bub a écrit :Au delà de voir la prostitution comme un droit à disposer librement de son corps, il y a tout un contexte violent qu'il est difficile de nier :
- le patriarcat qui fait que les clients sont des hommes, donc une relation sexuelle fatalement inégalitaire donc autoritaire (le jour ou il y aura autant de clientes que de clients, on pourra commencer à reflechir à l'interet de la prostitution)
- le capitalisme qui fait que les macs s'en foutent plein les poches, et que comme la prostitution ca rapporte bien, le proxenetisme va vivre des beaux jours surtout que les proxénètes sont très souvent les compagnons de ces dames qui profitent de leurs relations (ce qui rentre dans le patriarcat, mais apparemment "les putes" connaissent mal la réalité du patriarcat)
- le colonialisme qui fait que la pute africaine sans papiers et la pute francaise occasionnelle n'ont pas les meme raisons de se prostituer : on parle de quelle liberté au fait ?
donc le monde rose de la prostitution chez les putes - avec des étoiles pour faire la fête - n'est pas très crédible :-|
ça c'est completement vrai, mais c'est valable pour d'autres "professions".
1. Un collectif de putes pour défendre les droits des putes.
2. Un collectif de travailleurs pour défendre les droits des travailleurs.
Le 1. semble plus choquant que le 2. Sûrement aussi choquant que:
3. Un collectif d'esclave pour défendre le droit des esclaves.
là je suis pas d'accord. Des putes sont esclaves, mais toutes les putes ne sont pas esclaves.
D'ailleurs, les esclaves ne sont pas tous putes, la plupart sont "travailleurs", non? Pourtant on ne fait pas de généralisation travailleur=esclave.
Evidement c'est super ancdotique, les pute par choix c'est infime par rapport à tous ceux et celles qui subissent, on est d'accord.