial, qui décide de ce qui est impartial ? Des "peines" sont-elles appliquées ? Fait-on confiance à la "bonne nature" des individu(e)s ? (hi hi hi)

Bref comment inscrit-on l'idée de justice au sein d'une société libertaire et autogérée sans piétiner la liberté d'autrui et en assurant la cohésion et la pérennité de cette expérience ?

J'aimerais avoir vos avis, vos expériences, des références théoriques...

la rédemption par le travail peut être ?
un goulag autogéré ?

okay je

Tiriwurst a écrit :Bon, un sujet qui me trotte dans la tête depuis un petit moment !

Comment au sein d'une société idéale, ou au sein d'une expérience libertaire limitée comme un squat, les individu(e)s peuvent-ils gérer les problèmes sortant du cadre privé et nécessitant un arbitrage ?

Dans des cas de vol (même dans un milieu condamnant la propriété privée, chacun(e) a ses petites affaires...), de violences, comment aborde-t-on ces situations ? Qui départage ? Un tribunal, élu ou nommé ? Il y a t-il un "corpus" de textes rédigé au préalable, et appliqué impartialement ? Impartial, qui décide de ce qui est impartial ? Des "peines" sont-elles appliquées ? Fait-on confiance à la "bonne nature" des individu(e)s ? (hi hi hi)

Bref comment inscrit-on l'idée de justice au sein d'une société libertaire et autogérée sans piétiner la liberté d'autrui et en assurant la cohésion et la pérennité de cette expérience ?

Une société où cette question se poserait encore serait-elle réellement une société idéale? Ou bien seulement une approximation qui nécessitera de concéder autant d'exceptions à son idéal d'organisation qu'elle fera face à des exceptions de comportement?

Idéale ou utopique ? Je vois ce que tu veux dire, je suis surement un peu pessimiste quant à la capacité de l'humanité à atteindre ce genre d'idéaux..

Dans les expériences (limitées en temps et en nombre de personnes) actuelles, ou passées, ça se passe comment ?

Il y a plusieurs exemples de cas où celà se passe... mal. C'est à dire selon un règlement proche de la loi du Talion, ou à peu près.

Tu pourrais préciser s'il-te-plait ? (ben oui, ça m'intéresse t'as vu ?)

Dans ma société idéale, je suis une sorte de dictateur plein aux as qui regarde les autres trimer et se divertit par dezs executions publics d'individus tirés au sort, alors moi, la justice autogérée, haha!

Ben il y quelques exemples de vols ou grosso modo la "communauté" s'est réunie et après avoir reconnue que l'auteur ne pouvait être que untel a collectivement fermé les yeux sur un maravage en règle de l'individu en question par un ou deux autres parti le trouver, suffisamment sérieux pour qu'il/elle en garde quelques traces.

J'essaie de prendre des pincettes en essayant de rester aussi neutre que possible, ce n'est pas évident. En effet, si l'on s'écarte de l'idéal, on est vite confronté à des réalités qui le sont moins.

Oui mais des réalités qui sont... réelles !
On peut pas en faire fi, comme si l'idéal que tu chéris, aussi louable soit il, balayait les basses nécessités de gestion de collectivité ! C'est un peu illusoire, voir dangereux de se positionner uniquement par rapport à un idéal pas encore atteint, voir atteignable... Enfin pour l'exemple que tu cites, c'est un peu la limite des "bons sentiments" et des principes qui revient en pleine face, non ?

Sans doute. Tu voulais des exemples c'en est un.