Sauf que, à part les deux protagonistes, personne ne peut réellement dire si c'est une accusation abusive ou pas. Je n'ai pas envie de minimiser le tromatisme de cette fille si pour elle il est réel, et si elle n'a pas trouvé d'autre solution que celle d'écrire ces textes.soï a écrit :si le "soulagement" passe par une accusation abusive de viol, je ne suis pas d'accordLouna a écrit : Après je ne suis pas d'accord avec toi Soï quand tu écrisChacun-e choisit ses propres méthodes pour soulager ses tromatismes profond, on n'a pas à émettre des doutes personnels sur les méthodes utilisées je pense.à quelles fins publier ce texte ?
s'agit-il de :
- soulager un profond traumatisme
dans [ ce ] cas, j'émettrais quelques doutes quant à la méthode.
Dans ta première réponse, tu écrivais : "quand il s'avère urgent de poser des questions telles que celle de la pression subie par les filles autour de l'acte sexuel, de la "première fois"". Oui. La pression existe. Mais je suppose aussi que ça existe chez les garçons, non ? Pour moi il faut se poser la question pour les filles comme pour les garçons. Parce que ça n'a aucun sens de sensibiliser les filles sans en faire de même chez les garçons. Et je trouverais très intéressant que des garçons plus âgés aujourd'hui, ayant un certain recul sur leur adolescence et leurs premières fois, nous raconte quelles étaient leurs pressions de l'époque, leurs angoisses. Est-ce qu'il y a une pression dans les bandes, ceux qui ont déjà couché, ceux qui l'ont pas encore fait ? Est-ce que les garçons se refilent le tuyau sur les filles qui couchent, les pas farouches ? Est-ce qu'entre mecs vous en parliez en disant "essaye de la faire boire", "raconte lui des blagues", "dis lui qu'elle es belle", "dis lui que tu l'aimes"... ?
On a tous et toutes des réactions différentes par rapport à notre vécu personnel. Et notre vécu personnel c'est aussi en grande parti la question de comment on a été éduqué-e-s. On ne peut pas nier que la culture est encore majoritairement sexiste - l'homme fort qui protège la femme faible, ou si la femme est forte elle le cache pour laisser paraitre l'homme plus fort - et qu'elle nous conditionne quand on est petit. Aujourd'hui, quand je raconte des contes de fées à mes neveus et nièces, à la fin, quand le prince et la princesse se retrouvent, et bien il et elle ne se marrient pas. Non, d'abord il et elle veulent apprendre à se connaitre, elle ne veut pas dépendre de lui, elle veut être indépendante, il ne veut pas la laisser seule dans le chateau pendant qu'il partira bosser dehors, parfois il et elle se rendent compte qu'il et elle ne s'aiment pas, parfois il et elle se marrient, parfois il et elle préfèrent ne pas se marier, avoir des enfants ou non... Ca prend du temps évidemment, les petiot-e-s me regardent bizarrement parce que leurs parents ne leur racontent pas du tout ma version, mais moi je pense que ça ne pourra leur en être que profitable pour plus tard.
Bref, il y a tout une partie éducation à prendre en compte. Qu'est ce qui peut amener une fille de 18 ans, vierge, à avoir si peu d'estime d'elle-même pour coucher avec un gars bourré qu'elle ne connait pas ? Qu'est-ce qui peut amener un gars un peu plus expérimenté, à priori déjà sensibilisé aux questions du sexisme, à tirer un coup rapide avec une fille vierge et bourrée qu'il ne connait pas ? La liberté sexuelle, est-ce que c'est coucher pour coucher, avec qui veut ou croit vouloir, sans prendre la peine de se connaitre ? Est-ce que c'est décider de coucher avec qui on veut et pouvoir dire non aux autres ?
Je trouve qu'on ne dit pas assez aux jeunes, comme aux moins jeunes, que la liberté sexuelle c'est également pouvoir dire non.
J'avais regardé le premier Loft Story (ouhhh bouhh pas bien



Et si on repart sur le titre du topic "Violences sexistes dans le milieu Punk", j'en arrive à poser la question "Plan cul dans le milieu punk : sexiste ou pas sexiste ?"
Edit, je me suis mal exprimée, merci Anomalia, la question serait plutôt : "Plan cul dans le milieu punk : cohérent ou pas cohérent ?"
Un plan cul, sensé n'être basé que sur une attirance physique, dans un milieu qui se pose autant de question éthique sur la société et le mieux vivre ensemble, n'est-ce pas finalement quelque chose d'archaique ? Un résidu d'une société capitaliste basée sur le "je veux tout, tout de suite" ?
