Salut!
targazh a écrit :à force de faire l'éloge des services publics et de l'Etat,
pas compris..., le texte ne défend pas l'Etat, pas d'amalgame..., les services publics oui, et là ça me pose pas de problèmes (les service publics c'est pas appelé à toujours resté étatique...)
Hormis le fait que je trouve tout à fait douteux de vouloir se rapproprier les "services publics" de l'Etat (dans le sens où j'y vois une perspective de gestionnaire d'une hypothétique "société future"), lorque je lis ca:
CNT a écrit :Nous revendiquons la titularisation sans condition de tous les précaires, assortie de l'ouverture massive de postes statutaires, seule à même de faire barrage aux tentatives de liquider le statut de la Fonction Publique, et d'assurer réellement la continuité des services publics.
on ne peut pas nier que vous souhaitez l'amélioration des services publics de l'Etat puisque vous souhaitez en assurer "la continuité". De la même façon que certains -gauchistes- souhaitent améliorer les conditions de détention ou dénoncer les "états d'exceptions". Il ne s'agit là pour moi que d'une façon d'ajuster la machinerie démocratique en l'aidant à améliorer son train-train.
targazh a écrit :
vous obtiendrez peut être un jour un fauteuil bien placé!
mouai, remarque gratuite et sans intérêt, non ?, mais si ça te défoule, au moins psychologiquement ça t'aura fait du bien...après tout un forum ça sert souvent à ça.... ;-)
je vais continuer à citer le tract:
La CNT Équipement dénonce le «projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction Publique » devant être examiné à l’Assemblée Nationale les 2, 3 et 6 juillet et qui organise la casse du cadre statutaire des fonctionnaires.
Un argument que l'on peut vous rétorquer, et qui entre en cohérence avec la phrase ci-dessus: pourquoi ne pas tenter de siéger à l'assemblée nationale plutôt que de "dénoncer" ses projets?
Il est inacceptable qu’une loi de cette importance dont le contenu a été vivement contesté par l’ensemble des organisations syndicales passe à l’Assemblée Nationale pendant les congés d’été..
vous parlez de quelles organisations syndicales? celles qui font des ratonnades à la bourse du travail, celles qui tabassent les révoltés ou celles qui veulent auto-gérer la misère?
Après je ne vois pas en quoi c'est "inacceptable"... c'est les règles du jeu! si vous voulez tant que ça améliorer la machinerie de l'exploitation vous ne pouvez pas jouer l'ambiguïté de dire d'un coté "nous sommes pour la destruction de l'Etat" (à moins que vous ne le soyez pas) et de pleurnicher auprès de l'Etat parce que quelques députés ont fait passer une énième loi tout à fait cohérente. C'est aussi absurde que de penser que l'on arrachera notre liberté par les urnes.
targazh a écrit :est-ce quand tu lis un tract syndical de travailleurs du privé qui réclame de meilleurs conditions de travail, tu te dit "continue à faire l'éloge du capitalisme, tu finiras patron...", dis moi oui sinon je penserai que c'était de l'anti fonctionnaire primaire.... ;-)
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En effet, un tract syndical " qui
réclame de meilleurs conditions de travail", que ce soit dans le privé ou le public m'indique que le syndicalisme est, et a toujours été, un outil de la collaboration de classe (on appelle ça le "partenariat social"). Une insurrection, par exemple, ne réclame, ne demande et ne revendique RIEN, elle attaque, bloque et détruit.
Dans ce cadre de partenariat social, les revendications jouent un rôle essentiel : réduire les luttes à de la mendicité, à une réclamation au pouvoir, un service demandé à Sa Majesté. Même si la revendication est souvent la formulation d’un problème réel au sein de l’exploitation, elle permet de fait au pouvoir d’ajuster sa machinerie pour soumettre dans des conditions moins susceptibles de provoquer l’émoi du contribuable.
A partir de la, je trouve que vous vous donnez le rôle de fonctionnaires de la pacification sociale, exactement ce que l'Etat attend de vous, en somme.
bises fraternelles aussi
