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Yvan Colonna: Compte rendu de son procés

Posté : 13 nov. 2007 21:25
par Marc
J'aimerais bien avoir vos avis sur ce sujet qui depuis 3 jours seulement m'intéresse.
Le 12 novembre 2007 : (10:40 Unità Naziunale, http://www.unita-naziunale.org" onclick="window.open(this.href);return false; - Corse - Lutte de Masse) Aujourd’hui, a débuté le procès d’Yvan Colonna devant la Cour d’assise spéciale de Paris. Le Palais de justice était en effervescence : des dizaines de fourgons de gendarmes mobiles, des gendarmes en gilets pare-balles, des RG omniprésents spécialisés dans les mouvements de lutte de libération nationale (et pas seulement en Corse), une centaine de journalistes, une délégation de juristes internationaux de la FIDH présents en tant qu’observateurs, etc. L’Etat français a fait de ce procès une vitrine… Un bâtiment pour la presse a été spécialement construit dans le hall devant la Cour d’assise et chaque sortie des avocats, de l’accusation comme de la défense, deviennent des mêlées de caméramans et de journalistes.

Au milieu de tout cela, la famille d’Yvan, son comité de soutien, des membres du CAR, des représentants politiques nationalistes (comme Edmond Simeoni ou Jean-Guy Talamoni) et des Corses solidaires sont là dignes et forts devant ce tourbillon de frénésie autour d’un homme seul devant l’accusation de l’État français.

La première image qui choque dans la salle d’audience c’est l’arrivée d’Yvan Colonna entouré de trois gendarmes mobiles. Ce dernier est menotté et tiré par une laisse jusque dans le box. Les militants attendront qu’Yvan soit désentravé et assît pour s’asseoir à leur tour pour montrer leur respect à l’homme face à la justice coloniale et répressive.

S’en suit la longue liste des témoins, à charge et à décharge, qui vont se succéder tout du long des quatre semaines de procès, puis l’énuméré des accusations (affaire de Pietrosella et l’affaire Érignac) par deux greffières qui vont se répartir la lecture des faits durant plusieurs heures. Dans l’énoncé des faits, la défense d’Yvan mentionne de nombreuses irrégularités dans l’instruction se basant notamment sur la Convention européenne des droits de l’Homme et la loi sur la présomption d’innocence. La chambre d’accusation réfute ces accusations…

Le seul moment intéressant de la journée fut les derniers mots du président : "Monsieur Yvan Colonna, je tiens à réaffirmer que contrairement à ce qui a été souvent dit, vous êtes considéré comme présumé innocent jusqu'à ce que, éventuellement, la cour vous condamne".

Yvan risque, si jamais il est reconnu coupable, une peine allant de 2 ans à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans.

Yvan n'a pas souhaité s'exprimer à la fin de la journée, préférant attendre la journée de demain qui sera entièrement consacrée à l'examen de sa personnalité.

À la fin Yvan repart seul menotté, mais sur son visage tout démontre qu’il reste fort et déterminé à obtenir justice.

Compte-rendu de la section à Paris du Cumitatu Contr’à a Ripressione (CAR)
http://www.unita-naziunale.org/portail/ ... olonna.htm
Yvan Colonna, accusé d’avoir assassiné le préfet de Corse Claude Erignac, a dénoncé mardi devant la Cour d’assises spéciale de Paris une enquête où «les éléments à décharge» ont été «écartés» et qui a mis en évidence sa «prétendue radicalité» au sein du mouvement nationaliste.

Au deuxième jour du procès, le président Dominique Coujard a donné brièvement la parole en début d’audience au berger de 47 ans, qui clame son innocence. La veille, a dit Yvan Colonna, à l’issue de longues heures de lecture de l’acte d’accusation, «j’étais très fatigué. Je ne trouvais pas les mots». Commentant l’enquête qui avait été détaillée, l’accusé a regretté que «tous les éléments à décharge soient écartés». Tous ceux «en ma faveur ont été tronqués ou sortis de leur contexte», a-t-il ajouté, dénonçant la «prétendue radicalité» nationaliste qui lui est imputée.

L’audience de mardi doit être consacrée aux témoignages des proches d’Yvan Colonna afin de cerner sa personnalité. Yvan Colonna est accusé d’avoir participé, avec six autres nationalistes déjà sous les verrous, à l’assassinat du préfet de Corse en février 1998 à Ajaccio. Selon plusieurs témoignages de ses complices présumés, qui se sont ensuite rétractés, c’est lui qui aurait tiré trois balles dans la nuque du plus haut représentant de l’Etat sur l’île.
http://www.liberation.fr/actualite/soci ... 107.FR.php

***

Autres infos:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvan_Colonna
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=12590
http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l ... e_la_Corse

Posté : 13 nov. 2007 21:34
par melvin
euh... Plus de corses moins de prefets ?

Posté : 13 nov. 2007 21:54
par Marc
:-? Va savoir...


Enfin bref, j'ai quand même été chercher sur le site internet du Figaro. ( :-P )

Voilà ce que j'ai aussi trouvé.

http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/ ... olonna.php

Posté : 13 nov. 2007 23:19
par Asylum
Un assassin de préfet n'a pas sa place en prison, quelqu'en soient les raisons. Et s'il est innocent encore moins.

Posté : 13 nov. 2007 23:40
par Yanic
Tu peux développer, stp ?

Posté : 14 nov. 2007 0:59
par Asylum
Je refuse de condamner quelqu'un qui s'attaque à l'Etat, quelque soient ses motivations, à part bien sûr les histoires d'extrême droite tout ça. Les crimes des individus sont ceux de la société et il est un peu normal que ceux qui profitent de l'état des choses se prennent des retours de bâtons de temps en temps. Un préfet c'est un flic, je crie pas "mort aux vaches" en concert pour aller les pleurer après.

Posté : 14 nov. 2007 2:14
par ubik
Asylum a écrit :Un assassin de préfet n'a pas sa place en prison, quelqu'en soient les raisons. Et s'il est innocent encore moins.
euuu ui mais d'un coté personne n'a sa place en prison hein....

Asylum a écrit :Je refuse de condamner quelqu'un qui s'attaque à l'Etat, quelque soient ses motivations, à part bien sûr les histoires d'extrême droite tout ça.
euuu c'est pas un peu le cas la non ??? enfin c'est juste une question faut dire que je connais vraiment pas grand chose sur la situation corse...
Asylum a écrit :Un préfet c'est un flic, je crie pas "mort aux vaches" en concert pour aller les pleurer après.
la dessus complètement d'accord (d'un autre coté qui ne l'est pas ici)

Posté : 14 nov. 2007 10:01
par Yanic
ubik a écrit :
Asylum a écrit :Un assassin de préfet n'a pas sa place en prison, quelqu'en soient les raisons. Et s'il est innocent encore moins.
euuu ui mais d'un coté personne n'a sa place en prison hein....
C'était là où je voulais en venir.
Ton message initial était suffisamment flou (comme d'hab, en fait !) pour laisser penser qu'un assassin de facteur ou d'employé de banque avait sa place en prison, mais qu'un assassin de préfet, non.

Posté : 14 nov. 2007 11:28
par Asylum
Ahh. Je croyais que c'était par rapport à ce que j'avais dit sur la bretagne moi :lol:
Non non, je suis contre la prison hein.

Posté : 14 nov. 2007 15:53
par Marc
ubik a écrit :
Asylum a écrit :à part bien sûr les histoires d'extrême droite tout ça.
euuu c'est pas un peu le cas la non ???
Parce que pour toi l'indépendance d'un peuple qui estime avoir une culture de vie différente et une langue différente, qui estime qu'une lutte contre la ( colonialisation de la ) France est nécessaire car cette dernière ne veut pas lâcher prise pour des intérêts économique ( Tourisme en particulier ), que c'est des histoires d'extrême droite ? Va falloir m'expliquer Ubic.

C'est peut-être le mot "nationalisme" qui te fait peur. Dit-toi bien qu'il y a deux facettes du nationalisme. La facette chasseur d'arabes, adoration de la mère patrie et gestion complète de l'économie par l'Etat. Et l'autre facette, celle de l'indépendantiste, qui en a marre qu'on lui dicte sa culture et sa "liberté"... enfin je vais pas m'étendre la dessus. Si ça t'intéresse tu te renseignera par toi même.

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