vincent a écrit : ↑12 sept. 2022 14:48
Juste avant j’avais avalé cul sec un
René Fallet, « Charleston », qui se passe à Londres il y a pile 100 ans, en 1922. Excellent forcément, on n’est jamais déçu avec Fallet.
... Sauf si on a le malheur de regarder les transcriptions de ses œuvres en film (mais ce n'est pas de sa faute !).
J'ai adoré, vraiment son livre "le beaujolais nouveau est arrivé", pour sa description d'un monde populaire des années 70 qui allait disparaitre, un dernier bastion libertaire sans le reconnaitre, farouchement anti-travail, revêche envers "l'expansion économique" comme envers la gentrification comme on ne disait pas encore à l'époque, un roman qui raconte les derniers réfugiés d'un bistrot de Paris, une description fine et pertinente tellement bien tournée qu'on lui pardonne aisément cette fin peu inspirée, mais il parait qu'il faut bien trouver une chute à une histoire, non ?!
Par contre, j'ai tenté la version film, j'ai tenu 15 minutes, film franchouillard où l'OS arabe en prend plein la gueule, rien à voir avec le livre, insupportable.
vincent a écrit : ↑12 sept. 2022 14:48
Encore avant, « Ma fesse cachée » de
Francky Vincent qu’on ne doit pas être beaucoup à avoir lu tant ce livre a mal été distribué.
Vincent, je pense que te voilà quasiment indétrônable pour le podium dans la catégorie "humour à froid" 2022 !
vincent a écrit : ↑12 sept. 2022 14:48
Les mémoires du Lionel Messi de la musique antillaise. Mieux que celles de Gilles Bertin, mais moins bien que celles du guitariste des EVIL SKINS
A la fois à cause de toi et à cause d'une faute de frappe (recherche "
mémoires u guitariste des EVIL SKINS"), je suis tombé sur une très intéressante interview de Marsu de 2017, donc merci ! (si on rajoute la lettre manquante, le résultat suivant n'apparait plus, ou en tout cas pas dans les quatre mremières pages "Disorder - « Si l'on n'écrit pas notre histoire, ce sera, comme d ... ; "
https://books.openedition.org/ms/1617 › ...", comme quoi pour Google également une simple lettre vous manque et tout est dépeuplé).
De mon coté, je rattrape une sacrée pile de livres de chevets en retard, commencée par la relecture des 7 tomes de Rois Maudits, ce qui m'a forcément occupé un bon moment, avant de m'attaquer aux "chemins noirs" de Sylvain Tesson, un thème qui m'apparaissait passionnant (la traversée de la France à pied du sud-est jusqu'au nord-est), mais qui à part quelques paragraphes très bien amenés, m'a saoulé par son coté égo-centré donneur de leçons philosophiques à deux ronds, et m'a trop régulièrement fait chantonner un titre du groupe nantais Naphtaline, qui dans les années 90 a produit seulement 2 démos cassette, mais dont le refrain d'une des chansons était "
Alors je m'y suis mis et maintenant je te parle de moiiiiiiii" (faites durer le "moiiiii" comme dans une chanson de Zabriskie Point, le fameux chant à la nantaise) - tiens, retrouvé le morceau sur la
compil Mass Prod Brezh Disorder, la première de la série et la meilleure à mon sens -
Bref, j'en étais à ma pile de livres en retard, avant de pouvoir enfin attaquer Raccourci vers nulle part d'Alex Ratcharge, responsable actuel de mes cernes matinales. Quand le livre se passe dans un univers qu'on connait, au plaisir de la lecture s'ajoute également le plaisir quasi inconscient d'avoir l'impression d'en connaitre les lieux, ainsi pour un lyonnais (mais je ne doute pas que ce soit déclinable partout) un concert dans une ancienne maison bourgeoise devient le Coco Charnel et ses concerts dans la cave, et une attaque de fafs par engins incendiaires dans un squat un soir de concert pourrait tellement évoquer une soirée au Boulon de Villeurbanne (MissRatched en première partie, j'avoue avoir des souvenirs assez flous de la suite musicalement parlant !). J'en suis aux deux-tiers, je ne sais pas si j'oserais me frotter à une critique complète une fois l'ouvrage terminé, mais j'en conseille en tout cas déja grandement la lecture !