Et biensûr n'oublions pas de les arroser un brin. :sm4:Chéri-Bibi a écrit :Semer: flics fafs contrôleurs
Planter: flics fafs bourgeois

Je suis skin jardinier.yienyien a écrit :chéribibi ou le principe d'un jardin en ville
Quelle ne fut pas la stupéfaction de certains de nos amis ou adhérents lorsqu'il s'aperçurent en janvier que la pétition de Kokopelli (signée d'ailleurs par des centaines de milliers de Français) était encadrée sur son site d'accueil (celui de nos amis d'Univers-Nature) par d'immenses placards publicitaires de la société Graines Baumaux, celle-là même qui nous a traînés devant les tribunaux, qui demandait 50 000 euros pour concurrence déloyale, qui exigeait la cessation de 80 % des activités de l'Association Kokopelli et qui a réussi à nous faire condamner devant le Tribunal de Nancy à 12 000 euros de pénalités.
Nos amis d'Univers-Nature, qui gèrent également notre site internet depuis 6 ans, avaient pensé pouvoir parer aux publicités Baumaux sur Google en bloquant l'apparition de l'url de cette société qui en a mis alors une seconde en ligne.
Nous avons depuis enquêté sur le web et nous nous sommes aperçus qu'effectivement de très nombreux sites internet et blogs, qui communiquaient sur les luttes de Kokopelli contre la mafia semencière, voyaient leur page encerclée par les publicités de Baumaux lorsque ces sites et blogs acceptaient les publicités de Google.
Les raisons de cet assaut massif de publicités internet émanant de Baumaux sont simples:
- d'un point de vue stratégique, l'image de marque de Baumaux a beaucoup souffert de son attaque insensée contre Kokopelli.
- d'un point de vue technique, Baumaux a du payer très cher chez Google les termes "graines bio" et "semences bio" pour être positionné en très bonne place sur les pages web, sinon bien souvent en première place! (Nous osons espérer qu'il n'ait pas acheté le nom de Kokopelli: c'est une pratique très courante sur le web d'acheter le nom de ceux auxquels on veut nuire).
Le résultat est spectaculaire: tous les sites et blogs qui acceptent les pubs Google et qui se font l'écho de la lutte de Kokopelli "attirent" les pubs de Baumaux sous forme de gros placards verts (verts comme l'écologie, bien sûr!!): de très nombreux internautes en sont tout déconcertés.
Que faire? Il n'est pas dans les prérogatives de l'Association Kokopelli de lancer un mot d'ordre généralisé de boycott à l'encontre de Baumaux, comme il nous l'a été suggéré à maintes reprises.
Des internautes avertis nous ont, par contre, informé qu'ils ne s'offusquaient point de cette agressive stratégie commerciale: au contraire, ils cliquaient sur la pub, et plutôt deux fois ou trois fois qu'une, et ils laissaient bien la page du site Baumaux s'ouvrir dans son intégralité. Coût de l'opération: 1 euro facturé au débit de la dite société.
50 000 cliks = 50 000 euros! Cela fait cher du bio et quel bio!
Les graines bios chez Baumaux sont à l'image de la "protection de la biodiversité" chez le GNIS: beaucoup de beaux mots. Les graines bios représentent un infime pourcentage du catalogue Baumaux, ce qui veut dire d'ailleurs que tout le reste des semences commercialisées par cette société sont produites avec les plus toxiques des pratiques agricoles car l'agriculture semencière utilise d'autant plus de poudre de perlin pinpin que les semences ne sont pas consommées! De plus, ces quelques "graines bios" ne sont bien souvent que des hybrides F1 qui participent d'autant à l'érosion des ressources génétiques.
Et à quel prix! Comment Baumaux peut-il avoir l'outrecuidance de reprocher un "enrichissement" à l'Association Kokopelli lorsque l'on analyse les prix pratiqués pour ses "graines bios":
- la tomate hybride F1 "Aspion" à 4 euros 50 les 10 semences.
- la tomate hybride F1 "Agro" à 4 euros 50 les 10 semences.
- la tomate hybride F1 "Myriade" à 6 euros 50 les 10 semences. Ce qui représente une augmentation de 650 % par rapport aux prix pratiqués pour les tomates par Kokopelli.
- la laitue "Tintin" à 4 euros 30 les 150 semences. Ce qui représente une augmentation de 870 % par rapport aux prix pratiqués pour les laitues par Kokopelli.
On se demande bien ou Tintin est allé chercher des semences bios de laitue à quasiment 30 euros le sachet d'un gramme. Au Tibet ou au Congo ou bien peut-être sur la Lune et sans doute même à pied? A quand la carotte "Milou" et le concombre "Capitaine Haddock"?
Pour ses stratégies futures, peut-être pourrions-nous conseiller à Monsieur Philippe Baumaux le recours aux boules de cristal? Pour que les beaux mots point ne se transforment en beaux maux!
Monsieur Baumaux, laissez nous vivre! L'Association Kokopelli oeuvre en co-évolution avec les forces de vie. L'esprit de Kokopelli est immortel et comme le disait le poète Béranger "vous n'aurez pas ma fleur, celle qui me pousse à l'intérieur et je.....".
Encore un grand merci à tous nos amis et amies pour le soutien incroyable de ces dernières semaines: du baume au coeur.
Dominique Guillet
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Comme l’ont rêvé tous les pirates des siècles passées, les plus grandes fortunes mondiales vont enterrer en un lieu sûr le plus beau des trésors que la terre et nos ancêtres ont légué à l’humanité et à nos enfants : les semences de toutes les plantes cultivées.
Mais nous ne savons pas qui aura la clef de la porte blindée qui va les protéger.
Le 26 février 2008 aura lieu l’inauguration de « L’Arche de Noé végétale » dans un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard, dans le Spitzberg, en Norvège. Ce projet destiné à rassembler toutes les semences du monde dans une chambre forte est le fruit d’un accord tripartite entre le gouvernement norvégien, le « Global Crop Diversity Trust » et la « Nordic Gene Bank ». Le « Trust » — financé et soutenu notamment par la Fondation Bill et Milinda Gates, La Fondation Rockefeller, Dupont/Pioneer, Syngenta AG, la Fondation Syngenta et la Fédération Internationale des Semences, les plus importants lobbies de l’industrie des semences – financera les opérations de « l’Arche ».
Le Réseau Semences Paysannes est particulièrement préoccupée par cette initiative pour les raisons suivantes.
Alors qu’elles se lancent dans un tel projet de « conservation » des semences, les institutions et les entreprises industrielles multinationales qui financent ce projet mettent tout en place pour anéantir les ressources génétiques mondiales :
- Elles imposent partout sur la planète des lois qui remettent en cause les droits des paysans de conserver, utiliser, échanger et vendre les semences reproduites à la ferme. Après avoir pris gratuitement dans les champs les semences sélectionnées par les paysans, l’industrie semencière y a imprimé ses empreintes génétiques destinées à marquer sa « propriété intellectuelle » protégée par des Certificats d’Obtentions Végétales ou des brevets. De plus, au nom du « libre marché », les lois interdisent peu à peu aux paysans d’échanger leurs propres semences. Elles les obligent ainsi à acheter celles de l’industrie, seules à pouvoir être inscrites dans les catalogues officiels requis pour toute vente. Dans de nombreux pays, les paysans n’ont même plus le droit de ressemer leur récolte.
- Elles mobilisent des milliards de dollars pour financer les technologies génétiques destinées à marquer les semences avec des gènes brevetés et à les rendre stériles pour que les paysans ne puissent plus ressemer leur récolte. Le rêve fou affiché comme objectif de nombre de ces programmes est de fabriquer la totalité des plantes de demain avec des gènes synthétiques : les nouveaux pirates espèrent ainsi n’avoir même plus besoin de la clef du coffre de l’Arche de Noé, mais seulement de celle de l’ordinateur où seront stockés la totalité des séquences génétiques des graines qui y sont enfermées.
- Elles imposent au nom de la liberté du commerce des service l’abandon des politiques publiques destinées à financer les collections nationales de semences. Celles qui ne sont pas simplement jetées à la poubelle sont concentrées dans d’immenses collections internationales où les semences ne sont inventoriées que par des numéros illisibles pour les paysans qui voudraient retrouver celles qui ont été prises dans leurs champs. Elles sont aussi toutes réduites à des collections de gènes numérisées dans des ordinateurs destinés à préparer les manipulations génétiques assistées par marqueurs moléculaires.
- Elles déploient des stratégies commerciales agressives afin de généraliser la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) et autres semences de haute-technologie de par le monde, mettant en danger la diversité des semences fermières. Par ailleurs, les OGM brevetés sont également dispersés autour des dernières collections de semences et dans tous les centres d’origine et de diversification des plantes cultivées qu’ils contaminent les uns après les autres.
Ainsi, une poignée de multinationales s’apprètent à confisquer le droit des paysans à cultiver et le droit des peuples à se nourrir. Leurs semences manipulées sont incapables de pousser sans engrais chimiques et pesticides, ni d’évoluer pour s’adapter aux changements climatiques. Seules la reproduction et la sélection des semences à la ferme par les paysans peuvent répondre à ces défis dans le respect de la santé de l’homme et des sols.
Et qui aura les clés de ce bunker arche de noë ?
Le Réseau Semences Paysannes demande, conformément aux accords
internationaux sur la biodiversité :
Que chaque pays de la planète reconnaisse et protège les droits des paysans de conserver, utiliser, échanger et vendre les semences reproduites à la ferme.
Que toutes les semences enfermées dans les collections soient mises à la disposition des pays et des paysans et paysannes à qui elles ont été prises, et que la priorité soit accordée à la conservation et au développement de la biodiversité dans les champs.
Que les sommes aujourd’hui consacrées aux recherches en biotechnologies végétales soient reconverties pour financer les programmes de sélection et d’évaluation participatives destinés à permettre aux paysans de continuer à contribuer à la conservation et au renouvellement de la biodiversité et à la souveraineté alimentaire de leurs communautés.
Enfermée dans une grotte, la biodiversité périra si elle ne peut en ressortir pour être cultivée. Elle ne sera sauvée que si elle est librement conservée et renouvelée dans les champs des paysans.
Pas de quoi se nourrir mais de se faire plaisir avec juste un rebord de fenêtre ou un bout de balcon. Pleins de choses poussent très bien en pot."ce topic fait regretter de ne plus avoir de jardin ... "
Les docu d'arte sont visionnables pendant 7 jours sur le site plus7.arte.comil passe aujourd'hui, mais j'ai pas arté, rahhh, je voudrai bien le voir,
On pourra prendre des photos ?si quelqu'un peut le capter et me le filer, je lui leche le gros orteil. sur acceptation du dossier
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