De
André Héléna, « La calèche est avancée ». Tout juste sorti de zonz, un type naïf pas si antipathique que ça prend la direction de la petite bande qui l'a fait plonger. Le cave va ainsi se rebiffer, mais ça ne va pas lui réussir et nous allons assister à une singulière métamorphose des cloportes...
La calèche, c'est celle de la flicaille et donc celle de la mort anticipée, destin auquel semble promis le jeune héros de ce roman. Pourtant en face, la contre-société hors des lois n'est pas tellement mieux : balances, frousse, prison, petites trahisons avec toujours, en arrière, les flics qui détruisent ce qui pourrait faire tenir ce petit monde. C'est optimiste comme du... Héléna, tiens, justement. Il prévient en ouverture : la légende du milieu ne trouvera pas sa place dans ce bouquin.
Hormis ça, on rejoint le propos de You can't win de
Jack Black, qui montre clairement que le crime n'est pas le mal (ni le bien d'ailleurs) mais qu'à long terme, ce n'est pas forcément une bonne planque.
De Héléna, toujours, mais sous pseudo, le premier opus de la série Valentin Roussel : je m'attendais à du boulot alimentaire mais la sauce prend, action à toute berzingue, gang de croque-morts, érotisme sulfureux, omniprésence de la mort, encore.
kolonel muller a écrit : ↑28 août 2018 22:41
faut que je trouve tout ça à super pas cher !!!!!!
Pour Jack Barron, tu peux peut-être essayer de le choper à la bibli, il vient de ressortir avec une longue postface.
Traduction excellente (Guy Abadia), narration hallucinante limite
beat, de la SF couplée à une enquête policière méta-politique : qu'est-ce qui se cache derrière le secret de l'immortalité ? (ou de nos chaussures, de ce que nous mangeons, portons ?) Spinrad a été taxé de « dégénéré » avec une rhétorique toute nazie suite à la sortie de ce livre dans les pays anglo-saxons... Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
Pour d'autres raisons (que tu comprendras facilement à la lecture)
Delany a aussi eu des soucis avec son HOGG : ce n'est pas de la SF mais lis-le !