contre sommet de l'otan a strasbourg 1-5 AVRIL
Posté : 26 mars 2009 11:34
Nous serons nombreu-ses-x à Strasbourg du 1 au 5 avril au contre-sommet de
l’OTAN ...
Traduction d’un texte trouvé sur un indymédia :
http://www.phillyimc.org/en/nato-co.." onclick="window.open(this.href);return false;.
L’OTAN célèbre ses 60 ans les 3 et 4 avril, à Strasbourg.
On va lui faire sa fête.
Il y a une occasion à saisir, une certaine invite à entendre. Contre-sommet
à Strasbourg : nous n’avons pas rendez-vous avec le pouvoir, mais avec la
situation.
La civilisation sa savait mortelle : en théorie seulement. Suite à des
ébranlements notables, des attaques diverses, elle l’éprouve désormais
dans toutes ses fibres, dans tous ces flux vitaux. Le sentiment de mort a
pénétré l’ambiance de démocratique. Au point de servir d’argument à la
mobilisation. On implore notre aide. Soyons cruels.
Partout, il est question de « refonder le capitalisme ». Membre éminent de
la Famille, l’OTAN entend bien assumer ses responsabilités. Sécuriser les
accès aux ressources vitales, empêcher toute appropriation autre que
capitaliste. Gérer un Empire qui craque de toutes parts. A cette fin, tous les
moyens sont permis : c’est la guerre.
La contre insurrection est cette évidence militaire que la guerre ne se joue
pas sur un plan purement militaire. Sa réciproque est politique : tout plan se
contient dans celui de la guerre. Ainsi, plus qu’une nouvelle forme de
guerre, c’est une idée neuve de celle-ci dont il faut prendre acte : la
guerre au c½ur même de l’existence, de chaque rapport. Quand cette idée de
la guerre, de l’exception, devient la norme de perception du monde, alors
naît un nouveau régime de gouvernement. Cette normalisation a un nom :
l’antiterrorisme. L’antiterrorisme est un ensemble de dispositifs
entremêlés qui traverse, le juridique, le militaire, le policier, tout autant
que le politique, l’économique et le social. Tendant ainsi à les
indistinguer : on désactive ou détruit tout ce qui fuit en même temps
qu’on produit les apparences de la normalité ambiante.
Désormais, toute distinction entre guerre et politique a disparu. On ne doit
plus seulement dire « tout est politique », mais « tout est en guerre ».
Nous ne nous en plaignons pas. La « fin de l’Histoire », c’est de
l’histoire ancienne. Et c’est explicitement contre son retour attendu, que
l’on gouverne, que l’on enferme, que l’on mobilise désormais. En vain.
On a beau colmater les brèches, verrouiller, bunkériser, l’Histoire est
déjà là, toujours qui s’infiltre. L’ « éternel retour du Marché »
est une fiction bien mince, en face de cette vérité : l’éternel retour de
l’Histoire.
D’un côté, les tenants d’un nouvel ordre démocratique, prêts à se
donner les moyens d’une Terreur antiterroriste. De l’autre, ceux pour qui
attendre encore est une folie, ceux dont l’existence même clame déjà « la
réalité n’est pas capitaliste ». Au point d’intersection de
l’Histoire, tout se précise, les contours s’accusent.
Nous autres, de tous les pays, sur qui le pouvoir fait planer le vocable «
terroriste », dégageons-nous de la peur qu’on aimerait voir dans nos yeux !
A Strasbourg ! Ailleurs ! Un flot, une marée pour balayer la terreur ! Et pas
la marée noire attendue ! « Désespéré », « casseur », « terroriste »,
« anarcho-autonome »… ces costumes qu’on taille, du genre étroit,
beaucoup trop justes… Ces camisoles et leurs doubles, « citoyen », «
pacifiste, « militant », tout aussi fictifs, auxquels on voudrait les
opposer… Un flot, une marée, sans couleur ! Opacité d’où l’on ne
distingue plus entre l’élément déterminé et celui qui camoufle ! Parce
que les deux participent d’une même force !
AUCUN VAINQUEUR NE CROIT AU HASARD
l’OTAN ...
Traduction d’un texte trouvé sur un indymédia :
http://www.phillyimc.org/en/nato-co.." onclick="window.open(this.href);return false;.
L’OTAN célèbre ses 60 ans les 3 et 4 avril, à Strasbourg.
On va lui faire sa fête.
Il y a une occasion à saisir, une certaine invite à entendre. Contre-sommet
à Strasbourg : nous n’avons pas rendez-vous avec le pouvoir, mais avec la
situation.
La civilisation sa savait mortelle : en théorie seulement. Suite à des
ébranlements notables, des attaques diverses, elle l’éprouve désormais
dans toutes ses fibres, dans tous ces flux vitaux. Le sentiment de mort a
pénétré l’ambiance de démocratique. Au point de servir d’argument à la
mobilisation. On implore notre aide. Soyons cruels.
Partout, il est question de « refonder le capitalisme ». Membre éminent de
la Famille, l’OTAN entend bien assumer ses responsabilités. Sécuriser les
accès aux ressources vitales, empêcher toute appropriation autre que
capitaliste. Gérer un Empire qui craque de toutes parts. A cette fin, tous les
moyens sont permis : c’est la guerre.
La contre insurrection est cette évidence militaire que la guerre ne se joue
pas sur un plan purement militaire. Sa réciproque est politique : tout plan se
contient dans celui de la guerre. Ainsi, plus qu’une nouvelle forme de
guerre, c’est une idée neuve de celle-ci dont il faut prendre acte : la
guerre au c½ur même de l’existence, de chaque rapport. Quand cette idée de
la guerre, de l’exception, devient la norme de perception du monde, alors
naît un nouveau régime de gouvernement. Cette normalisation a un nom :
l’antiterrorisme. L’antiterrorisme est un ensemble de dispositifs
entremêlés qui traverse, le juridique, le militaire, le policier, tout autant
que le politique, l’économique et le social. Tendant ainsi à les
indistinguer : on désactive ou détruit tout ce qui fuit en même temps
qu’on produit les apparences de la normalité ambiante.
Désormais, toute distinction entre guerre et politique a disparu. On ne doit
plus seulement dire « tout est politique », mais « tout est en guerre ».
Nous ne nous en plaignons pas. La « fin de l’Histoire », c’est de
l’histoire ancienne. Et c’est explicitement contre son retour attendu, que
l’on gouverne, que l’on enferme, que l’on mobilise désormais. En vain.
On a beau colmater les brèches, verrouiller, bunkériser, l’Histoire est
déjà là, toujours qui s’infiltre. L’ « éternel retour du Marché »
est une fiction bien mince, en face de cette vérité : l’éternel retour de
l’Histoire.
D’un côté, les tenants d’un nouvel ordre démocratique, prêts à se
donner les moyens d’une Terreur antiterroriste. De l’autre, ceux pour qui
attendre encore est une folie, ceux dont l’existence même clame déjà « la
réalité n’est pas capitaliste ». Au point d’intersection de
l’Histoire, tout se précise, les contours s’accusent.
Nous autres, de tous les pays, sur qui le pouvoir fait planer le vocable «
terroriste », dégageons-nous de la peur qu’on aimerait voir dans nos yeux !
A Strasbourg ! Ailleurs ! Un flot, une marée pour balayer la terreur ! Et pas
la marée noire attendue ! « Désespéré », « casseur », « terroriste »,
« anarcho-autonome »… ces costumes qu’on taille, du genre étroit,
beaucoup trop justes… Ces camisoles et leurs doubles, « citoyen », «
pacifiste, « militant », tout aussi fictifs, auxquels on voudrait les
opposer… Un flot, une marée, sans couleur ! Opacité d’où l’on ne
distingue plus entre l’élément déterminé et celui qui camoufle ! Parce
que les deux participent d’une même force !
AUCUN VAINQUEUR NE CROIT AU HASARD