chroniques de zines en vrac!

[Laurent NTZine]

Suppr.

[youngifted]

EDIT : désolé, mais on supprime tout...

[kolonel muller]

Ouais, bah je ne vois pas le pourquoi de cette citation, ni sa pertinence... le problème de l'école, le problème principal s'entend, ça n'est tout de même pas le racisme ou le sexisme de certains profs. D'abord, pour la simple et bonne raison que les enseignants n'ont pas le temps d'aborder ce genre de questions. A l'école primaire (après avoir enseigné dans des classes spécialisées pour les 12 - 21 ans, j'enseigne aujourd'hui en CM2), les programmes sont lourds, et directifs, un enseignant consciencieux, un bon petit soldat, ne pourra guère en traiter que 75 % et encore... aucune place n'est faite au développement d'un VERITABLE esprit critique et à la communication de valeurs "humanistes"... pour ma part, comme je suis confronté à des gamins de cité très durs avec les filles, je cause beaucoup de sexisme, je leur apprends à écouter leurs camarades, à les considérer comme leurs égaux, mais c'est mon bon vouloir uniquement, personne ne m'oblige à le faire, et je perds du temps sur le reste des notions obligatoires à enseigner. Et puis il faut bien l'avouer, à part peut-être dans les filières techniques, politiquement les profs sont plutôt à gauche ou socialistes bon teint donc opposés (au moins en idée) à la discrimination...
Le problème de l'école, pour moi, c'est celui de la reproduction sociale dont parle JF. On se retrouve face à des troupeaux (classes de 24 - 28) et il est impossible, dans ces conditions, de s'occuper des gosses à la ramasse. On bricole un peu, on limite la casse, mais dès les petites classes on sait très bien que untel ou untel finira prolo (ou "au bas de l'échelle") ou cassos... de toute façon, n'est-ce pas là le rôle de l'école telle qu'elle est pensée par les politicards? Un passage obligé pour formater des futurs petits citoyens qui se devront de toute façon de trouver une place dans une société hiérarchisée et inégalitaire...

PS/ j'ai fait ce que tu m'as demandé Laurent, je croyais que S était le nom d'un écrivain ayant qlques livres à son actif!! :-)

[Le saboteur]

J'ai voulu faire ce que tu m'as demandé Laurent mais apparemment un des admini (?!!) l'a fait à ma place... donc c'est cool.

[kolonel muller]

ygfited, pourquoi as-tu tout supprimé? C'est bizarre cette histoire... du coup si les modos pouvaient supprimer tous les posts à partir de la réplique de Laurent, la première... ce serait
D'autant que je vais bientôt mettre la chronique de NEVER KNOW + BARRIK ATTAK

[Le saboteur]

Never konw # 2 juste reçu et commencé à lire : première impression bonne, voire très bonne concernant certains sujets et certaines réflexions/prises de positions... en plus le pélo se contente pas de chroniquer les zines, il les critique... ça change.

[Yanic]

ce n'est pas à proprement parler un article anti-myspace, mais plutôt une interrogation sur le boycott de celui-ci. Des questions que j'ai posé et vu posé mais qui n'ont pas eu de réponses satisfaisantes à mon avis.

Pas satisfaisantes car elles n'allaient pas dans ton sens, peut-être ?
J'ai enfin eu l'occasion de lire l'article "MySpace : un alibi" dans le dernier Nycthézine (très intéressant au demeurant sur le reste).
Toute ton argumentation dans cet article repose sur une problématique à laquelle il a déjà été fait plusieurs fois réponse :
"j'en suis venu à me demander ce qui différenciait MySpace des tas d'autres sites proches, mais qui ne sont pas jugés compromettants".
Déjà par souci d'équité, je n'ai entendu personne parmi ceux qui ont participé à cette brochure dire "youtube, par contre, c'est tout à fait réglo !" (je cite l'exemple Youtube car c'est celui que tu prends en contrepoint sur tout ton argumentaire).
La différence fondamentale tient en un point : en un an, de tous les cotés, des groupes ont commencé à dire "sans MySpace, personne connaitrait notre groupe", ou "sans MySpace, c'est impossible de monter une tournée actuellement, m'voyez". Et je n'ai pas souvenir de lire la même chose concernant Youtube, que c'était trop bien, trop pratique et surtout désormais indispensable pour un groupe punk. Et si un jour ça devait arriver, il y a aura surement des gens, soit ayant participé à la brochure "anti-myspace" soit d'autres, pour expliquer les revers du nouvel outil indispensable.
Simplement aujourd'hui, les groupes punk qui ne jurent que par Myspace, ils savent généralement pourquoi désormais, et grand bien leur fasse si ça correspond à leurs valeurs.

La comparaison que tu évoques dans l'article me semble donc complètement caduque :
"un site comme Youtube pouvait être boycotté grâce aux mêmes arguments avancés contre MySpace". Euh, honnêtement, qui a dit le contraire ? Forcément plus facile d'avoir raison en posant mal le problème !
Il n'est pas question de fonctionnement d'un site ou d'un autre (fonctionnant tous sur le principe du web 2.0, et destinés à faire du fric (beaucoup, de préférence), et dont aucun d'entre eux n'a vocation philanthropique, ça se saurait.
La différence actuellement réside dans le caractère évident, voire quasi-obligatoire qu'on nous présente pour l'un d'entre eux.

A défaut d'être d'accord avec la base de l'argumentation (mais l'approfondissement du cas Google/Youtube dans l'article reste intéressant), j'en suis néanmoins 100% d'accord avec le propos qui doit être important puisque répété deux fois: "only stupid punks use MySpace... or Youtube, Facebook, MSN..."

Après, quelle peut être la valeur de la reprise (et l'enrichissement) de ce genre de slogans vieux comme le punk si on le rapproche des facilités idéologiques que tu dis regretter dans la scène, dans ton très pertinent édito, là, je vois moins.

[kolonel muller]

en un an, de tous les cotés, des groupes ont commencé à dire "sans MySpace, personne connaitrait notre groupe", ou "sans MySpace, c'est impossible de monter une tournée actuellement, m'voyez". .

Tiens, c'est marrant, j'ai écrit un petit billet sur les portables dans le dernier zine de Seb WGF. C'est la même problématique. Du gadget on passe à la prothèse en dix ans pas plus.
J'en profite pour signaler que les chroniques plus haut ont été retouchées pour le zine en question et que j'ai ajouté celles de BARRIK ATTACK 18 et NEVER KNOW 2.
Voili voilou chers amis.

[Laurent NTZine]

(je cite l'exemple Youtube car c'est celui que tu prends en contrepoint sur tout ton argumentaire).
La différence fondamentale tient en un point : en un an, de tous les cotés, des groupes ont commencé à dire "sans MySpace, personne connaitrait notre groupe", ou "sans MySpace, c'est impossible de monter une tournée actuellement, m'voyez". Et je n'ai pas souvenir de lire la même chose concernant Youtube, que c'était trop bien, trop pratique et surtout désormais indispensable pour un groupe punk. Et si un jour ça devait arriver, il y a aura surement des gens, soit ayant participé à la brochure "anti-myspace" soit d'autres, pour expliquer les revers du nouvel outil indispensable.
Simplement aujourd'hui, les groupes punk qui ne jurent que par Myspace, ils savent généralement pourquoi désormais, et grand bien leur fasse si ça correspond à leurs valeurs.

Est-ce que cela signifie que le principal argument du boycott de Myspace, c'est juste que des tas de groupes trouvent ce site pratique ? (en fait tu donnes toi-même la réponse à cette question plus bas. Cf

La différence actuellement réside dans le caractère évident, voire quasi-obligatoire qu'on nous présente pour l'un d'entre eux.

)
J'avais cru comprendre que c'était plutôt dans un souci de "cohérence anti-capitaliste", comme c'est joliment dit dans la brochure.
Donc si les groupes de musique punk se mettent à utiliser massivement, et dans un souci d'autopromotion, Youtube, il sera grand temps de lutter contre ? Du coup, pas tellement parce que c'est un outil capitaliste (sinon il faudrait le boycotter aussi, en ce moment même), mais bien parce qu'il ferait irruption dans la sacro-sainte scène.
Est-ce-à dire que le capitalisme n'est opérant que dans la musique, ou pire qu'il ne faut lutter contre lui que quand il est présent dans ce secteur économique ?
Quand on veut mettre en avant une politique anti-capitaliste "globale" (cf "ce sont juste différentes facettes de lutte, qui illustrent une lutte consciente ou non beaucoup plus globale"), je trouve que ça ne fait pas sérieux du tout.
Bref, pour moi, le "combat" contre Myspace sert surtout à l'auto-congratulation d'être des bons anti-capitalistes.

[Yanic]

Quand on veut mettre en avant une politique anti-capitaliste "globale" (cf "ce sont juste différentes facettes de lutte, qui illustrent une lutte consciente ou non beaucoup plus globale"), je trouve que ça ne fait pas sérieux du tout.

Tandis que ne pas avoir de soucis avec l'utilisation de YouTube, MySpace ou tout autre tout en en critiquant pointilleusement (et avec raison) le fonctionnement, ça, par contre, c'est tout à fait logique, comme point de vue !

Bref, pour moi, le "combat" contre Myspace sert surtout à l'auto-congratulation d'être des bons anti-capitalistes.

Je peux éventuellement rajouter un paragraphe sur le code source de MySpace pour en faire une brochure de geek à la place ? Vu les auteurs, ça serait plus cohérent pour la majorité d'entre eux ! Si par exemple, j'avais écrit tout seul cette brochure, je n'aurais surement pas évoqué par exemple la "lutte conscience ou non beaucoup plus globale", ça aurait été beaucoup trop prétentieux de ma part, voire inconvenant.
Le problème des écrits collectifs, certainement.
Après, les bons et les mauvais anti-capitalistes, c'est comme les bons et les mauvais chasseurs, on y trouvera toujours son parti.