pardon
site putes
chaque soir, dans mon quartier, y'a un paquet de prostituées, en 6 ans, j'ai pas vu un seul handicapé venir les voir...aurélie apatride a écrit :ben voilà les pauvres handicapés dont personne ne veut qui va les satisfaire?
et je suis même pas persuadé que des putes (libres ou pas) acceptent aussi facilement une demande sexuelle de la part d'un handicapé...
>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
- aurélie apatride
- squatteur/euse

- Messages : 633
- Enregistré le : 10 déc. 2003 19:26
ben oui, pour eux ça se fait à domicile
je suis juste une petite fille, je ne veux pas grandir
http://liliebird.zeblog.com
http://anarkopunk.free.fr
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Je trouve le débat un peu trop caricatural et manichéen.
Tout existe dans la prostitution. Des filles exploitées, exclaves de salopards, de la came ou autre saloperie, à l'étudiante qui se prostitue un peu pour payer ses études ou mettre du beure dans les épinards, et sans aversion aucune.
Bien sur, le premier cas est ultramajoritaire. A mort. Mais ce n'est pas pour ça que certainEs n'aiment pas leur metier, la prostitution.
Et je comprend aisaiment, comme alcitruc, qu'on puisse préferer échanger une partie de jambes en l'air contre du fric à huit heures d'usine.
Les personnes de ce site, certes un peu trop tape à l'oeil, revendiquent leur droit de se prostituer, par choix, et de vivre avec un minimum de risques et un maximum de soutient.
Minoritaire n'est pas inexistant.
Tout existe dans la prostitution. Des filles exploitées, exclaves de salopards, de la came ou autre saloperie, à l'étudiante qui se prostitue un peu pour payer ses études ou mettre du beure dans les épinards, et sans aversion aucune.
Bien sur, le premier cas est ultramajoritaire. A mort. Mais ce n'est pas pour ça que certainEs n'aiment pas leur metier, la prostitution.
Et je comprend aisaiment, comme alcitruc, qu'on puisse préferer échanger une partie de jambes en l'air contre du fric à huit heures d'usine.
Les personnes de ce site, certes un peu trop tape à l'oeil, revendiquent leur droit de se prostituer, par choix, et de vivre avec un minimum de risques et un maximum de soutient.
Minoritaire n'est pas inexistant.
http://bimbokillers.free.fr/
http://www.meme-pas-mal.fr/accueil.html
http://aaarg-je-meurs.blogspot.com/
Il nous faut un plus gros bateau !
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mais je suis pas victimisant !aurélie apatride a écrit : sors-leur ton discours victimisant
je parle d'exploitation et de domination pas de victimes
comme si dès qu'on parlait de domination, ca victimisait !
En plus, la prostitution n'est surement pas un travail honteux et deshonorant, je t'interdis de dire ca
Autre chose (après reflexion), la "legitimité", c'est la qualité de ce qui est conforme au droit et à la loi, qu'elle soit naturelle ou pas, je pense que ce mot est à bannir du vocabulaire, il est intrinsèquement malsain...
STARSKY a écrit :Mais ce n'est pas pour ça que certainEs n'aiment pas leur metier, la prostitution.
on va peut-etre me trouver lourd, casse-couille etc... mais par respect pour le taf des militantEs de terrain (qui a mon avis aurait des haut-le-coeur a lire certains propos ici), je cite et re-cite:
http://www.mouvementdunid.org/La-prosti ... -un-metier" onclick="window.open(this.href);return false;La prostitution n’est pas, ne sera jamais un "métier".
Comment accepter d’institutionnaliser cette exploitation du corps - et pas seulement du corps -, cette instrumentalisation des personnes ?
Si la prostitution doit devenir un métier, il faudra en bonne logique la proposer dans les ANPE et organiser des formations. Est-on prêt à assumer de tels choix ?
Les dénominations, de plus en plus en vogue "d’infirmières du sexe" ou de "travailleur(se) sexuel(le)" tendent à banaliser l’idée de métier.
Il s’agit d’euphémismes dangereux qui, sous le couvert - louable - de respect des personnes, entérinent l’acceptation de la prostitution comme activité normale et anodine.
Respecter les personnes prostituées ne conduit jamais à respecter la prostitution.
(a)social
Mastodon : https://mstdn.io/@abFab
"Messieurs, j'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spécialistes : notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu'une chose à faire : la réaliser." (Latécoère)
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"Messieurs, j'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spécialistes : notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu'une chose à faire : la réaliser." (Latécoère)
Le mouvement du nid étant abolitionniste forcément il ne considère pas la prostitution comme un métier. Cependant j'ai trouvé d'autres de leurs arguments plus convaincants que ceux-ci...abFab a écrit :on va peut-etre me trouver lourd, casse-couille etc... mais par respect pour le taf des militantEs de terrain (qui a mon avis aurait des haut-le-coeur a lire certains propos ici), je cite et re-cite:
Je ne sais pas, est-ce que l'on "accepte" l'armée par exemple qui est aussi une instrumentalisation de la personne et du corps? Est-ce que l'on "accepte" le sport professionel et les dérivent qui l'accompagnent forcément?Comment accepter d’institutionnaliser cette exploitation du corps - et pas seulement du corps -, cette instrumentalisation des personnes ?
Ben il faut se méfier de ce genre de réthorique. Certaines évolutions qui paraissent inconcevables à l'instant t ne se révèlent pas toujours impossible au final. C'est très faible comme argument.Si la prostitution doit devenir un métier, il faudra en bonne logique la proposer dans les ANPE et organiser des formations. Est-on prêt à assumer de tels choix ?
Non, pas plus que pour les militaires les flics, les juges ou les curés et pourtant ce sont bien des "métiers"...Respecter les personnes prostituées ne conduit jamais à respecter la prostitution.
Ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux...
Ca se défend.Respecter les personnes prostituées ne conduit jamais à respecter la prostitution.
Je me répète aussi: les gens qui se prostituent par choix, et qui ne se sentent ni désonhorées, ni soumises, c'est ultra minoritaire. Mais ça existe.
Et si c'est le choix réfléchit d'une personne, c'est son droit.
Et je comprend qu'elle aie envie d'avoir les mêmes droits que quelqu'un qui exerce un travail autorisé.
Après, on peut se demander si le passé de ses personnes ne comporte pas des traumatismes, si il n'y a pas une mauvaise apréciation de la personne à son propre égard...
oN PEUT.
Comme certains pensent que pour finir punk, on est pas un peu dérangé...
Je veux dire, c'est un sujet complexe, que je (nous) ne connais certainement pas assez sufisament pour vraiment en parler, mais pour lequel il y a plusieurs cas de figure, et qu'il faudrait traiter au cas par cas.
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Il nous faut un plus gros bateau !
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