Eh non, je ne bosse pas plus à l'EPT qu'à la mairie de Vitry (oui, dans ton dernier zine, ton obsession pathétique -bourrée d'erreurs factuelles- pour ma personne m'a fait sourire, ou pitié, c'est selon. Surtout quand tu me confonds avec ceux qui prônaient le "Avec nous ou contre nous" qui m'a tant fait gerber et auquel j'ai trop longtemps été confronté de manière contondante). Si tu avais mis autant d'énergie à lire attentivement mon interview dans Couvre-Feu qu'à la critiquer, tu saurais que je suis en CDD -travailleur précaire donc- au service public municipal d'information d'Ivry-sur-Seine. Ceci étant, bien que n'ayant jamais adhéré au PC ou à ses filiales, je suis en effet assez fier de vivre depuis 47 ans dans une banlieue rouge depuis 1925 (ce qui ne m'empêche guère de critiquer ce que je trouve critiquable, manquerait plus que ça !). Surtout, Ivry n'est pas Vitry : eux n'ont pas sur leur territoire l'un des incinérateurs d'ordures les plus vastes d'Europe, nananère !
Et défendre le droit de vote ne signifie pas prôner de voter (même toi devrait piger la différence entre ne pas avoir le droit de vote et refuser de l'exercer). Quant à la démocratie, je l'aime quand elle est directe, tel que l'explique Jack London dans Yours for the revolution (mais sûrement le considère-tu comme un vil réformiste).
Quant au fait que tu exècres le peuple, grand bien te fasse. Personnellement, je trouve bien plus de plaisir à m'approprier le terme et son adjectif corolaire ("populaire") pour évoquer ma classe sociale et sa richesse en dégustant un petit vin blanc. Enfin, concernant mon "intérêt" pour une lutte des classes dont je me passerais bien si je n'avais à la subir, je te renvoie à ma propre production fanzinesque faute de t'avoir jamais croisé en vrai, que ce soit en manif, en occupation et autres "actions directes", ou même en concert.
Bref, après 20 piges où t'as joué l'homme invisible, l'expression de ta pensée se borne hélas toujours davantage au dénigrement systématique qu'à des propositions constructives, ce qui donne à ta prose une valeur misanthrope plutôt que collectiviste. C'est bien dommage. C'est même triste.
Et sinon, ça se passe comment à La Poste ?
