l'express a écrit :Poursuite des heurts entre policiers et émeutiers en Grèce
ATHENES - Au lendemain d'une nuit d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes de Grèce, le gouvernement de Costas Caramanlis a lancé un appel au calme mais les groupes d'extrême gauche se sont de nouveau heurtés à la police dimanche dans la capitale et à Salonique.
Au lendemain d'une nuit d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes de Grèce, après la mort d'un adolescent tué par balle par la police, les groupes d'extrême gauche se sont de nouveau heurtés aux forces de l'ordre dimanche dans la capitale (photo) et à Salonique, malgré l'appel au calme lancé par le gouvernement de Costas Caramanlis. (Reuters/John Kolesidis)
Au lendemain d'une nuit d'émeutes à Athènes et dans d'autres villes de Grèce, après la mort d'un adolescent tué par balle par la police, les groupes d'extrême gauche se sont de nouveau heurtés aux forces de l'ordre dimanche dans la capitale (photo) et à Salonique, malgré l'appel au calme lancé par le gouvernement de Costas Caramanlis. (Reuters/John Kolesidis)
Les émeutes, les plus violentes depuis de nombreuses années, ont été déclenchées par la mort samedi soir d'un adolescent d'une quinzaine d'années, abattu par un policier alors qu'il lançait un cocktail molotov sur une voiture de patrouille dans le quartier athénien d'Exarchia.
Elles se sont rapidement propagées à d'autres villes, dont Salonique, la seconde ville du pays, Komotini, Ioannina, ainsi qu'à la ville crétoise de Hania et à Corfou.
Dimanche des milliers de manifestants se sont de nouveau heurtés à la police à Athènes et Salonique. Dans le centre de la capitale, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser quelque 3.000 militants qui lui lançaient des pierres et brisaient les vitrines des magasins.
Deux concessions automobiles ont été incendiées par les protestataires. "Elles sont complètement calcinées", a déclaré un responsable de la police, qui a fait état également d'un supermarché en feu, trois étages au-dessus duquel quatre personnes seraient prises au piège.
A Salonique, les télévisions grecques ont montré des images d'affrontements entre policiers et plus d'un millier d'émeutiers qui leur lançaient des cocktails molotov.
Avant que n'éclatent ces nouvelles violences, les rues de la capitale grecque portaient les stigmates des violences de la nuit: barricades, véhicules incendiés, vitrines brisées, tessons de bouteilles et pierres jonchant la chaussée. Les pompiers d'Athènes ont dit avoir éteint des incendies dans plus d'une quinzaine d'agences bancaires et une vingtaine de magasins.
LE GOUVERNEMENT EN DIFFICULTÉ
La police a refusé pour le moment d'avancer un bilan des blessés et de dire combien d'arrestations elle avait opéré. En revanche, elle a annoncé que deux policiers avaient été mis aux arrêts pour la mort de l'adolescent et que les conclusions de l'enquête de police à leur sujet seraient annoncées lundi.
C'est la première fois depuis 1985 qu'un mineur est tué en Grèce par un policier, a précisé un porte-parole de la police. Cette année-là, la mort du mineur avait déclenché des mois de heurts quasi quotidiens entre policiers et protestataires.
"Tout le monde a le droit de protester, mais pas de détruire les biens ou de s'en prendre à des gens innocents", a souligné le ministre de l'Intérieur Prokopis Pavlopoulos, dont Caramanlis a refusé l'offre de démission.
Lors d'une conférence de presse, Pavlopoulos a défendu l'action de la police et dénoncé la violence des manifestants. "Aucune rage, même justifiée, ne doit conduire à des manifestations comme celles auxquelles on a assisté samedi", a-t-il dit.
"C'est la première fois que je vois la ville pareillement ravagée. C'est la faute du gouvernement", s'est exclamé un Athénien de 59 ans en inspectant les dégâts occasionnés dans les ruelles d'Exarchia par les affrontements de la nuit.
Ces émeutes interviennent dans un contexte politique délicat pour le gouvernement, en proie à une vague de mouvements sociaux. Une grève générale de 24 heures est prévue mercredi prochain pour protester contre les privatisations, la réforme des retraites et la baisse du pouvoir d'achat.
La jeunesse grecque, dont le coeur penche traditionnellement à gauche, s'indigne de l'accroissement spectaculaire du fossé entre riches et pauvres ces dernières années. Parallèlement, les violences de rue et les attaques au cocktail molotov de la part des groupes anarchistes se sont multipliées.
L'opposition socialiste devance dans les sondages d'opinion le centre droit de Caramanlis, qui est miné par divers scandales et ne dispose plus que d'une voix de majorité au parlement. Les analystes prédisent que le Premier ministre sera contraint de provoquer des élections anticipées au début de l'an prochain.
Version française Jean-Stéphane Brosse et Marc Delteil
La Grèce en flammes
La Grèce en flammes
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Re: La Grèce en flammes
le nouvel obs a écrit :Deux policiers ont été arrêtés après la mort d'un jeune en Grèce
Le premier a été placé en garde à vue pour "homicide volontaire" et le second pour "complicité". La mort d'un adolescent de 15 ans, abattu par la police, provoque une vague de violences dans le pays.
Deux policiers, dont celui soupçonné d'avoir tué un adolescent, ont été arrêtés et placés en garde à vue dimanche 7 décembre au soir, le premier pour "homicide volontaire" et le second pour "complicité", a-t-on appris de source policière.
De nombreux commerces et banques de l'avenue Alexandras, dans le centre d'Athènes, ont été brûlés ce dimanche et quatre policiers ont été blessés par des manifestants qui protestaient contre la mort la veille d'un adolescent tué par un policier.
Epaminondas Korkonéas, 37 ans, qui a tiré samedi soir trois balles dont une a atteint Andréas Grigoropoulos, 15 ans, est en garde à vue à la Direction de la Police d'Athènes, indique la même source.
Le procureur a par ailleurs lancé des poursuites "pour complicité" contre Vassilis Saraliotis, 31 ans, qui était avec son collègue dans un véhicule de police sur le lieu d'affrontements samedi soir avec un groupe de jeunes.
Le jeune homme abattu appartenait à un groupe d'une trentaine de jeunes qui avaient lancé des pierres et divers objets contre un véhicule à bord duquel se trouvaient les deux policiers.
Sorti du véhicule, Epaminondas Korkonéas avait alors fait feu en direction de l'adolescent.
La mort du jeune garçon a provoqué de vives réactions au sein de la population grecque.
Banques incendiées
Dans le centre d'Athènes, nombre de devantures des magasins et banques de l'avenue Alexandras étaient en feu dimanche soir tandis que trois policiers étaient blessés par quelque 5.000 manifestants.
Des groupes de jeunes ont brisé à l'aide de cocktails Molotov, de pierres et d'objets, des vitrines de commerces et de banques à Athènes. La police a dispersé ces manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes.
Trois policiers ont été hospitalisés et 14 manifestants ont reçu sur place des soins pour des problèmes respiratoires, selon la même source.
Le premier bilan officiel fait état de dégâts importants sur les façades de 17 banques à Athènes et de 5 à Salonique, ainsi que d'autres commerces.
Manifestation
A Salonique, les façades des agences de la Banque Nationale de Grèce et de la banque Emporiki ont été visées par des cocktails Molotov tandis qu'une série de magasins de vêtements et des supermarchés ont été également endommagés.
Des vitres de la façade du bâtiment de la Mairie de Salonique, deuxième ville grecque, ont volé en éclats, a-t-on appris de source policière. Un véhicule de la chaîne de télévision Alpha a été incendié.
A Salonique, environ 2.000 manifestants s'étaient rassemblés sur la grande avenue Egnatia, près de la place centrale de Kamara, et se sont dirigés vers le ministère de Macédoine-Thrace, la région du nord-est du pays, où ils ont allumé des feux dans des poubelles.
Cette manifestation était organisée à l'appel de groupes de gauche et des droits de l'Homme. Les manifestants dénonçaient l'arbitraire" des policiers, scandant des slogans contre le gouvernement de droite.
Nuit d'émeutes
Dans la nuit de samedi à dimanche, dans une rue commerçante qui descend de la place Syntagma, à Athènes, plus d'une vingtaine de magasins ont été endommagés - mais pas pillés. Leurs vitrines ont été noircies par des cocktails Molotov ou carrément détruites. Dimanche matin, des pompiers tentaient encore d'éteindre l'incendie d'un bâtiment de deux étages carbonisé. Dans la rue planait encore l'odeur âcre des gaz lacrymogènes utilisés plus tôt par la police pour disperser la foule.
Un peu plus loin, rue Akadimias, l'une des principales artères d'Athènes, les émeutiers ont saccagé des arrêts de bus et des kiosques à tickets.
Des jeunes ont allumé des feux devant des banques tandis qu'une vingtaine de voitures étaient incendiées dans le centre d'Athènes, de Salonique et de Patras.
A Héraklion, chef-lieu de l'île de Crète, trois succursales bancaires ont été endommagées et des cocktails Molotov ont été lancés sur la préfecture de la Canée.
A Patras, (sud-ouest) des manifestants ont jeté des engins incendiaires sur le bâtiment abritant la Direction de la police. Un policier a été rué de coups par de jeunes manifestants et hospitalisé. De banques et des voitures ont également été incendiées dans cette ville, selon la police.
Démission refusée
Les manifestants protestent contre le gouvernement de droite de Costas Caramanlis et du ministre de l'Intérieur déchu, Prokopis Pavlopoulos. "Comme tous les Grecs, je sens une douleur profonde. Je sais que rien ne peux soulager votre douleur. Je voudrais vous assurer qu'il n'y aura aucune indulgence" pour les responsables "et que l'Etat veillera à ce que cette tragédie ne se répète pas", a déclaré le Premier ministre grec.
"La police veille et essaie d'assurer l'ordre mais ce genre d'incident isolé qui a conduit à la mort d'un jeune n'est en aucun cas justifiable", a déclaré le ministre de l'Intérieur. Il a ordonnée une enquête dont trois procureurs sont chargés.
Il a appelé les groupes de défense des droits de l'homme et les organisations de gauche qui manifestent à ne pas se livrer "à des actes extrêmes".
Dans la nuit de ce samedi, le ministre de l'Intérieur et le secrétaire d'Etat de son ministère, Panayotis Hinofotis, avaient présenté leur démission au Premier ministre Costas Caramanlis, qui les a refusées.
Le parti socialiste (Pasok - opposition) a condamné la mort de l'adolescent, comme tous les partis de gauche, en en imputant la responsabilité "aux dirigeants politiques et à la police".
Le chef du commissariat d'Exarchia et les deux policiers impliqués dans l'incident ont été suspendus, selon l'Agence de presse d'Athènes.
"Terrorisme d'Etat"
Au petit matin, quelques-uns d'entre eux étaient encore présents, le visage masqué. A deux pâtés de maisons étaient postés des policiers anti-émeutes, armés de boucliers et de masques à gaz. La rue était coupée par une barricade en flammes.
Les émeutes qui ont commencé samedi soir à Athènes ont vite gagné Thessalonique, la deuxième ville de Grèce, puis au moins cinq autres villes de province. Les protestataires semblent avoir coordonné leurs mouvements grâce à des sites internet, où étaient mis en ligne des appels à se rassembler à des endroits précis ou encore des slogans tels que "le terrorisme d'Etat ne passera pas". Un policier a été blessé, des banques et des voitures incendiées dimanche à Patras (ouest de la Grèce) par des manifestants.
Soutien aux demandeurs d'asile
Les forces de l'ordre grecques se préparaient à de possibles nouvelles violences ce dimanche. Depuis plusieurs jours est prévue à Athènes une marche de protestation en faveur des immigrés clandestins qui doit s'achever devant le siège de la police.
Samedi après-midi, des centaines de candidats au droit d'asile, qui faisaient la queue pour déposer un dossier, ont déclenché une émeute dans le centre-ville d'Athènes. Les troubles ont débuté lorsque les autorités ont annoncé qu'il n'était plus possible de déposer de dossier, le nombre hebdomadaire de demandes étant limité. Un homme est tombé à l'eau dans un canal dans des circonstances non encore déterminées. Blessé, il a été transféré à l'hôpital.
Furieux, des aspirants à l'asile ont commencé à incendier des poubelles et à les jeter par terre. D'autres, moins nombreux, ont lancé des pierres sur les voitures qui passaient par là. Le mouvement de colère a duré environ une heure. Un camion de pompiers a ensuite éteint les feux de poubelles. (Avec AP)
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Re: La Grèce en flammes
t'as pas un lien pour des photos ou des vidéos?
Français plus bas qu'le flic, l'Anti-France te fait la nique!
Re: La Grèce en flammes
Punk spectaculaire, va :)
Non je sais pas, cherche ici ptet http://athens.indymedia.org/" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
F.P.A.
edit : qqunes par là http://nantes.indymedia.org/article/15508" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: La Grèce en flammes
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http://www.lemonde.fr/europe/video/2008 ... id=1127970" onclick="window.open(this.href);return false;
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on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
Re: La Grèce en flammes
Ministère Grec à moitié en flamme, et ambassades grecques de l'Allemagne et de l'Angleterre occupé. J'essaye de vous trouver les news "officielles".
Y avait un rassemblement cet aprem à Paris ou pas ? Si, oui, il y a des gens qui y sont allés ?
Y avait un rassemblement cet aprem à Paris ou pas ? Si, oui, il y a des gens qui y sont allés ?
Re: La Grèce en flammes
Oui, pas allé.
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Re: La Grèce en flammes
Grèce: le centre de Salonique livré au pillage
08/12/2008-[19:11] - AFP
SALONIQUE (Grèce), 8 déc 2008 (AFP) - Des groupes de jeunes pillaient lundi soir des dizaines de commerces dans le centre de Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, sans que la police n’intervienne, a annoncé une source policière locale.
Grèce: le centre de Salonique livré au pillage
Il y a 54 minutes
SALONIQUE (Grèce) (AFP) — Des groupes de jeunes pillaient lundi soir des dizaines de commerces dans le centre de Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, sans que la police n'intervienne, a-t-on annoncé de source policière locale.
Les pillages, notamment de magasins de vêtements et de bijoux, ont débuté à l'issue de deux manifestations organisées par l'opposition de gauche contre la mort samedi d'un adolescent tué par la police, et qui avaient rassemblé plus de 5.000 personnes.
Les forces de l'ordre n'étaient pas visibles sur les artères du centre ville, qui semblait livré aux pilleurs, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place.
En marge des cortèges, des groupes de jeunes avaient très vite déclenché des incidents, brisant les vitrines ou mettant le feu aux devantures d'une cinquantaine de magasins, banques et restaurants.
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Re: La Grèce en flammes
Les violentes émeutes qui ont secoué la Grèce ce week-end se sont poursuivies lundi dans la ville de Salonique, où 300 étudiants ont incendié des voitures et saccagé des commerces.
L'agitation a débordé les frontières du pays jusqu'en Allemagne, où un groupe de manifestants a envahi lundi matin le consulat de Grèce à Berlin. Les manifestants qui occupent l'immeuble ont accroché un drapeau grec sur la façade de l'immeuble arborant le message « État assassin ». La police allemande encercle l'immeuble.
Cette flambée de violence, qui embrase les grandes villes d'Athènes, de Salonique et d'Héraklion depuis trois jours, a été provoquée par la mort d'un adolescent de 15 ans, samedi, abattu par la police lors d'une échauffourée à Athènes.
D'autres rassemblements attendus
À Athènes, un calme précaire régnait dans les rues lundi, après une nuit d'affrontements entre un groupe d'émeutiers et les forces de l'ordre. Les autorités grecques s'attendent à de nouvelles violences au cours de la journée.
D'importants renforts policiers ont été envoyés à Athènes et à Salonique, où au moins 34 civils et 24 policiers ont été blessés depuis samedi. La police grecque affirme également avoir procédé jusqu'ici à six arrestations.
Le Parti communiste et le Parti socialiste ont d'ailleurs organisé lundi soir un grand rassemblement à Athènes pour dénoncer « de façon massive et pacifique » le gouvernement du premier ministre de centre droit Costa Karamanlis.
Une voiture en flammes à Salonique
À Athènes, le gouvernement grec a tenté de calmer les esprits en promettant de faire toute la lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort du jeune Andreas Grigoropoulos, tombé samedi soir sous les balles de la police.
Le premier ministre Costas Caramanlis, dont le gouvernement est affaibli par diverses affaires et par la crise économique, a lancé un appel au calme. Il a présenté publiquement ses excuses au père du jeune homme tué.
Les deux agents impliqués dans l'incident ont été arrêtés dimanche. L'un d'eux fait face à des accusations d'homicide involontaire. L'autre agent pourrait être inculpé de complicité pour incitation. Le chef du commissariat de police du quartier Exarchia a pour sa part été suspendu de ses fonctions.
Une traînée de poudre
L'incident à l'origine des émeutes, aussi violentes qu'inattendues, a eu lieu dans le quartier d'Exarchia, à Athènes, tout près des universités, où se côtoient des sensibilités gauchistes et anarchistes.
Selon la version officielle, la victime faisait partie d'un groupe d'une trentaine de jeunes qui s'en est pris à un véhicule de police à coup de pierres. Un des policiers est alors sorti du véhicule et a fait feu, tuant l'adolescent.
Une manifestante appréhendée par les policiers
La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre dans Athènes et ailleurs au pays, notamment par des sites Internet, qui auraient joué un rôle dans l'apparition de mouvements de protestation spontanés dans les grandes villes du pays.
Il s'agit des émeutes les plus importantes depuis celles de janvier 1991, dans la foulée du meurtre d'un instituteur par des voyous d'extrême droite. Les heurts entre policiers et gauchistes sont par ailleurs monnaie courante dans le quartier d'Exarchia.
C'est la première fois depuis 1985 qu'un mineur est tué en Grèce par un policier, a précisé un porte-parole de la police. Cette année-là, la mort du mineur avait déclenché des mois de heurts quasi quotidiens entre policiers et protestataires.
Radio-Canada.ca
Re: La Grèce en flammes
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"le plus surprenant c'est que même dans de toutes petites villes n'ayant pas d'universités, il ya eu des manifestations et des échauffourées avec la police"
"le plus surprenant c'est que même dans de toutes petites villes n'ayant pas d'universités, il ya eu des manifestations et des échauffourées avec la police"
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
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