Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[Bibo]

Je suis allé voir Le grand soir ... qu'est ce que je me suis fait chier !
J'ai même failli quitter la salle (CE QUE D'HABITUDE JE NE FAIS JAMAIS), tellement j'avais peur de voir une fin encore plus pathétique que le reste du film. J'arrive pas à capter comment des gens arrivent à produire ce genre de trucs nuls et vides. Autant Mamouth avait des aspects réjouissants et poétiques, autant là, c'est un ratage intégral ...

[melvinjunko]

ah, j'étais donc pas mal luné ce soir là, c'est vraiment nul...

[Framboise]

Disons que c'est le brouillon d'un film qui aurait pu être bon s'il avait été abouti. Mais là où les réalisateurs auraient dû partir dans des vrais délires (par ex la scène du mariage), ils sont restés trop sages. Et, pour la fin, ouais tu aurais pu partir avant Bibo...^^

[Athalie]

Ah tiens, ce film semble faire l'unanimité pour une fois ! C'est clair qu'on peut pas dire que ce soit "bien mis en scène" (en même temps moi j'ai bien aimé Louise Michel et Mammuth mais je trouve pas ça "génial" non plus ...) et surtout le scénar est pas abouti, c'est clair. J'avoue que certaines scènes de la première partie m'ont fait rire ! Mais la seconde, qu'est-ce que ça devient ridicule et mou ... En même temps, j'ai entendu Kervern présenter le film, il a l'air fort sympathique mais on sent que ça manque tout simplement de "travail" tout ça ....
Cela dit je me suis pas autant fait chier que devant Prometheus ! Parce qu'alors là, je comprends pas trop les louanges. Certes l'image est "belle" mais pour moi dans un sens plus technique qu'artistique (comme des images de pub, quoi), et pour le sujet, franchement les pseudo-réflexions sur le mode "d'où venons-nous ?" c'est quand-même de la philo de bac à sable ! On est très loin de Blade Runner !

[melvinjunko]

ah ben t'as de la chance d'avoir ri à des blagues de la première partie (lesquelles) parce que je l'ai trouvé sordide et baclé de bout en bout.
Au niveau de la mise en scène, celle purement fonctionnelle de Louise Michel fonctionnait, c'était parfois presque du théatre filmé, le cadre est fixe, ne bouge pas et les acteurs l'occupent en faisant leur numéro. Mais pour ce genre de truc, au delà du choix du cadre, il faut que le numéro soit bon. Dans Le Grand Soir, y'a rien, c'est filmé au petit bonheur la chance, ça cadre juste les acteurs pour qu'ils soient dans le champ (mal en plus) et il n'y a rien pour les remplir à part, de temps en temps, un peu de cabotinage qui surnage.

Disons que c'est le brouillon d'un film qui aurait pu être bon s'il avait été abouti. Mais là où les réalisateurs auraient dû partir dans des vrais délires (par ex la scène du mariage), ils sont restés trop sages. Et, pour la fin, ouais tu aurais pu partir avant Bibo...^^

Le problème c'est que c'est pire que ça, le brouillon de quoi ? Je ne vois pas la moindre idée là dedans qui n'aurait pas été bien développée, ou qui serait resté au stade d'idée justement.
"Les punx à chiens sont libres, les vendeurs de matelats sont dans la norme, la norme c'est nul vive la liberté ?" C'est un brouillon, ou une idée de base pour écrire une chanson, pas pour faire un film...

[Raph]

Moi je suis un malade de la tête avec des goûts cinématographiques de chiottes, mais j'assume : j'ai bien aimé le grand soir. Déjà parce que les deux metteurs en scène ont eu la grande idée d'utiliser ce qui est devenu l'emblème du consumérisme et du vide esthétique de nos sociétés postmodernes, à savoir les immondes zones commerciales qui ont salopées toutes les entrées des agglomérations françaises. A ma connaissance, c'est la première fois que quelqu'un a compris le potentiel de décor cinématographique ce ces villes fantômes, a su les utiliser pour faire une mise en scène de grands espaces (certains plans sont des hommages assumés au genre western). Ensuite parce que j'aime toujours le méthode employée pour attaquer un ennemi devenu insaisissable, à savoir préférer la subversion par l'absurde au slogan trop réducteur.

Kerven et Delépine, c'est les héritiers des dadaistes ou des situs, en fait. Mais pratiquant un situationnisme dérisoire de deuxième catégorie, ou les intellectuels du quartier latin ont été remplacés par un punk à chien un peu teubé et un vendeur de matelas licencié carrément beauf.

Bon, vu qu'ils ont choisi de laisser l'absurde de leurs situations aller jusqu'au bout de sa logique, il y a quelques longueurs. Peut-êtreun peu plus dans la deuxième partie. Mais Poelvorde et Dupontel (auquel je n’accroche d'habitude pas particulièrement) sont plutôt justes, et j'ai trouvé suffisamment de scènes mémorables (la tentative d'immolation par le feu au milieu des consommateurs indifférents, le combat de boxe anglaise contre un arbuste rabougri au milieu d'un champ, le paysan qui renonce à se pendre sous la grange pour aller se suicider avec plus de panache...) pour accrocher.

[Athalie]

ah ben t'as de la chance d'avoir ri à des blagues de la première partie (lesquelles) parce que je l'ai trouvé sordide et baclé de bout en bout.

Ah ! J'ai ri pendant la scène du mec qui veut se pendre, quand après le nouveau punk il dit à son frère : "tu vois, je sens mieux les gens maintenant. Lui j'ai vu qu'il allait pas bien". ça c'était trop drôle !
Même la séquence où il dit à son frère "ah ok je marche tout droit" et il rentre dans les baraques, j'avoue, ça m'a fait trop rire !!
Encore pire : quand le flic va voir le punk à chien qui dort avec son mini chien dans la maisonette d'une aire de jeux pour enfants, j'ai ri.
Et même, plus honteux encore : "et ta connerie, elle est aux normes ?", ça m'a fait sourire !



Après ça veut rien dire, j'avais bien dû admettre que j'avais pouffé devant certaines scènes d'Intouchables ! (Mais tant que je demeure de marbre devant Bon à tirer ou SuperGrave, l'honneur est sauf )

[melvinjunko]

Moi je suis un malade de la tête avec des goûts cinématographiques de chiottes, mais j'assume : j'ai bien aimé le grand soir. Déjà parce que les deux metteurs en scène ont eu la grande idée d'utiliser ce qui est devenu l'emblème du consumérisme et du vide esthétique de nos sociétés postmodernes, à savoir les immondes zones commerciales qui ont salopées toutes les entrées des agglomérations françaises. A ma connaissance, c'est la première fois que quelqu'un a compris le potentiel de décor cinématographique ce ces villes fantômes, a su les utiliser pour faire une mise en scène de grands espaces (certains plans sont des hommages assumés au genre western). Ensuite parce que j'aime toujours le méthode employée pour attaquer un ennemi devenu insaisissable, à savoir préférer la subversion par l'absurde au slogan trop réducteur.

Ben... Bien sûr que l'idée du décors est bonne, mais franchement elle est jamais exploitée, ni visuellement, ni dans l'histoire (mis à part la meilleure scène du film, quand le chien s'en prend au carton de pub). Enfin j'ai trouvé ça hyper survolé, et globalement affreux et n'allant jamais plus loin que "tiens on va tourner un film sur un parking"...

Kerven et Delépine, c'est les héritiers des dadaistes ou des situs, en fait. Mais pratiquant un situationnisme dérisoire de deuxième catégorie, ou les intellectuels du quartier latin ont été remplacés par un punk à chien un peu teubé et un vendeur de matelas licencié carrément beauf.

Bon, vu qu'ils ont choisi de laisser l'absurde de leurs situations aller jusqu'au bout de sa logique, il y a quelques longueurs. Peut-êtreun peu plus dans la deuxième partie. Mais Poelvorde et Dupontel (auquel je n’accroche d'habitude pas particulièrement) sont plutôt justes, et j'ai trouvé suffisamment de scènes mémorables (la tentative d'immolation par le feu au milieu des consommateurs indifférents, le combat de boxe anglaise contre un arbuste rabougri au milieu d'un champ, le paysan qui renonce à se pendre sous la grange pour aller se suicider avec plus de panache...) pour accrocher.

Moué... Dupontel, on le voit pas sombrer, il est déjà complètement jeté avant d'être viré, il n'évolue pas vraiment, et une fois jeté, il évolue encore moins. Le combat de boxe est clairement hors sujet, le type c'est un loser, pas un boxeur, enfin je trouve que ça cadre pas avec le perso. Ce combat devrait paraitre pathétique, alors qu'il amuse plutôt, étant donné la puissance physique dégagée par Dupontel...

Le paysan qui se suicide, mis à part le coup du manège, c'était quand même ultra-téléphoné... J'ai trouvé ça vraiment pathétique pour Kervern et Delépine de tomber dans des trucs aussi prévisibles et aussi mal écrits. Même si l'image du manège est amusante...

Ah ! J'ai ri pendant la scène du mec qui veut se pendre, quand après le nouveau punk il dit à son frère : "tu vois, je sens mieux les gens maintenant. Lui j'ai vu qu'il allait pas bien". ça c'était trop drôle !
Même la séquence où il dit à son frère "ah ok je marche tout droit" et il rentre dans les baraques, j'avoue, ça m'a fait trop rire !!
Encore pire : quand le flic va voir le punk à chien qui dort avec son mini chien dans la maisonette d'une aire de jeux pour enfants, j'ai ri.
Et même, plus honteux encore : "et ta connerie, elle est aux normes ?", ça m'a fait sourire

:proy:
moi ça m'a pas tiré un seul sourire... au contraire... mais je suppute que ton post soit pétri de second degré... einh ?

[Acrate33]

non elle a juste un houmour de merde... parce que Super Grave c'est quand même drole !

[Athalie]

Oui bon toi Acrate, avec ton humour genré de beauf macho, ça va hein !