
du travail et des parasites sociaux anarchopunkvegan DIY...
tiens ca me fait penser à un article de Libé, que je lis quand je suis au travail (notez que ca me rend pas plus heureux que ca, mais faut se tenir au jus pour pouvoir réagir à propos dans les colonnes de Dynamite)melvin a écrit : PIRE !!!! Un bon paquet sont HEUREUX de vivre... C'est fou...
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La béate génération
Bonheur. Etre heureux est une question d’époque.
CHRISTIAN GODIN
QUOTIDIEN : jeudi 8 novembre 2007
[...]
Non seulement tout le monde aujourd’hui veut être heureux, mais la majorité affirme l’être. Les sondages l’attestent – contre toute vraisemblance. C’est que le bonheur n’est pas seulement un droit, c’est un devoir. Déduction : les gens malheureux n’osent plus le dire, à l’exception de ceux qui sont entrés dans un processus de victimisation infinie. Pourquoi ? Hypothèse : ils ont si bien assimilé l’idée que le bonheur était une affaire personnelle – l’État démocratique apportant les conditions favorables en termes d’hygiène, de santé, de prestations, etc. – que ceux qui n’y parviennent pas doivent souffrir de déficience. En bref, il faut vraiment être un nul pour être malheureux ! Qui a dit : «Le bonheur est un idéal de pourceau» ? On cherchera du côté des pisse-vinaigre de la pensée moderne : Leopardi, Schopenhauer, Cioran… Fausse route : Einstein ! Le savant le plus heureux du XXe siècle – il a tiré sa langue quand il s’est fait tirer le portrait et sa photo a fait le tour du monde –, le scientifique le plus comblé du siècle dernier a donc pu dire une telle énormité ? Et si le bonheur qui fait la une des magazines n’était qu’une valeur frelatée ? Un slogan ? Une enseigne commerciale de l’entreprise ego, à l’âge où l’on gère les existences ?
Masochiste. Un regard en arrière (après tout, il y a eu 100 milliards d’hommes qui se sont succédé sur notre vieille Terre et il n’y a aucune raison de penser que les 6,5 milliards d’aujourd’hui sont les meilleurs) et l’on constate que les homo sapiens ont pu vivre un peu partout pour bien autre chose que le bonheur : la survie, la descendance, l’absolu, le sacrifice, le travail… Oui, mais si tout cela constituait le sens et l’objectif de leur vie, cela était pour eux le bonheur. Dialectique bien connue (si la douleur est le plaisir du masochiste, il n’y a plus alors de douleur pour lui). Si l’on vit pour autre chose que le bonheur, plus fort que lui, alors cela signifie simplement que le bonheur a été déporté et non qu’il a été écarté.
[...]
c'était pas une vanne ni une piqueTiriwurst a écrit :Ben si, mais pour le remettre en contexte dans ce topic j'ai emprunté un raccourci assez peu orthodoxe basé sur la source actuelle et non originelle du dit dessin.
Excuse moi, donc.

juste l'impression que certains découvraient ce dessin avec ce topic alors que bon, c'est loin d'etre une nouveauté
>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
Les pires de tous sont sans doute les dégénérés de Karnage qui présentent la mendicité et la vie de boheme parasitaire l'accompagnant sous un jour positif, belle preuve de solidarité avec les camarades qui suent sang et eau et oeuvrent pour un monde meilleur même si pour ça bah on en bave.Acrate33 a écrit :ha merde, après les P4 le cccf va être obligé d'ajouter haine brigade a la liste des groupes honnis. c'est vraiment dommage pour eux ça
Par contre je comprends pas ça :
Comme si c'était propre à l'élite anarchopunk (et encore, un PETIT NOMBRE d'illuminéEs) et qu'on pouvait pas trouver trace de cet "élitisme pénible" bien avant, sans même chercher bien loin, pour parler vieilleries, Ravachol n'avait-il pas déjà en son temps un problème avec le concept de "lutte des classes" soulignant grosso modo que dans la logique du travail, chacunE est un loup (spécisme) pour autrui, pauvre travailleur ou riche patron, et que ce doux mythe du travail pousse aux pires bassesses, le prolo comme le patron ? Cet irresponsable s'est même fait un théoricien avant l'heure du vol, du pillage (et du squatt), les anarchopunks ont pas inventé grand chose à ce niveau, si ? Surtout que dans le topic initial sont apparus des noms comme Bonnot."Bref, est ce que c'est moi qui délire, ou alors le refus du travail que je comprend toutafait
s'est transformé chez certains ( UN PETIT NOMBRE ) en une espèce d'élitisme pénible, voire malsain. "
En tous les cas sur CCCF ça se précise : ce n'est rien d'autre qu'un délire de petits bourges keupons qui risque de passer en même temps que l'acnée, je me disais bien.
juste pour répondre à Uncas et Noir Mivo
J'aurais du préciser dès le début que oui effectivement pour moi la vie c'est du travail, la survie c'est du travail, être salarié c'est du travail, dessiner une BD c'est du travail, cuisiner, chanter, labourer ou organiser un concert c'est du travail, au sens primaire ou c'est une activité. Le sens marxiste ne concerne que ceux qui parlent le Karl dans le texte, et le sens ethymologique c'est comme la confiture sur les tartines de la culture. Après on peut blabutier 107 ans la dessus, ca m'interesserait plus que vos remarques adressent clairement leur sujet: le capitalisme/le systeme marchand. Sur cette base là effectivement, on peut se s'interroger si l'évolution n'a pas rajouté une forme de masochisme à une autre.
Et Noir, si il y avait plus d'espace entre les paragraphes ce serait effectivement plus lisible.
J'aurais du préciser dès le début que oui effectivement pour moi la vie c'est du travail, la survie c'est du travail, être salarié c'est du travail, dessiner une BD c'est du travail, cuisiner, chanter, labourer ou organiser un concert c'est du travail, au sens primaire ou c'est une activité. Le sens marxiste ne concerne que ceux qui parlent le Karl dans le texte, et le sens ethymologique c'est comme la confiture sur les tartines de la culture. Après on peut blabutier 107 ans la dessus, ca m'interesserait plus que vos remarques adressent clairement leur sujet: le capitalisme/le systeme marchand. Sur cette base là effectivement, on peut se s'interroger si l'évolution n'a pas rajouté une forme de masochisme à une autre.
Et Noir, si il y avait plus d'espace entre les paragraphes ce serait effectivement plus lisible.

Ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux...
belle intervention de Paria a proposNoir Vomi a écrit : En tous les cas sur CCCF ça se précise : ce n'est rien d'autre qu'un délire de petits bourges keupons qui risque de passer en même temps que l'acnée, je me disais bien.


arf je vois ca
Parceque on nous oppose travail libre versus salariat, mais c'est quand meme un tour de passe passe "hop autogestion economique et tout est regle". Parceque travail a la chaine autogéré ou salarié ca fait une belle jambe. La vraie question c'est "comment produire" et ces oppositions caricaturales "salariat/pas salariat" eludent completement cette question fondamentale.
quelle confusion ! Deja y doit y avoir des collegues des apfiens qui ont bosses et qui bossent en usine et ca ne les empeche pas de dire que c'est de la merde !!! quand au couplet sur les licenciés la on joue sur la corde sensible on se croirait (encore !) sur tf1 !! licencié ou pas le travail a la chaine c'est de la merde et je trouve que c'est un peu prendre les ouvriers (pourquoi d'aillers toujurs parler a leur palce ?) pour des cons que de penser qu'ils vont te sortir "je m'eclate a la chaine. c'est pas de la merde !". Ca n'a rien a voir avec le licenciement qui enleve sa source de revenu au proletaire ! si il faut se battre contre les licenciements ce n'est pas parceque les gens ne pourront plus se bousiller la santé sur leurs machines mais parcequ'ils perdent leur moyen de subsistance ! ca n'a rien a voir et il n'y a aucune contradiction entre dire "le travail c'est de la merde" et d'etre solidaire d'ouvriers licenciés ! Creer des faux clivages comme ce sujet sur le cccf n'est pas loin de faire penser aux strategie medef/gouvernement pour briser l'unite de classe : public/prive, salaries/chomeurs etc.Moi, on m'a toujours appris à distinguer TRAVAIL et SALARIAT.
C'est pour çà que ce genre de dessin
me semble participer à une certaine confusion des choses.
En effet la FAP n'aime pas le travail mais font des trucs. Ils ont une activité.
Ils " travaillent " sur leur projet, leur site. Mais ils ne sont pas payés pour çà.
C'est un travail volontaire. Par exemple, quand tu dit : " j'ai un rtavail à faire "
çà n'implique pas forcément quil y' ait de l'argent au bout.
Pour moi, le travail est nécessaire dans n'importe quelle société ! Sinon tu devient dingue.
Imaginons une société idéale... Glander et refuser de taffer impliquerait 3 choses :
- Que la vie collective te convient pas et qu'il faut t'envoyer faire l'hermitte pour comparer.
- Que tu comptes sur le reste de la collectivité pour te nourrir
- Ou alors que tu penses que les besoins essentiels tombent du ciel.
Je crois donc que la FAP aurait du mettre SALARIAT. C'est trés différent !
Le SALARIAT, c'est l'exploitation; Tu vends ta force de travail et il n'y a pas
besoin de faire de grand discours. Tout le monde sait ici comment c'est pénible.
D'ailleurs, je défie la FAP de se pointer dans une usine qui va licencier en masse.
Ce genre d'autocollant, c'est un peu ethnocentré quand même. Assez fermé.
C'est de la com' interne pour se faire plaisir.
Parceque on nous oppose travail libre versus salariat, mais c'est quand meme un tour de passe passe "hop autogestion economique et tout est regle". Parceque travail a la chaine autogéré ou salarié ca fait une belle jambe. La vraie question c'est "comment produire" et ces oppositions caricaturales "salariat/pas salariat" eludent completement cette question fondamentale.
C' est vrai qu il y a toujours eu dans la mouvance punk/anar ou autonome un certain mepris elitiste pour les prols qui vont bossera l' usine...
Ben tu m'étonnes qu'on soit élitiste et qu'on méprise ce genre de discours puants qu'un skin apo n'oserait pas sortir !Des gens qui se croient "purs" alors qu' ils vivent du vol (remarquez des gens qui vivent exclusivement du vol,il y en a plus beaucoup depuis que le rmi existe..)
Et le vol c' est juste de la consommation,je ne vois pas en quoi ca menacerai le systeme.
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